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Au Népal

Le Parlement du Népal a approuvé le nouveau code pénal. Il entrera en vigueur en août 2018.

Il stipule que quiconque sera pris en flagrant délit de prosélytisme ou de déstabiliser une caste, un groupe ethnique ou une communauté quant à la religion, sera passible d’une peine de prison allant jusqu’à cinq ans.

Cela s’applique à tous les citoyens et aux étrangers, y compris aux... missionnaires.

Dans un déni qui vaut tous les aveux, le ministre de la Justice a déclaré que la loi « s’applique également aux hindous et aux bouddhistes parmi d’autres, elle ne vise donc pas seulement les chrétiens ».

Dans un pays où 80% de la population est hindoue et où le christianisme se répand, il est bien évident que ce sont les seuls chrétiens qui sont visés.

Cette loi ressemble à celles qui sont en vigueur dans plusieurs Etats de l’Inde « contre les conversions forcées ». Les extrémistes hindous s’en servent pour faire la chasse aux chrétiens et les accuser de « conversions forcées » pour de simples entretiens ou distributions de livres religieux. Après avoir été battus par les hindous, les chrétiens sont relaxés. Mais la loi du Népal va a priori plus loin puisque la distribution de textes religieux, ou le simple fait pour un prêtre de répondre à des questions, peut être condamnée comme du prosélytisme.

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