L'affaire fait grand bruit aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Pour l'heure, en français, en dehors des blogs, on n'a qu'une dépêche de l'Associated Press (hier à 18h43), qui tente de minimiser le scandale. En voici le premier paragraphe :
« Des pirates informatiques ont réussi à entrer dans le serveur du respecté centre de recherches sur le climat (CRU) de l'université britannique d'East Anglia et mis en ligne des centaines de documents et courriels privés, alimentant le débat sur le degré d'influence humaine dans le réchauffement de la planète. »
En réalité, parmi les centaines de courriels et de documents mis en ligne par les pirates, on découvre que les sommités du « réchauffement global », ceux du GIEC, disent clairement qu'ils bidouillent les données pour qu'elles correspondent à leurs prévisions, ils se donnent les uns aux autres des conseils pour que le bidonnage ne se voie pas, montent des cabales pour empêcher que les scientifiques qui ne sont pas de leur bord ne puissent pas publier leurs recherches dans les revues, et même pour virer les directeurs de revues qui osent accueillir des articles ne correspondant pas exactement à leurs fantasmes.
Pour tout savoir on se reportera au blog Objectif Liberté et aux liens qu'il indique.
Voici un exemple concret de bidouillage : un graphique sur le réchauffement entre 1000 et 2000 (d'après les cernes des arbres, apparemment). Le premier est celui qui donnait les vraies données. Le second est le graphique officiel (il faut regarder d'abord l'évolution dans la dernière période, c'est spectaculaire...).
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Quelques infos supplémentaires
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