Piotr Vroublevsky, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Ukraine au Kazakhstan, interrogé par un blogueur sur les objectifs de Kiev :
« Que puis-je dire... Nous essayons d’en tuer autant que possible… Plus nous tuons de Russes maintenant, moins nos enfants auront à en tuer. C'est tout. »
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a réagi : « Seul un ambassadeur d'un régime terroriste peut dire de telles choses. Les nazis de Kiev tuent des gens depuis huit ans en silence et accusent Moscou de tout, mais maintenant ils parlent ouvertement de leurs plans de nettoyage ethnique. » Elle a souligné que Piotr Vroublevsky avait non seulement violé « les règles et l'éthique diplomatiques élémentaires », mais aussi le Code pénal de la République du Kazakhstan, en vertu duquel une personne peut encourir jusqu'à 7 ans de prison pour « incitation à la haine sociale, ethnique, tribale, raciale, de classe ou religieuse ». Le chef du Comité d'enquête russe Alexandre Bastrykine a chargé l'administration centrale de donner une évaluation juridique des déclarations de Piotr Vroublevsky et de l’implication des participants à la vidéo.
De son côté, le ministère kazakh des Affaires étrangères a convoqué Piotr Vroublevsky afin d'exprimer des « protestations » contre ses propos, soulignant que de telles déclarations sont inacceptables et incompatibles avec les activités d’un ambassadeur d'un Etat étranger.
L'Assemblée du Kazakhstan a également fermement condamné les propos de l'ambassadeur.
Il n’y a eu aucune réaction du gouvernement ukrainien… Un « silence expressif », comme dit Maria Zakharova.
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A ce propos, les médias antirusses répètent à l’envi que Darya Douguine traitait les Ukrainiens de sous-hommes qu’il fallait exterminer : elle en appelait à un génocide. C’est évidemment une immonde calomnie. La vidéo incriminée (de la télévision russe) est visible par tout le monde. Par exemple ici (traduction anglaise littérale ici).
Darya Douguine parlait spécifiquement des crimes de guerre ukrainiens dans le Donbass. Elle qualifiait les gens qui ont commis ces horreurs de sous-hommes en raison de leur idéologie inhumaine, et demandait que des tribunaux soient créés à Donetsk et à Marioupol, dans toutes les villes, comme à La Haye, pour juger ces gens-là. Rien à voir avec un appel à un génocide contre un peuple de sous-hommes…
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Ivan Souchko, le chef de l'administration de Mykhailivka (région de Zaporijjia), a été tué ce matin par une bombe placée sous le siège de sa voiture. Comme Darya Douguine. Oui, l'Ukraine est terroriste.
Commentaires
Avec l'appel à quitter l'Ukraine adressé aux ressortissants étatsuniens, on a le sentiment ou le pressentiment que l'assassinat de Darya Douguine est sur le point de faire basculer ce conflit dans une nouvelle phase. Un attentat sous faux drapeau ?
Il n'y a pas besoin d'être un hétérosexuel militant pour préférer le discours de Darya Douguine ou celui d'Anne-Laure Bonnel aux vociférations haineuses de Zelensky ou aux chuintements hypocrites d'Emmanuel de la Manchette.
"sous-hommes", un qualificatif très savoureux venant d'un vieux breton insignifiant qui regrette de ne pas avoir pu faire carrière au PCF
Mdr pour la recontextualisation qui confirme qu'elle traite les ukrainiens de sous-hommes. Du reste Poutine ne l'a pas attendue pour ne pas respecter le droit international sur le traitement des prisonniers. Normal c'est un crime de se défendre donc ça relève de la justice.
Un commentaire sur les mensonges du fsb sur la mort de dougina ?
Tu pleurais moins pour les victimes de boutcha sinon, le sale bolcho. Curieux.
Que les russes fassent la loi, c’est eux les + forts, mais qu’en plus y veuillent faire la morale aux autres …! Une fois les bornes franchies, il n’y a + de limites
"Oui, l'Ukraine est terroriste."
Comme le furent l'IRA, le FLB ou un certain nombre de résistants français de tous bords, comme l'homonyme de l'auteur de ce blog....
Lorsqu'une armée envahit un pays voisin, elle et ses supplétifs locaux ne reçoivent pas que des fleurs... C'est une réalité vieille comme la guerre.
C'est pourquoi il fallait assassiner l'abbé Perrot... C'est pourquoi plusieurs hobereaux autour de Quimper furent tués par la "Résistance", leur seul crime étant d'avoir vu leur château réquisitionné par l'armée allemande...
Même si l'on se met à justifier cela, il reste que la situation n'a aucun rapport. Je ne sache pas que Quimper ait été créée de toutes pièces par un roi de Prusse au XVIIIe siècle qu'on y parlât allemand, et que sa cathédrale soit un sanctuaire de l'Eglise d'Allemagne. Car Marioupol, Mélitopol, Kherson, Odessa, Sébastopol, Symphéropol, etc., ont été fondées par Catherine II, on y parle russe et les cathédrales et monastères sont du patriarcat de Moscou.
En fait, ce qui m'étonne grandement est de voir des militants anticommunistes considérer comme sacrée et intangible une frontière dessinée par les bolcheviques et qui n'était qu'une division administrative de l'Union soviétique.
Il faut être d'une singulière mauvaise foi pour invectiver les personnes qui sur ce blog n'ont pas pris le parti des Macron, Zelensky et autre Biden. Le bolchevisme 2.0, il est chez ces voyous et pas chez Poutine.
Il n'empêche qu'il doit y avoir un espace pour la nuance, je le dis pour Mabul et quelques autres qui traitent de trotskystes ou de je ne sais quoi tous ceux qui ne sont pas à plat-ventre devant un chef d'Etat étranger dont la guerre n'est évidemment pas celle d'un nationaliste catholique français.
Poutine n'est pas un deus ex machina. Nous n'avons rien à en espérer. C'est à la France de Clovis, de saint Louis et de Jeanne d'Arc d'être la lumière des nations. Le seul rôle que Poutine pourrait jouer là-dedans est indirect et passe par un désastre universel.
"En fait, ce qui m'étonne grandement est de voir des militants anticommunistes considérer comme sacrée et intangible une frontière dessinée par les bolcheviques et qui n'était qu'une division administrative de l'Union soviétique."
Aïe! Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Bernard Antony. Comme si refuser de soutenir l'ennemi des Russes (quelqu'il fût) c'était renier le combat de sa jeunesse.