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Ukraine

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Ceci est la cartographie des vols d’avions de l’OTAN entre le 1er octobre et le 1er novembre vers Rzeszów, la ville polonaise qui a l’aéroport le plus proche de la frontière ukrainienne. On voit que la plus grande partie des livraisons d’armes vient de Londres. Sans doute les armes américaines transitent-elles par la Grande-Bretagne. On voit aussi que le trafic est intense avec l’Italie et avec la Lituanie. Il est quasiment inexistant avec la France. Bien sûr il y a aussi le rail et la route.

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Ilmar Tomusk, le directeur général du Conseil de la langue estonienne, a évoqué hier la nécessité de renforcer la politique linguistique en Estonie. A cause de l’invasion de l’anglais notamment dans les publicités, mais aussi à cause de l’arrivée massive de réfugiés ukrainiens. En Estonie toute autre langue que l’estonien est une langue étrangère, alors que dans le comté du nord-est 72% des habitants sont russophones, et qu’à Narva c’est 95% de la population. Dans l’ensemble du pays 25 à 30% des habitants ont le russe comme langue maternelle. En théorie il faut parler estonien pour trouver un travail, mais le russe fait de la résistance, notamment dans le secteur des services, et les Ukrainiens trouvent facilement un travail dans des entreprises où l’on parle russe, ce qui aggrave le phénomène... Ilmar Tomusk veut une loi pour que ça change, et que les Ukrainiens aient l’obligation de parler estonien au bout d’un an...

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Josep Borrell :

"Nous devons continuer à appliquer les sanctions contre l’économie russe. Nous devons soutenir l’armée ukrainienne, comme nous le faisons. L’Union européenne a déjà alloué 22 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine : 22 milliards d’euros. Et je ne compte pas dans ce chiffre le soutien militaire fourni bilatéralement par les États membres. Je ne compte que les 3 milliards d’euros au titre de la Facilité européenne pour la paix (FEP) et 19 milliards d’euros venant de l’Union européenne et des États membres pour soutenir financièrement et économiquement l’Ukraine."

Commentaires

  • Je peux apporter un témoignage personnel. Me trouvant à Poznan cet été, j'ai croisé à la frontière allemande avec la Pologne, deux convois français transportant par route des chars d'assaut. Le maquillage des véhicules militaires couvrait les chars seulement, mais pas les plaques d'identification sur lesquelles on pouvait même lire ''convoi exceptionnel''. Les convois étaient facilement reconnaissables car le coffrage était rudimentaire. Pas sûr qu'ils soient passés inaperçus par satellite. En revanche, pas de doute à proximité.

  • Bonjour,

    Il s'agissait vraiment de chars de combat ?

    On sait par les actualités que la France a livrés des Caesar et des VAB.

  • @Jan
    Les canons automoteurs TRF1 livrés à l'Ukraine ressemblent à des chars sur roues. Et si le camouflage ne laisse voir que le canon.....

  • - Quelle est l'autorité en ces matières d'un J. Borrell ?
    Les chefs d'états et gouvernements ont-ils, à l'unanimité, mandaté la commission européenne pour promouvoir ces discours bellicistes ?
    - Il paraît aussi que le président Robinet (des USA) e serait fâché du manque d'expressions de gratitude de la part du célèbre pianiste à queue de Kiev.
    Comme quoi le bon sens lui manque.
    Il faudrait remercier les USA (et les autres) de la bonté qu'ils ont de permettre (et d'imposer) aux Ukronazis de se battre avec de beaux nouveaux outils ?
    Mon Dieu, qué bounheur !

  • Vrai. Depuis le 24 février, matin et soir, parfois la nuit les avions ne cessent de passer est-ouest au-dessus de mon domicile sans discontinuer. Sans compter les épandages chimiques, mais moins systématiquement depuis ....ils doivent assurer le trafic aérien, bien évidemment !
    AUSSI :
    J'adore l'incohérence devenue une seconde nature chez les européistes de tous poils, d'un côté les ukrainiens qui arrivent parlant quasi toujours le russe, puisque l'ukrainien fut promue comme langue il y a moins d'un siècle et simili modo que cette même Ukraine à défendre, interdire le parler russe, l'ėradiquer en Estonie. Je crois que, des trois pays baltes, seule la Lituanie n'a pas une majorité russe !

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