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Hyacinthe et Philomène

Aujourd’hui c’est en certains endroits la fête de sainte Philomène. Je trouve sur Facebook cette jolie histoire (ou plutôt on me l'envoie, merci à Papas Piergiogio de Palazzo Adriano).

Ils vivaient dans une petite ville du sud de l’Italie, Giacinto et Filomena. Il était instituteur et elle était sage-femme. Ils étaient tous deux d'un âge avancé et vivaient en harmonie. Ils n'avaient pas eu d'enfants et se réconfortaient mutuellement. Leur amour était resté aussi intact qu'il l'était 50 ans auparavant, lorsqu'ils s’étaient mariés devant le prêtre sous les bombardements. Ils menaient une vie simple et, quand ils le pouvaient, ils aidaient les personnes dans le besoin. Personne ne s’en retournait les mains vides après avoir frappé à leur porte. Filomena était en bonne santé mais Giacinto était plein de courbatures et de rhumatismes. Ils sortaient ensemble et avaient un rendez-vous quotidien avec le Seigneur. Chaud, froid, pluie, neige, ce n'était pas important. Rien ne les dissuaderait d'aller à la Sainte Messe. Ils avaient eu la joie de connaître personnellement Don Dolindo Ruotolo, qui les avait accueillis comme des enfants spirituels. De temps en temps, lorsque leurs obligations professionnelles le leur permettaient, ils se rendaient à Naples pour le rencontrer. Le père Dolindo les recevait Via Salvator Rosa, dans le quartier d'Avvocata. Chaque réunion était comme un cours d'exercices spirituels. Giacinto et Filomena rentreraient chez eux heureux et satisfaits. Leur foi était simple et très attentive à leur prochain, réservée et sans ostentation. Lorsque le père Dolindo est décédé en 1970, le couple s'est senti orphelin. Les années ont passé, ils se sont tous deux retirés et ont vécu dans l'humilité et le respect mutuel. Un jour, Filomena, qui était en bonne santé, a soudainement eu une attaque. Le traitement des médecins n'a servi à rien ; Filomena est restée immobilisée dans son lit, incapable de prononcer un mot. Giacinto ne perdit pas courage et appela un neveu pour l'accompagner à Naples, laissant sa femme aux soins de sa sœur bien-aimée. Arrivés à Naples, ils se rendirent à l'église San Giuseppe dei Vecchi, où Don Dolindo est enterré. Lorsqu'ils entrèrent dans l'église, Giacinto s'agenouilla devant le tombeau et dit : « Cher Don Dolindo, tu as dit : “Venez frapper sur mon tombeau... je vous répondrai ”. Voici que je suis venu chez toi, comme autrefois, pour frapper trois fois et demander la guérison de Filomena qui t’a tant aimé. » Après avoir prié avec foi, il prit un mouchoir et caressa le marbre de la tombe. Le neveu dut se battre pour faire sortir Giacinto de l'église. Lorsque Giacinto arriva à la maison, il se rendit immédiatement dans la chambre pour apporter le mouchoir à Filomena, et quelle ne fut pas sa surprise de la trouver assise sur le lit en train de rire. Giacinto serra sa femme dans ses bras, plein d'émotion, puis demanda : « Mon amour, pourquoi ris-tu ? » Filomena répondit : « Don Dolindo est venu, m'a apporté le mouchoir et m'a guérie, puis il a dit : « Je suis arrivé avant Giacinto ! ». Son mari mit la main dans sa poche et le mouchoir n'y était pas. Filomena sourit, montra le mouchoir et dit : « C’est ça que tu cherches ? » C'est son neveu, une personne digne de confiance et un avocat très respecté, qui m'a raconté cette histoire qu'il avait vécue en tant que témoin oculaire, ayant été présent sur les lieux.

Frère Luigi Maria Gioioso

(Don Dolindo Ruotolo, 1882-1970, était très connu à Naples. L’enquête diocésaine en vue de sa béatification est en cours. Il disait en effet : « Venez sur ma tombe et je vous répondrai. » Et le saint Padre Pio disait aux Napolitains qui venaient le voir : « Pourquoi venez-vous ici alors que vous avez un saint chez vous, Don Ruotolo ! »)

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Commentaires

  • Belle histoire et magnifique photographie.

  • On sent le personnage : foutez-moi donc la paix avec votre Kodak ! Vous viendrez me voir quand je serai mort ! Saint-simonien en diable !

  • Je parle du duc, bien sûr, le plus grand écrivain de la plus noble langue, pas de l'ignoble comte qui était son cousin éloigné et l'eût rendu malade.

  • Très connu et prié en Pologne depuis une dizaine d'années. Nombreux livres sont été édités à son dujet: recueils de prières, biographies, méditations... Des pèlerinage à Naples ont été également organisé avant la crise. Pourvu que sa sainte vie et ses œuvres méditations ( il a écrit très nombreux livres par exemple sur Marie qui semblerait ette un chef œuvre mais tjr pas traduit de l'italien ni même édité en Italie) soient connus de tous les Catholiques. Il fut persécuté par l'Eglise pdt nombreux années, interdit de dire la Messes... pourtant il resta obéissanta Saint Père et calme, priant et offrant ses souffrances.

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