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Le progrès du tri

Depuis que la fécondation in vitro existe on trie les embryons. Il y a ceux qui ont le droit à la vie et ceux qui finissent à la poubelle. Jusqu’ici on tue ceux qui sont atteints de pathologies génétiques. Mais les critères de tri ne cessent de s’affiner. On peut notamment, depuis plusieurs années déjà, trier les embryons selon leur QI potentiel, même si aucune clinique ne le fait encore. Mais la revue Science publie une étude montrant que 38% des Américains seraient prêts à sélectionner l’embryon selon ses futures capacités intellectuelles potentielles. Le sondage précisait que cela permettrait à l’enfant d’intégrer les meilleures universités du pays. Et même 28% seraient favorables à une modification génétique de l’embryon pour qu’il donne un enfant soi-disant plus intelligent.

L’étude rappelle que seulement 6% des personnes interrogées sont moralement opposées à la fécondation in vitro et que seulement 17% ont de « forts scrupules moraux » quant au fait de trier les embryons. Alors qu’avant le développement de la fécondation in vitro presque tout le monde était contre les « bébés éprouvettes », mais « une fois que cela a fonctionné, l’opinion a rapidement changé »…

On n'arrête pas le progrès. De l'enfer.

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