L’UDC (« populiste », « identitaire », voire « d’extrême droite ») a largement remporté les élections législatives en Suisse, obtenant 28,55% des voix, soit 3 points de plus qu’en 2019, et 62 sièges (9 de plus) au conseil national de 200 membres. Elle ne retrouve cependant pas son score historique (tous partis confondus) de 29,4% en 2015. Le parti socialiste progresse légèrement mais n’atteint pas les 18%. Les deux partis soi-disant écologistes s’effondrent. Les deux partis centristes fusionnés se maintiennent à 14% comme le parti libéral.
L’UDC, qui est le premier parti suisse depuis 1999, avait surtout fait campagne pour le respect d’une stricte neutralité du pays et contre l’immigration de masse.
Commentaires
La Suisse doit beaucoup à Christophe Blocher, un milliardaire des pharmas et chimie. En 1992, lors de la votation pour entrer ou non dans l'UE, tous les partis étaient pour, l'UDC était un parti agrarien modeste, et Christophe Blocher (UDC) a fait un tel cirque pour convaincre le peuple que non non, si la Suisse n'entre pas dans l'UE il n'y aura ni apocalypse, ni files d'attente comme il y en a en Russie, lui il sait de quoi il parle, il fait du business (un peu à la Trump avant l'heure) et il nous garantit qu'on ne deviendra pas le tiers monde de l'Europe !" (ce que les autres politiciens, conseil fédéral in corpore, avaient décrété), donc on était tendu, c'était soit lâcher un peu de souveraineté pour un mieux-être matériel (avec l'UE), soit garder jalousement notre souveraineté au prix de la misère et de la faim (ce que Blocher contestait).
Résultat : 50,5% contre l'UE, tous les politiciens catastrophés à l'idée que le peuple ait pu se tromper, "dimanche noir" etc.
etc., ça veut dire : Christophe Blocher au conseil fédéral et l'UDC qui obtient la confiance du peuple et qui devient assez rapidement 1er parti de Suisse.
Aujourd'hui, même les socialistes n'ont plus envie de rentrer dans l'UE.
Mais l'UDC n'est pas d'extrême droite, il garde cette idée de neutralité, valeurs chrétiennes, de souveraineté nationale, et de maîtrise migratoire aussi.
Le parti était tellement fort que l'année dernière, ils ont renouvelé le conseil fédéral (7 ministres), les 2 UDC ont choisit les meilleurs départements, et ils ont refilé les migrations à la socialiste, qui est obligée de faire le job bon gré, mal gré. Mais je pense que tous essaient de faire du bon boulot.
Voilà, c'était pour expliquer le pourquoi du comment de l’envolée de ce parti.
Merci pour ce rappel!
Trop jeune à l'époque pour m'en souvenir.