Extrait d’un intéressant article du microbiologiste Jean François Péroteau, paru dans France Catholique, à lire sur Eucharistie miséricordieuse.
L’expression biblique "selon leur espèce" répétée neuf fois, indique bien que chaque individu est appelé à vivre, à se reproduire, évoluer dans le cadre de la grande espèce et que si, dans l’histoire de la biosphère, il y a eu des transformations profondes, elles n’ont pu avoir lieu naturellement. Il faut un principe supérieur, principe que les hommes recherchent en vain depuis Darwin, soit depuis 150 ans. La génétique moderne nous montre les mécanismes de la microévolution par brassage important des gènes et exploitation des mutations non nuisibles à l’occasion de la reproduction sexuée : par la tératologie, ou science des monstres, elle nous montre une macroévolution régressive mais elle ne montre et démontre JAMAIS la mégaévolution progressive par apparition d’organes nouveaux, comme des pattes à partir de nageoires ou d’ailes à partir de pattes. Oui, 150 ans après Darwin, les hommes de science sont toujours aussi incapables de démontrer comment des nageoires de poissons ont pu donner des pattes de vertébrés terrestres, et comment ces dernières se seraient transformées en ailes d’oiseaux, aucun transformiste, même le plus notoire, n’est capable de nous le démontrer. Cependant, les évolutionnistes parlent de l’évolution comme s’ils possédaient les mécanismes des transformations !
Commentaires
Bonjour, en relation avec le bi-centenaire de Darwin dont on entend parler actuellement, j'ai voulu appliqué mon coeur à scruter la Bible pour découvrir des éléments de réponses à la question «D'où venons-nous?» J'ai donc lu tous les textes bibliques en portant attention aux nombreuses filiations mentionnées et j'en ai constitué des schémas généalogiques partant d'Adam jusqu'à Jésus. Je l'ai fait comme un tout petit, non comme un sage et un savant de ce monde, en me laissant inspiré par cette parole de Jésus : «Je sais d'où je suis venu et où je vais.» Mes recherches ont solidifié ma conviction qu'un dénommé Jésus a existé et qu'un dénommé Adam a aussi existé: entre les deux j'ai pu construire une généalogie archivée de 4000 ans. «Heureuse faute d'Adam qui nous a valu un tel Rédempteur!» proclame-t-on dans le chant de l'Exultet. Alors, pourrait-on déduire que s'il n'y avait pas eu la faute d'Adam, il n'y aurait pas eu Jésus? Et plus encore, que si Adam n'avait pas existé, il n'y aurait pas eu besoin que Jésus vienne? L'existence de Jésus attesterait donc l'existence d'Adam? J'aime bien pensé que je suis un fils d'Adam et que si la Bible est une histoire inventée, j'aime bien croire qu'elle le fut par Dieu. Depuis Darwin, on conteste que la Bible puisse nous informer correctement de la création de l'univers par Dieu; on soutient que l'apparition de la vie serait due à l'évolution de la matière et non à des actes de création distincts. La foi chrétienne est mise à l'épreuve par la science, mais un chrétien ne peut toutefois pas rejeter ce que lui enseigne, à propos de la création, le Symbole de Nicée- Constantinople: « Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre,de l'univers visible et invisible...» La foi est un choix que l'on fait: celui de faire confiance à quelqu'un. Personne ne peut nous convaincre de croire; c'est un geste intime qui nous appartient et que nous posons parce que nous sentons que nous avons de bonnes raisons d'agir ainsi. Le consensus voulant que l'existence de Dieu ne puisse pas être prouvée ne veut pas dire qu'Il n'existe pas.
Je suis un professeur de philosophie à la retraite (35 ans d'enseignement), père de 7 enfants et chrétien.
Vous pourrez consulter l'ouvrage intitulé « Jésus, Fils d'Adam / Une généalogie de 4000 ans » à l'adresse suivante : www.lulu.com/content/5964402
J'espère qu'il saura vous intéresser.
Respectueusement,
Paul Ruest
Québec, Canada