Voici la traduction du paragraphe concernant la France, dans le baromètre Euro Plus Monitor réalisé par les experts de la banque allemande Berenberg et publié par le groupe d’étude Conseil de Lisbonne.
Il faudrait tirer la sonnette d'alarme pour la France. Parmi les six pays ayant la note AAA au sein de la zone euro, la France se classe de loin au rang le plus bas dans le bilan de santé général. Les résultats sont trop médiocres pour un pays qui veut conserver sa place dans le peloton de tête. En particulier, la France est 13e dans l’indicateur général de santé [économique], juste devant l’Italie (14e) mais légèrement derrière l’Espagne (12e). Pire, nous voyons peu de capacité d’ajustement pour la France, ces deux ou trois dernières années, dans l’indicateur de capacité d’ajustement, où la France arrive en 15e position, derrière la Belgique (14e) et Chypre (13e). Des pays à la santé solide comme l’Allemagne n’ont guère besoin d’ajustement. Mais pour un pays ayant des problèmes de santé significatifs comme la France, le manque de capacité d’ajustement est une source d’inquiétude. Selon la plupart des critères utilisés pour déterminer les progrès dans l’Euro Plus Monitor, la France se retrouve avec des résultats plus proches de l’Espagne et de l’Italie que des autres pays d’Europe ayant le triple A comme l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas. Conserver la position de la France dans le peloton de tête des économies européennes nécessite des réformes significatives, qui dans l’idéal commenceraient avant la prochaine élection présidentielle. Et quiconque remporte cette élection, il y a de grandes chances que son gouvernement n’aura pas d’autre choix que d’adopter immédiatement des réformes impopulaires, - ou de les adopter peu après un nouveau sérieux décalage entre les performances françaises et celles de l’Allemagne. En particulier, la France doit limiter les dépenses de l’Etat, améliorer les perspectives en matière d'éducation, notamment pour sa population d'origine immigrée, et mieux utiliser sa force de travail très qualifiée. La France doit faciliter l’embauche en réduisant le niveau de protection de l’emploi qui favorise ceux qui sont dans la place par rapport à ceux qui cherchent un emploi.
Commentaires
"améliorer les perspectives en matière d'éducation, notamment pour sa population d'origine immigrée".
Le ton est donné. Le niveau de l'enseignement est catastrophique et la France pourra difficilement faire des économies, si elle doit accueillir tous les ans 200 000 nouveaux arrivants légaux et le double de clandestins. Prévoir des écoles pour les enfants de clandestins, des hôpitaux et des maternités pour les accueillir, des médecins... sans parler des logements sociaux à construire, des assistantes sociales, etc. Et ne parlons pas d'autres employés d'autres ministères chargés de certaines missions...
Curieux, très curieux, cette présentation où l'on demande à la fois à la France de moins dépenser mais de revoir d'améliorer les perspectives...enseignement...immigration.
Bon quel est le prochain premier ministre français, qui parle suffisamment bien français chez Goldmann Sachs, pour aller bosser chez les "froggies".