Le chef de l’Eglise du pouvoir ukrainien, Serge Doumenko, avait dit que les patriotes ukrainiens devaient renoncer aux saints russes.
Première mesure concrète : son « synode » a décidé de retirer du calendrier ecclésiastique saint Alexandre Nevski, canonisé à Moscou en 1547, dont la fête est le 23 novembre. N’a-t-on plus le droit de s’appeler "Oleksandr" ? Mais si ! Le 23 novembre on célébrera désormais saint Alexandre l’Acémète, qui n’est pas ukrainien, mais grec… (Il fonda à Constantinople le premier monastère des « acémètes », les « non-dormants », parce qu’ils se relayaient pour prier toute la nuit.)
En attendant la canonisation de Bandera, comme dit Maria Zakharova. Mais pour cela il faudra attendre l’unification de l’Eglise du pouvoir et de l’Eglise grecque-catholique, puisque Bandera était fils d’un prêtre grec-catholique.
Commentaires
Le film d'Eisenstein est épatant, Nikolaï Tcherkassov d'un charisme hollywoodien, la musique de Prokofiev au-dessus des éloges... Et pourtant, on a droit à la propagande amerloque de 1916-1917, les chevaliers teutoniques (autant dire ces salauds d'Allemands...) jetant un bébé dans la fournaise ardente au début du film...
Pauvres Allemands ! Ils n'ont probablement jamais fait ce genre de trucs, mais ils continueront de manger leurs chapeaux jusqu'au retour du Christ !