L’archevêque de Chicago le cardinal Blase Cupich, très défavorablement connu sur tous les sujets, a publié un décret obligeant tous les prêtres et tous les employés du diocèse à être « vaccinés » dans les cinq semaines après l’approbation définitive « d’au moins un des trois vaccins » par la FDA. Selon les rumeurs, la FDA pourrait donner son approbation définitive au « vaccin » de Pfizer lundi prochain.
Cupich entend donc ne pas perdre un seul jour de dictature. Et comme il est l’âme damnée de François aux Etats-Unis, d’autres évêques suivront le mouvement…
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Les évêques du Costa Rica avaient immédiatement mis en œuvre le motu proprio de François sur la messe en interdisant purement et simplement toute messe de saint Pie V sur le territoire. Dans le diocèse d’Alajuela, un prêtre qui disait la messe traditionnelle s’est mis à dire la messe de Paul VI ad orientem, tout en entreprenant une discussion avec l’évêque. S’en est suivi un décret de l’évêque : non seulement l’utilisation des livres liturgiques d’avant 1969 est interdite, mais il est interdit également d’utiliser le missel de Paul VI en latin et de célébrer ad orientem. Le prêtre a fait appel de ce si évident abus de pouvoir. Il y a eu alors un nouveau décret, indiquant que le seul missel autorisé est celui de la conférence épiscopale en espagnol (sans autre précision), et que l’argument du groupe de fidèles qui demande l’ancienne liturgie ne tient pas, puisque ce groupe n’existait pas en 1969. Sic. Le prêtre a voulu faire un deuxième appel. Il a été suspendu et renvoyé dans sa famille, avec interdiction de célébrer la messe.
Commentaires
La dernière sanction n'est pas disciplinaire mais pénale. C'est la suspense, réservée aux clercs. Le recours est donc non seulement possible mais suspensif (c.1353). L'information canonique nécessaire est à délivrer d'urgence à ce prêtre.
De plus, j'apprends que le prêtre en question s'est vu infliger la sanction administrative de révocation comme curé. Là encore, le recours est suspensif, cette fois en droit administratif. Enfin, je ne vois en aucun cas l'amour de l'Eglise commander de ne pas recourir contre des actes administratifs particuliers des autorités ecclésiastiques, alors que ces procédures ont été établies par l'Eglise pour y faire respecter l'égalité fondamentale des fidèles (c.208) et y faire cesser les abus. Voir synode de 1967 sur la révision du CIC, point n.7. Un amour de l'Eglise qui ne prend pas en compte la justice est-il catholique ? Vaste sujet. Et vive Paul VI, fondateur de la 2e section du tribunal de la Signature apostolique chargée des procès contentieux administratifs, ceci en 1968 !
De plus, j'apprends que le prêtre en question s'est vu infliger la sanction administrative de révocation comme curé. Là encore, le recours est suspensif, cette fois en droit administratif. Enfin, je ne vois en aucun cas l'amour de l'Eglise commander de ne pas recourir contre des actes administratifs particuliers des autorités ecclésiastiques, alors que ces procédures ont été établies par l'Eglise pour y faire respecter l'égalité fondamentale des fidèles (c.208) et y faire cesser les abus. Voir synode de 1967 sur la révision du CIC, point n.7. Un amour de l'Eglise qui ne prend pas en compte la justice est-il catholique ? Vaste sujet. Et vive Paul VI, fondateur de la 2e section du tribunal de la Signature apostolique chargée des procès contentieux administratifs, ceci en 1968 !
Enfin, et pardonnez-moi le doublet précédent, on peut traduire les lois et décrets particuliers diocésains devant le Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs (CPTL). Moralité : que les usagers de l'usage liturgique plus ancien (dont je ne suis pas, mais seulement de fait) et les prêtres indûment inquiétés pour cette raison s'entourent de bons avocats ecclésiastiques formés à la procédure actuelle, issue du CIC de 1983. Qu'ils s'entourent de bons praticiens du droit canonique, à la fois doués d'un bel amour de l'Eglise et sans aucun état d'âme.