On sait que la violence est endémique dans les pays d’Amérique latine, et qu’elle atteint de façon permanente des sommets dans l’horreur au Mexique (où l’on a appris récemment que plus de 30.000 enfants de mois de 15 ans meurent de mort violente chaque année). Au Brésil, la violence ne cesse pas d’augmenter également. Y compris, ou d’abord, à Sao Paulo. L’archevêque, le cardinal Scherer, a exhorté « toutes les personnes, les familles, les groupes, les communautés et les Paroisses à prier pour la paix dans notre ville ». La violence y a atteint un tel niveau que les écoles ont réduit les heures de cours, de nombreuses lignes de bus ont modifié leurs parcours, les magasins anticipent leurs heures de fermetures, les messes et les réunions en soirée ont été supprimées dans les églises de San Paolo et de la périphérie. En bref, la ville vit selon un couvre-feu sans couvre-feu. Depuis le début de l’année, 90 policiers ont été tués par le « Premier commandement de la capitale », groupe qui opère depuis l’intérieur des prisons et qui gère les divers trafics. Les 3 et 4 novermbre, 26 personnes ont été assassinées, et 20 de plus depuis lors.
(Fides)