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Toujours communistes…

Une commission intergouvernementale de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) a rédigé un projet de Déclaration des droits de l’homme. Mais le Laos veut y apporter de sérieuses limitations. Pour les autorités communistes de Vientiane, l’application des droits universels de l’homme doit prendre en compte « les particularités nationales et régionales », et les mots qui « ne prennent pas en compte les systèmes politiques, économiques et culturels » ne doivent pas y figurer. Du reste, « la sécurité nationale, l’ordre public et la moralité » sont plus importants que les droits des individus pour éviter « le chaos et l’anarchie ». De même, la liberté religieuse doit être définie comme subordonnée aux « lois nationales ».

Le Vietnam soutient la position du Laos, insistant sur le contrôle de la liberté d’opinion et du droit à la liberté de l’information.

Et ces positions sont discrètement soutenues par la Malaisie, ainsi que par la Birmanie, laquelle émet des réserves sur les expressions « minorités ethniques » ou « peuples indigènes » (les dites minorités étant son principal problème…).

En principe, le document déclare que « chacun jouit de ses droits et libertés » sans distinction de « race, couleur, sexe, langue, religion, opinion politique ou autre, origine sociale ou nationale, identité sexuelle,  biens, handicap ou autre statut ». Le sultanat de Brunei et la Malaisie ne veulent pas que soit incluse l’identité sexuelle, et la Thaïlande veut remplacer cette expression par celle, « plus moderne », d’orientation sexuelle…

(Asianews)

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