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Evidemment

Clotilde Reiss a été remise en liberté conditionnelle après versement par la France d'une « caution ».

Elle avait été arrêtée pour avoir participé aux manifestations et avoir transmis des images. Les autorités iraniennes voulaient ainsi conforter leur propagande sur la manipulation des manifestants par l'étranger. Le procès est à usage interne. L'important est le procès, pas le sort de la jeune femme.

Si les autorités iraniennes se sont servi d'elles, c'est sans doute parce qu'ils n'en ont pas trouvé d'autres. Mais aussi parce que Clotilde Reiss a transmis à l'ambassade de France des informations sur le nucléaire iranien. Or son père est ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique...

Ce qui est étonnant est l'histoire de la « caution ». Le pouvoir iranien a de l'argent à ne pas savoir qu'en faire, comme en témoigne la richesse du Hezbollah au Liban. Il en est de même dans les afffaires lybiennes. Sans doute s'agit-il de respecter la tradition islamique : on ne peut rendre la personne qu'on a enlevée que contre une rançon...

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