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Poutine

Vladimir Poutine est revenu aujourd’hui, devant le congrès de l’Union russe des industriels et entrepreneurs sur la question des sanctions prises par les pays hostiles, précisant que l’expression n’était pas adéquate car ces sont des cercles dirigeants, ceux qu’on appelle des « élites » qui sont hostiles : « Un pays est constitué d'une population, de personnes, et nous avons de très nombreux amis dans ces pays. » Et en ce qui concerne les pays européens : « Nous souhaitons que nos partenaires européens soient indépendants et souverains et qu'ils prennent des décisions en fonction de leurs propres intérêts nationaux. Malheureusement, ce n'est pas tout à fait le cas, et bien souvent ce n'est pas le cas du tout. »

Il a cité le proverbe russe : « Ne creuse pas un trou pour un autre, c’est toi qui y tomberas ». Plaisantant sur les pénuries de légumes dans les supermarchés anglais il a dit :

« On leur propose de remplacer la laitue et les tomates par du navet. Le navet est un bon produit. Cependant, notre récolte dépasse largement les chiffres européens, ce n'est pas de leur faute, ce sont les conditions météorologiques. Néanmoins, il leur sera difficile de se passer de nos engrais, et ils devront s'adresser à nous pour les navets… »

Il a souligné que le retrait de certaines entreprises occidentales a ouvert d'énormes opportunités pour les entreprises russes. Il a reconnu qu'il y avait certains problèmes de logistique et de mécanismes financiers, mais que tous ces problèmes peuvent être résolus. Il a annoncé que dès le début du mois prochain l’inflation descendra à 4%, et que le PIB commencera à remonter, au moins à 5%, d’une croissance réelle et durable.

« L’inflation sera inférieure à celle des pays de l’eurozone, qui attendent sans cesse l'effondrement de l'économie russe et tentent de s'en convaincre et d'en convaincre nos partenaires. Mais rappelons une fois encore le célèbre écrivain américain qui a dit un jour que les rumeurs sur sa mort sont très exagérées. C'est le cas de notre économie. »

A propos des hommes d’affaires qui planquent leur argent à l’étranger et qui sont aujourd’hui victimes des sanctions, il a dit : « J'ai souvent entendu dire : "Eh bien, c'est beaucoup plus sûr là-bas". Qu'en est-il aujourd'hui ? Le fondement même de notre existence et l'avenir de nos familles et de nos enfants se trouvent ici. Ce n'est que dans cette perspective que les affaires peuvent apporter de la satisfaction à une personne et l'aider à exploiter pleinement son potentiel et à se réaliser. Je suis convaincu que plus nos hommes d'affaires partageront ces valeurs, plus la Russie sera forte, plus notre économie sera forte, plus la vie changera rapidement pour le mieux, et plus les entrepreneurs et les hommes d'affaires jouiront du prestige et du respect du public. »

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