Vladimir Poutine est tellement isolé que ces sont des délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d’Etat, qui sont réunis au palais Constantin de Saint-Pétersbourg pour le nouveau sommet Russie-Afrique. (Le Monde, avant-hier, en annonçait six, en se demandant lesquels se déconsidéreraient en osant poser avec Poutine… Et le Financial Times, aujourd’hui, a titré : « La faible participation contrarie Poutine ». Sic.)
Après avoir fait pression, de façon sans précédent, sur les dirigeants africains pour qu’ils n’aillent pas à Saint-Pétersbourg, les Américains, voyant que ça ne servait à rien, les ont exhortés à exiger de Poutine des réponses sur la crise céréalière qui a plongé les pays les plus pauvres dans la crise… « Ils savent exactement qui est responsable de la situation actuelle », a souligné Anthony Blinken. Et là c’est lui qui s’est complètement déconsidéré. Car les dirigeants africains savent pertinemment que le fameux accord sur les céréales avait été détourné pour servir les pays riches.
Poutine a d’emblée annoncé que la Russie allait livrer gratuitement du blé à six pays africains.