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Erdogan écrit l’histoire

Le 29 mai est chaque année jour de fête et de célébrations nationales en Turquie : c’est l’anniversaire de la prise de Constantinople et du massacre de sa population chrétienne par les Ottomans, le 29 mai 1453.

Parmi les événements du 29 mai 2013, la pose de la première pierre (ou plutôt la première coulée de ciment) d’un troisième pont à Istanbul pour une nouvelle autoroute traversant le Bosphore.

Avec la conquête de Constantinople, les musulmans ottomans avaient ouvert la voie à un « âge des lumières » (sic), et « aujourd’hui encore nous écrivons l’histoire », a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

Tandis que le président Abdullah Güll indiquait que le pont porterait le nom de Sélim Ier Yavuz, le premier Ottoman à porter le titre de calife, et qui fit donc d’Istanbul le centre du califat.

« Selim Yavuz meurt le 20 septembre 1520 d'un cancer à cinquante ans alors qu'il prépare une expédition contre l'île de Rhodes. Il laisse à son fils Süleyman, futur Soliman le Magnifique, un empire en pleine expansion qui s'étend sur l'Europe, l'Asie et l'Afrique. » (Wikipedia)

Commentaires

  • Les musulmans sont très friands d'un passé mythologique, il n'hésite d'ailleurs pas à reprendre à leur compte toutes les légendes noires de l’Église, tant que c'est bon pour l'islam, ne pas se priver. Le passé pré-islamique des pays musulmans ne doit pas être non plus conservé pour sa valeur archéologique mais effacé car considéré comme une offense à l'islam.

  • Ce la ne va pas aussi bien que ça pour Erdogan et son parti islamiste,voire les émeutes actuelles;les dictatures qu'elles soient franc-maçonnes comme en France ou islamistes comme en Turquie ne durent qu'un temps.
    Et la Turquie est un pays fracturé avec des dossiers comme celui des Kurdes qu'elle est bien incapable de résoudre.

  • n'exagérons rien : les habitants chrétiens de Constantinople n'ont pas tous été massacrés : beaucoup ont été déportés et réduits en esclavage
    de toute façon, les Turcs, peuplade nomade d'Asie Centrale arrivée en Asie Mineure au XIième siècle, n'ont pas à se réclamer de l'Empire romain d'Orient qu'ils ont détruit
    ils en ont fait disparaitre les dernières traces sous le sinistre Atatürk (n'étai-il pas franc-maçon) en expulsant quelques millions de Grecs qui vivaient encore sur la terre de leurs ancêtres; pour les Arméniens, le travail avait déjà été fait par le régime précédent, d'une façon encore plus radicale; pour les Assyriens, le travail est toujours en cours, mais presque achevé

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