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Dmitri et Alexandra

C’est l’histoire d’un garçon de Donetsk qui se bat contre l’armée ukrainienne depuis 2014. Il avait alors 16 ans. En mars 2022 il est gravement blessé par une mine en « nettoyant » une tranchée ukrainienne et doit être amputé d’une jambe. L’été dernier il est invité à un séminaire littéraire à Moscou pour raconter son expérience. Il y fait la connaissance d’une jeune femme, et c’est le coup de foudre, et ils se marient, et ils s’installent à Nijni-Novgorod. La jeune femme défend les valeurs traditionnelles, combat l'idéologie LGBT, parle dans son dernier roman d’une enseignante confrontée à des élèves qui subissent l’influence d’un opposant ressemblant à Navalny. Elle est un « écrivain Z ». Elle donne des cours de littérature et d’éducation patriotique.

Tel est le thème d’un long article de l’AFP, au premier degré, carrément sympathique. Les touches de réprobation sont tellement légères qu’elles disparaissent dans l’ensemble. Si cet article avait été publié par une agence de presse russe, on aurait dit que c’est une production caricaturale de la propagande du Kremlin.

Dans le contexte actuel de russophobie délirante, intégrale et obligatoire, cet article est un ovni…

Commentaires

  • Au passage on apprend que l'Etat russe a versé à ce valeureux jeune homme une indemnité de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Sans attendre. La Russie respecte ses combattants.
    Les harkis attendent encore.
    Ce n'est pas la moindre des différences entre eux et nous.
    Vive la Russie !

  • Comme vous êtes précieux, monsieur le journaliste Merci de tout cœur.. Oui le mensonge craque, même à l'AFP!!

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