Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Prosélytisme musulman

Extraits du portrait de Berkane Maklouf, dans Le Point

Ce Clermontois d'adoption arrivé de Nevers il y a quelques années, toxicomane notoirement connu des services de police pour des faits de violence et d'usage de drogue, s'était installé avec Cécile Bourgeon, à Clermont-Ferrand, près du parc Montjuzet, devenu le théâtre sordide de leur mythomanie.

À la simple évocation de son nom, le voisinage lève les yeux au ciel. Peu parlent, encore traumatisés par le macabre dénouement de la disparition de Fiona. Des connaissances le traitent de « poubelle à drogues ». « La pire des racailles ! Il s’est fait virer d’ici, assure un habitant. Dès qu’on a appris qu’il était dans l’affaire de la petite, on s’est douté qu’il y était pour quelque chose. »

Maklouf, qui ne travaillait pas, avait pourtant gardé un petit studio dans le quartier, sorte de base de repli pour ses petits trafics en tout genre. La récente installation du couple à Perpignan « pour se rapprocher de la maman de Cécile Bourgeon » aura été de courte durée. Pourtant, dès son arrivée, le beau-père de Fiona aurait tout de suite cherché à se mettre en contact avec des dealers du quartier pour se procurer sa drogue quotidienne.

Du côté des enquêteurs, son profil a tout de suite été au centre des investigations. « Dès le début de l’affaire, nous avons privilégié la piste familiale. Nous les avons placés sur écoutes téléphoniques. L’enquête nous a conduits dans les milieux toxicomanes de Clermont-Ferrand, qu’ils fréquentaient assidûment, commente le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennes, qui livre même une « anecdote » : « Nous avons découvert que le couple achetait et consommait sa drogue en compagnie des deux enfants, Fiona et sa petite soeur Éva. »

Même le père biologique des enfants, Nicolas Chafoulais, 28 ans, n’avait plus aucun droit de regard sur ses filles qui vivaient avec le couple. « C’est simple, je n’arrivais plus à avoir mon ex au téléphone, raconte-t-il. C’était toujours lui qui décrochait. Il m’interdisait de parler à mes enfants. C’était toujours des insultes. »

Amant jaloux et possessif, le beau-père de Fiona poussait aussi sa compagne à se convertir à l’islam.

Commentaires

  • Il faut être sans faiblesse vis à vis des drogués,aucune indulgence,idem pour les alcooliques et les fumeurs.

  • Bel exemple d'integration

  • Pour un musulman qui veut convertir sa femme, je me demande si la drogue c'est hallal ?? !!! ....

Les commentaires sont fermés.