Demain c’est à Paris la « Marche des fiertés » (la première des fiertés étant de touiller la merde avec son sexe dans le cul de l’autre, pardon pour la grossièreté mais il faut quelquefois rappeler de quoi on parle). A priori c’est une franche gaieté où tous les genres sont à la fête. Mais il y a des trublions. Le collectif Qitoko « appelle à un cortège mené par des personnes queers et trans racisées » (donc interdit aux blancs), « contre l’homonationalisme », qui « se placera en tête du cortège ». « Contre l'Inter-LGBT qui prétend effacer notre existence et nous crache au visage, contre la Mairie de Paris et Anne Hidalgo, contre le Gouvernement raciste, contre la Police assassine qui s'infiltre dans nos espaces, contre les partis néo-libéraux cachés derrière un vernis inclusif, nous nous révoltons. »
Et pourtant, à la fête de la musique à l'Elysée, c'était bien des queers racisés, non ?
Ça devient compliqué… C’était plus simple au fond quand mes voisines, il y a quelques années, s’affichaient « gouines » mais n’allaient pas à la gay pride parce que « à la gay pride y a que des pédés »…
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A Montréal (Canada) le Théâtre du Nouveau Monde (TNM), institution nationale de langue française, a produit un spectacle dans lequel une chanteuse interprète des chants d’esclaves. Un spectacle évidemment hyper politiquement correct, de repentance et d’hommage etc. Mais la chanteuse est blanche. Et un groupe d’antifascistes-antiracistes-décolonialistes est venu manifester devant le théâtre, protestant, en anglais, contre cette appropriation inacceptable, ce vol de la culture noire par les blancs. La plupart des manifestants étaient blancs ; ils tentaient d’empêcher les spectateurs d’entrer. Une noire qui voulait voir le spectacle s’est fait traiter de « suprémaciste blanche » par une manifestante pourtant non racisée...
Commentaires
Ba za kitoko te.
Ba za kabakata complexés.
=
Ils ne sont pas beaux.
Ils complexés à fond la caisse.
Hihihi ! J'ai lu quelque part que "Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté..."
Bien vu
les anciens Romains, qui apparemment apréciaient moins ce genre d'exercice qu'on le prétend généralement, se contentaient de dire "aller à la rencontre du dernier repas", ce qui ne pouvait effaroucher personne
au cours de l'un de mes passages à Paris, j'ai eu l'occasion de voir passer ce spectacle qui m'a semblé être dans la tradition de la "Cage aux Folles"; il est anormal qu'on bloque la circulation pour si peu
j'ai quand même pu y remarquer que les pédé de la race qui n'existe pas avaient leur char à eux : on ne va donc pas se mélanger avec un goy, même pour ça
en revanche, j'ai vu quelque chose de trés triste : sur un autre char, un gamin qui ne devait pas avoir 20 ans, torse nu et assez viril d'allure par ailleurs, qui avait de trés beaux seins de femme, purement silicones vraisemblablement; il devrait y avoir des mesures à prendre contre ce massacre
j'ai bien ri au sujet des fiertés
Livre de la Sagesse... lyonnaise : "Quand on voit c'qu'on voit et qu'on entend c'qu'on entend, eh ben on a bien raison d'penser c'qu'on pense !"
Moi aussi j'ai bien ri en lisant votre description de ce en quoi consiste exactement "la première des fiertés" !
Merci pour votre article repris en commentaire - bas de page - avant IVB, ( Interruption Volontaire de Blog ) ;
A l’aimable attention de nos lecteurs [ MAJ 29/06 + ADDENDUM 14 h 00 ]
http://cril17.eu/a-laimable-attention-de-nos-lecteurs-maj-29-06#comment-101882
On peut tout de même apprécier l'initiative d'Hidalgo d'avoir laissé des passages piétons aux couleurs LGBT. Cela permet de piétiner ces couleurs sans qu'un agent vous sanctionne pour homophobie.
Pas mal vu...
Et même le très officiel "La Croix" fait de la publicité pour cette journée : https://www.la-croix.com/Religion/A-Paris-celebration-oecumenique-preparer-Marche-Fiertes-2018-06-29-1200951272?from_univers=lacroix
Il devient indispensable de poser une taxonomie LGBTQ+, la situation se complique un peu plus chaque jour.
La société (ou plutôt une petite partie, chez moi tout est normal) se fragmente en une multitude de communautés se rejetant, comme vivrensemble, c'est une réussite !
Ils semblent tous très malheureux.
Comment réussir sa vie...
C'est comme pour les guerres de gangs: tant qu'ils se battent entre eux, ils nous f... la paix.!
Allons, allons. L'on pédale à Paris. Suivez le marquage au sol tout en ayant la "tête" ailleurs. C'est une cité de lumières, même en absence de lumière à tous les étages. Pire qu'un paradoxe, c'est un défi.