Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mémoire de l’abbé Perrot

Le 12 décembre prochain, fête de saint Corentin, sera le 70e anniversaire de l’assassinat de l’abbé Yann-Vari Perrot, recteur de Scrignac et fondateur du Bleun Brug.

Il avait dit qu’un jour on le retrouverait mort en revenant d’une de ses chapelles, et qu’il voudrait mourir en disant son chapelet, ou sur le chemin en accomplissant son devoir de prêtre, comme le dernier recteur de Koat-Kéo tué par la révolution… Le 12 décembre 1943 tout cela fut accompli à la lettre.

Dans une série de six articles sur le blog Ar Gedour, L'abbé Perrot, un témoin pour notre temps, Youenn Caouissin (fils du secrétaire de l’abbé Perrot), retrace divers aspects de la vie et de l’œuvre du prêtre, insistant précisément sur « l’homme de Dieu », sans négliger pour autant le militant breton.

Cette précise et émouvante évocation remet quelques pendules à l’heure et rendu justice à celui qui restera comme l’une des grandes et authentiques personnalités de l’histoire de la Bretagne.

Chapitre 1 : L'abbé Perrot contre toutes les idéologies ; Feiz ha Breiz, les deux identités de la Bretagne

Chapitre 2 : L'abbé Perrot et la langue bretonne

Chapitre 3 : Le patriotisme de l'abbé Perrot

Chapitre 4 : Le restaurateur, le bâtisseur

Chapitre 5 : Le rassembleur et le prêtre

Chapitre 6 : Sa dernière messe ; vers le martyre

L'assassinat YVP.jpg

Commentaires

  • Merci Yves de rappeler cette grande figure de la Bretagne au XXème siècle.

  • L'Abbé Perrot ? Cet individu qui citait Thomas d'Aquin pour justifier la persécution des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

  • comme quoi la reductio ad hitlerum marche toujours

  • Merci Doudal de mettre en ligne ce site en rappelant la grande figure de l'abbé Perrot assassiné par les rouges.
    La langue bretonne est un trésor.

  • A l'attention de "l'hérétique" : vous parlez ici d'un article EN BRETON qui a été publié dans le Feiz ha Breiz de décembre 1940. J'imagine que vous l'avez lu pour en parler.

    Non ?

    Dommage car, s'il est vrai qu'il aurait dû éviter un tel article de par la situation de l'époque et de par la mauvaise foi dont certains sont champions, vous auriez pu lire qu'il a cité le duc Jean V et Saint Thomas d'Aquin, certes, mais ne justifie en rien la persécution des Juifs. Les sites internets divers traduisent "Setu dres_ ar pez a glasker ober d'ezo adarre breman, eun tamm, e holl broiou an Europ .. " par « Voilà ce que nous devons à nouveau faire d'eux à présent, un peu dans tous les pays d'Europe ». Or la traduction exacte est : "voilà précisément ce qu'on tente de leur faire à nouveau maintenant, sans exception, dans tous les pays d'Europe."

    Ceux qui sont de mauvaise foi et tentent de faire passer l'abbé pour un collabo liront la traduction N°1, qui est donc erronée. Les autres, de manière objective, verront qu'il s'agit dans la traduction N°2 (donc la vraie) d' une constatation d'un fait actuel (à cette époque) et dont les racines sont antérieures (et il l'illustre clairement par les documents sus-cités de Jean V et de Thomas d'Aquin).

    Nous pensons que ce texte maladroit n'aurait jamais dû être publié, qui plus est à une période où l'antisémitisme était exacerbé, à droite comme à gauche, en France.

    Mais parce que trop de mauvaise foi existe dans l'histoire officielle, il convient de remettre les pendules à l'heure : nous le répétons, il n'y a pas de justification mais une constatation sur ce dont les Juifs étaient encore victimes. Ainsi, pour comprendre ce texte , il convient de reprendre le contexte de l'époque et le personnage même de l'abbé, annihilant de fait toute accusation ou légende urbaine à son sujet.


    Qui a intérêt à faire passer l'abbé pour ce qu'il n'était pas ? Là est la véritable question !

  • L'abbé PERROT est et restera une figure emblématique
    de la spiritualité et de la culture bretonne (FEIZ HA BREIZ).
    Les deniers événements en Bretagne sont la preuve
    de son côté visionnaire.
    Son humilité et son sens du devoir religieux font de lui
    un saint et par sa mort tragique un martyr.

  • La force du dessin est de montrer l'enfant.

    L'enfant aurait pu être touché par une "balle perdue" et de toutes les façons il restera atrocement marqué par ce spectacle.

    Ils ont assassiné l'abbé Perrot sous les yeux d'un gosse. Il ne respectent même pas l'enfance. Maintenant, ils donnent des leçons de morale. Quelle impudence !

    Je pense en effet que l'abbé Perrot fut un martyr, comme des milliers et des milliers de personnes de cette époque, canonisées ou non.

  • Il est vrai que son enfant de cœur a subi un choc émotionnel
    terrible le jour de l'assassinat de l'abbé PERROT, cet enfant
    aurait pu subir le même sort que notre cher Abbé, il a survécu
    à son curé une bonne soixantaine d'années, sous sa protection
    spirituel.
    L'abbé Perrot a été l'un des premiers en Bretagne a dénoncé le
    massacre de KATYN, il en a payé de sa vie.
    Les communistes et les socialistes demeurent les plus fervents
    opposants à l'évangile de Jésus-Christ, la destruction de la famille
    (le mariage pour tous et la loi famille en préparation)
    et la culture de la mort en sont leur programme ( futur loi sur la fin de vie).
    Notre abbé Perrot doit être heureux que nous pensions à lui
    dans ses périodes troubles que vivent notre pays.
    Demandons lui dans nos prières de nous accompagner spirituellement dans notre combat idéologique.

  • "enfant de chœur".

  • Donc Kaledvoulc'h nie, si je comprends bien, la connivence du mouvement identitaire breton avec les autorités allemandes pendant l'Occupation ? Puisque cet abbé Perrot, il me semble, est une des figures de ce mouvement identitaire (donc anticatholique).

  • Nous sommes submergés par la propagande communiste. C'est la vôtre monsieur Lapinos, rien d'étonnant que vous veniez à la défendre.

    D'ailleurs la propagande communiste n'a fait que prendre le relai de celle anti-catholique née dans les pays du nord de l'Europe et diffusée partout à partir du XVIIIe siècle (Alexandre VI Borgia, l'Inquisition, les croisades, Galilée etc.)

    Aujourd'hui nous avons la fausse affaire des insultes prétendument proférées à l'encontre de madame Taubira (entre autres)...

  • Le meilleur moyen d'éviter la propagande est d'être chrétien. Je pose une question à propos de cet abbé Perrot : fait-il, oui ou non, l'apologie de la patrie ou de l'identité bretonne ? Si c'est le cas, cela relève de la propagande et de tout ce qui peut entraîner une fausse représentation de dieu.

    Si je fais le rapprochement de Marx et du christianisme, c'est pour la raison que Marx a contribué à anéantir l'idée d'un lien entre le christianisme et "la religion des élites occidentales", formidable entreprise de fornication, c'est-à-dire de détournement de la parole divine au profit de l'ambition d'une caste.
    On peut sans doute rapprocher Marx de Luther, cependant résumer l'histoire européenne à un affrontement entre les nations catholiques et les nations protestantes n'a aucun sens.

  • Vous pouvez peut-être aller baver ailleurs, maintenant, contre l'abbé Perrot, contre Benoît XVI, contre les Allemands en général (comme si ça existait), contre toutes vos têtes de turc. Pour aujourd'hui ça suffit. Merci.

Les commentaires sont fermés.