Deux femmes et trois enfants, d'une même famille ivoirienne, qui squattait un appartement, ont trouvé la mort dans l'incendie qui a ravagé un immeuble HLM à Sevran.
Aussitôt, polémique sur la trappe qui donne sur le toit : « La trappe de secours pour accéder au toit était condamnée parce qu'il y a des dealers dans l'immeuble », dit l'un des habitants, Mohamed Menouer.
Mais il ne s'agit pas d'une trappe de secours. Il s'agit d'une trappe d'aération, qui permet l'accès au toit pour les... trafiquants de drogue.
« Cet immeuble est malheureusement difficile en raison de trafics de drogue qui nécessitent de condamner les accès aux toits pour éviter le caillassage des forces de police », dit le directeur général adjoint d'Immobilière 3F qui gère les lieux.
Les trappes sont donc cadenassées, mais les cadenas sont régulièrement cassés par les dealers, et c'était le cas de celle qui est en cause.
« Des jeunes squattent en bas pour vendre de la drogue, le rez-de-chaussée est bloqué avec de grosses poubelles et on est obligé de prendre l'ascenseur pour monter dans les étages. Mais 3F, quand on les appelle, ils nous disent: c'est comme ça, on ne peut rien faire », a raconté une habitante à l'AFP.
Si vous ne saviez pas ce qu'est une zone de non-droit, voilà un exemple.
C'est aussi un exemple de l'efficacité des discours de Sarkozy.
Commentaires
Je retiens aussi l'art de la culpabilisation de certains, c'est toujours la faute des autorités françaises. Ils feraient mieux certainement, eux.
Mais dans le fond, il ne font que reprendre "l'histoire" telle que la racontent les médias ; ils transposent les diffamations des Européens répandues par les médias, dans l'histoire immédiate.