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« Sur le concept du visage du fils de Dieu »

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

Le président du Tribunal de Grande Instance de Paris vient d’autoriser ce jour l’AGRIF à assigner d’heure à heure le Théâtre de la Ville de Paris pour le 17 octobre 2011 à 10 heures, date à laquelle sera plaidée par notre avocat Maître Jérôme Triomphe la demande d’interdiction du spectacle intitulé « Sur le concept du visage du fils de Dieu ».

Il s’agit d’un spectacle produit en Avignon et programmé du 20 au 30 octobre au Théâtre de la Ville de Paris, émanation de la Mairie de Paris et subventionné par des fonds publics, dans lequel un vieillard diarrhéique est présenté en couches-culottes puis nu et maculé d’excréments dont l’odeur est envoyée dans la salle pour mieux immerger le spectateur.

Nous sommes là en présence d’une atteinte à la simple dignité humaine, qui fait partie du combat de l’AGRIF aux termes de ses statuts. Mais il y a pire, puisqu’après ce tableau une quinzaine d’enfants viennent sur scène pour jeter des grenades sur l’immense portrait du Christ qui se trouve en toile de fond. Puis ce portrait est déformé de l’intérieur et se met soudain à dégouliner d’excréments avant que n’apparaisse l’inscription finale en anglais « You are not my sheperd ! » (Tu n’es pas mon berger !)

Ainsi, sans cesse s’enfle une vague d’abomination antichrétienne et antihumaine.

L’AGRIF, à son niveau, l’affronte.

Commentaires

  • Le problème c'est que de telles expositions ou spectacles sont subventionnés par des fonds publics.
    La puissance publique donne de l'argent pour dénigrer un culte alors que le principe est , pour l'état et les collectivités territoriales, le non subventionnement des cultes car la puissance publique n'a pas vocation à prendre parti dans le fonctionnement des cultes, cela en application du principe de séparation des églises et de l'état.
    Cette interdiction de subventionner les cultes, de ne pas s'immiscer dans leur fonctionnement, a pour réciproque logique l'interdiction de subventionner avec des fonds publics des personnes qui attaquent les cultes.
    De telles attaquent ne sont pas recevables dès lors qu'elles sont le fait de personnes payés par des fonds publics.

    Cette question devrait être soumise à l'appréciation des tribunaux administratifs.

  • Bien vu, Polo, mais de plus les autorités devraient défendre les fidèles de toutes les religions lorsqu'ils sont attaqués sans raison ou moqués. Seule une critique des religions (y compris de la catholique), critique rationnelle en vue du progrès et de la purification, est admissible. Seuls la morale commune, soient les droits fondamentaux de l'homme sont un fondement valable à ces critiques.

    C'est le programme de Paul VI :

    "Dans le désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Eglise entend manifester respect et souci des droits de l’homme à l’intérieur d’elle-même. Et l’Eglise a aussi acquis une conscience renouvelée de la place de la justice dans son ministère. Les progrès déjà réalisés en ce sens nous encouragent à poursuivre notre effort pour nous conformer sans cesse davantage à la volonté du Seigneur.

    L’Eglise sait d’expérience que le ministère de la promotion des droits de l’homme dans le monde l’oblige à un constant examen et à une incessante purification de sa propre vie, de sa législation, de ses institutions, de ses plans d’action. Le Synode de 1971 disait : « Quiconque ose parler aux hommes de justice doit d’abord être juste à leurs yeux ». Conscients de nos propres limitations, de nos déficiences et de nos échecs, nous pouvons mieux comprendre les manques des autres, institutions aussi bien que personnes. Dans l’Eglise comme dans les autres institutions ou groupements, il faut travailler à purifier les modes d’agir, les procédures ; il faut purifier aussi les relations que l’on peut avoir avec des structures et systèmes sociaux fauteurs de violations des droits de l’homme qui doivent être dénoncées."

    http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/06-

    Au-delà, comme vous l'établissez, c'est du vol d'argent public que de l'utiliser pour se moquer des croyances.

  • Le problème du théatre est évoqué au niveat scolaire: il faut avoir une mémoire d'éléphant pour pouvoir mémoriser tous les vers de Racine Carneulle et Molière et être en état de les proclamer devant un publc.
    Ce qui fait que lorsque vous aller au théatre , ce qui se produit rarement dans nos campagnes , le spectacle est en fait tout autre et relève du pantomimime et du n'importe quoi . Et qu'en plus des spectateurs montent sur scène pour y faire leur spectacle, après en avoir payé le billet , c'est du n'importe quoi. Et dès lors que ça ne trouble pas l'ordre public, les autorités s'en lavent les main . Le mieux serait que la pièce en question soit accessible en PDF poir que l'on puisse en goûter la qtalité.

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