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On aura vraiment tout vu : Martin Schulz éditorialiste de l’Osservatore Romano…

En avril 2006, René van der Linden, qui avait été élu l’année précédente président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (élu à l’unanimité, ces institutions étant le nec plus ultra de la démocratie), avait invité Benoît XVI à Strasbourg. Invitation acceptée par le pape, mais qui fut sans lendemain…

L’année suivante, Hans-Gert Pöttering, qui était alors le demi-président de droite du Parlement européen (puisque la gauche et la droite libérale se partagent la présidence : un demi-mandat chacune, quel que soit le résultat des élections, c’est le nec plus ultra de la démocratie), avait invité Benoît XVI à Strasbourg. La gauche avait hautement protesté, et exigé que si le pape venait il devrait répondre aux questions des parlementaires pour « se justifier lui et sa politique ». Donc la visite de Benoît XVI fut annulée.

Mais ça c’était avant. Avec François tout est changé. C’est le demi-président de gauche du Parlement européen, Martin Schulz (du temps de Benoît XVI, il était président du groupe socialiste) qui a invité François. Et c’est l’enthousiasme général (en dehors de quelques râleurs professionnels très minoritaires). L’enthousiasme est tel que l’Osservatore Romano a demandé à Martin Schulz d’écrire l’éditorial du journal, la veille de la visite du pape aux institutions européennes.

Voici donc en une du journal du Vatican un texte reflétant la position du Saint-Siège (c’est cela, un éditorial), signé par un politicien qui ne croit en rien, sinon à un système européen qui lui permet de vivre comme un pacha.

Or ce texte reflète effectivement la position du Saint-Siège, si l’on entend par là les idées du pape actuel, puisqu’il n’est qu’un plagiat – ou une parodie ? – du discours quasi quotidien de François sur les périphéries.

J’imagine sans mal que le nègre de Martin Schulz a dû s’amuser à écrire cette pochade. Mais c’est indigne de l’Eglise catholique.

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Commentaires

  • "Mais c’est indigne de l’Eglise catholique."

    Vous avez dit "Eglise catholique"? OU? Au Vatican!?

  • Je vous vraiment qu'on me dise d'où vient ce mot de "périphéries" que François Ier utilise si souvent, et qui "sent" beaucoup plus la plus plate sociologie que la saine théologie. D'ailleurs, personnellement, je le trouve peu compréhensible- même par l'homme de la rue- qu'un autre terme plus adéquat. C'est une abstraction bizarre, un terme équivoque qui semble se perdre dans les confins de l'indéfini.. C'est de plus un "idiotisme de langage" d'autant plus lassant qu'il est repris par tous les courtisans et les thuriféraires, médiatiques ou autres, de François. Où, dans les Evangiles, un tel mot est-il utilisé? Nulle part, et cette simple remarque devrait faire réfléchir.

  • Erratum: il faut lire: "Je voudrais vraiment..."

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