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Les sanctions, ça marche

Lu sur RT France :

Selon les dernières prévisions trimestrielles du FMI, la récession de l’économie allemande sera plus forte que prévu en 2023. A l’inverse, la croissance russe sera plus soutenue que ce qui avait été annoncé dans les précédentes projections de l’institution internationale.

Dans ses prévisions trimestrielles, publiées ce 10 octobre, le Fonds monétaire international (FMI) planche dorénavant sur une contraction de 0,5% du Produit intérieur brut (PIB) allemand, contre un recul de 0,3% dans son précédent rapport paru en juillet. L’écart est encore plus significatif comparé aux projections d’avril, où le FMI estimait que le PIB allemand ne se contracterait que de 0,1%. Si l’organisation internationale prévoit toujours un rebond de l’économie allemande en 2024, celui-ci a également été revu à la baisse, passant d’une croissance espérée de 1,3% à 0,9%. Une contre-performance de la première économie européenne qui n’est pas sans conséquence sur les performances de la zone euro. Bien que les prévisions de croissance de la France et de l’Espagne, deux autres économies majeures de l’UE, soient revues à la hausse, celles pour l’ensemble de la zone monétaire européenne sont abaissées, passant de 0,9% à 0,7%. Une tendance que l’institut washingtonien explique par une «faiblesse des secteurs sensibles aux taux d'intérêt» et le «ralentissement de la demande des partenaires commerciaux».

Si l’Allemagne et la zone euro voient à nouveau leurs prévisions dégradées par le FMI, celles de la Russie sont quant à elles à nouveau rehaussées. Selon les projections de l'institut, l’économie russe devrait connaître en 2023 une croissance de 2,2%, soit 0,7 point de mieux qu’il y a trois mois, et 1,5 point de plus que ce qui était prévu dans le rapport d’avril. Une croissance russe qui «reflète une relance budgétaire substantielle, des investissements solides et une consommation résiliente dans le contexte d'un marché du travail tendu», soulignent les auteurs du rapport du FMI.

Commentaires

  • Quand on (l'Allemagne et l'Europe) subit directement des actes de guerre comme l'explosion des Nord-Stream, et qu'on n'ose pas se tourner vers l'agresseur (les Etats-Unis) pour lui demander des comptes et des dédommagements...
    Qu'on aille planter des patates et creuser des mines de charbon.

  • Les dirigeants allemands, britanniques, norvégiens, suédois, polonais étaient bien au courant et ont entérinés le sabotage des gazoducs. Ce n'était pas une opération militaire simple.
    Nous avons tous nos dirigeants européens coupables de haute trahison !

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