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La pourriture

mm-1-1.pngGlawdys Leger, 43 ans, enseignante en langues étrangères dans une école anglicane de Bromley, dans le sud de Londres, a été licenciée en mai 2022 parce qu’elle a déclaré qu’elle n’enseignerait pas l’idéologie LGBT dans le programme… d’éducation religieuse.

Elle a été « traitée comme une dangereuse criminelle », dit-elle, pour avoir fait part à ses élèves de sa conviction que les pratiques LGBT sont un péché et que les êtres humains naissent hommes ou femmes. Un élève ayant été « bouleversé » par ce propos, elle a été signalée à l’Agence de régulation de l’enseignement. Cette semaine s’est ouverte l’audience au terme de laquelle elle pourrait être interdite définitivement d’enseignement.

On lui reproche précisément de s’opposer à la présentation aux enfants du concept de genre et d'identités sexuelles, y compris pansexuel, asexuel, intersexuel et transgenre, ainsi qu'à la promotion de la théorie critique de la race et de l'avortement. Dans un cours d’éducation religieuse d’une école de l’Eglise d’Angleterre. Car le programme du cours expose que l’on peut « naître dans le mauvais corps », et encourage les élèves à avoir un « allyship » pour les personnes queer.

Le mot « allyship », entré dans le dictionnaire d’Oxford en 2021, n’a pas d’équivalent en français. Il est utilisé dans la sphère de la propagande LGBT, et depuis l’affaire George Floyd dans la sphère de la propagande pour le racisme noir (Black Lives matter). Selon le dictionnaire Linternaute, « Allyship est un néologisme anglais principalement utilisé en justice sociale pour désigner les efforts qu'accomplit un groupe favorisé en faveur d'un autre groupe moins favorisé, pour faire avancer ses intérêts, ses droits, etc. » C’est le fait de se montrer « l’allié » de personnes désignées comme défavorisées, même si les défavorisés en question, comme en l’espèce, ont fait établir une dictature en leur faveur…

71a75110-8c6f-482b-96b3-34c0a497b984_thumb.jpgUn porte-parole de l'Aquinas Church of England Education Trust a déclaré : « Notre priorité absolue est de dispenser une éducation de haute qualité et de favoriser le bien-être des élèves. Pour y parvenir, nous promouvons les valeurs britanniques fondamentales, notamment le respect mutuel et la tolérance à l'égard de ceux qui ont des croyances et des convictions différentes, dans le cadre d'un programme d'études large et équilibré. L'école enseigne conformément aux exigences statutaires de promotion des valeurs britanniques et suit les conseils pertinents définis par le ministère de l'Education. »

Tout est dit. La « Fondation éducative de l’Eglise d’Angleterre Saint Thomas d’Aquin » promeut les valeurs britanniques telles que définies par le ministère de l’Education, donc l’enseignement obligatoire de l’idéologie LGBT en cours d’instruction religieuse. Ainsi d’ailleurs que toutes les lubies woke, comme la "théorie critique de la race". En page d’accueil du site internet on apprend que l’école célèbre « le mois de l’histoire noire », qui célèbre le fait que les noirs font partie intégrante de l’histoire de la Grande Bretagne depuis très longtemps. Cette année, le mois est spécialement consacré à célébrer les femmes noires, « dont les contributions ont été ignorées, les idées pillées, et la voix réduite au silence ».

Le plus grave dans tout cela est que Glawdys Leger est donc la seule et unique enseignante britannique qui refuse d’enseigner l’idéologie de la pourriture morale antichrétienne et du négationnisme sexuel dans un cours de religion chrétienne…

Au fait, Glawdys Leger est une femme noire. Mais là ça ne compte pas.

Une « triple hypocrisie », là aussi.

Commentaires

  • Je ne connais pas les écoles secondaires anglicanes, mais tout cela n'est pas bien clair. Elle a été révoquée parce qu'elle n'était pas dans la ligne, qui semble en effet assez exécrable, mais elle enseignait... les langues étrangères. Elle a dû la ramener un peu haut sur des sujets dont elle n'avait pas à s'occuper directement. C'est courageux de sa part, et sans doute aussi téméraire.
    On pourrait en induire que Newman (dont la béatification est discutable) a bien fait de quitter l'Eglise d'Angleterre, mais d'ici trois ou quatre ans aura-t-on la même chose dans les écoles catholiques ? Trois ou quatre ans... Je suis optimiste.

  • "elle a déclaré qu’elle n’enseignerait pas l’idéologie LGBT dans le programme… d’éducation religieuse." Ces cours d'éducation religieuse étaient (et non pas "sont" puisqu'ils virent les bons profs) donnés par des professeurs d'autres matières ayant une bonne connaissance de leur religion et pratiquants. Maintenant il faudrait être pédéraste, inverti, hérétique ou athée pour donner ces cours,

  • Je ne sais pas quelle idée vous vous faites des écoles confessionnelles, mais on n'est sûrement pas obligé d'y donner des cours d'éducation religieuse quand on est professeur de langue. Ou alors dans une médersa ou une école tribale juive...
    On est très ouvert dans les écoles chrétiennes. Quand il y a eu l'assassinat de Samuel Paty, une collègue juive de mon établissement catholique, qui donnait parallèlement des cours dans un collège juif, s'était montrée choquée parce que ses élèves lui disaient : "On n'en rien à foutre de ce type, il n'est même pas juif". Il y a les humains et le bétail.

  • Nous sommes dans le Royaume Uni à majorité anglicane avec Charlot III chef de l'Eglise anglicane (il nomme les faux évêques) et Glawdys enseigne dans une école anglicane probablement sous contrôle des autorités "("local authority"") et qui fixent le programme de l'éducation religieuse. Mais même les écoles anglicanes indépendantes peuvent dérailler sous la pression des terroristes LGBT

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