Le 21 juin dernier, Nicolas Sarkozy répétait qu’il refusait toute grâce collective (notamment celle du 14 juillet), car cela relève d’une « vision quasi-monarchique ».
Hier, on a appris qu’il avait demandé à Rachida Datide lui soumettre les dossiers de détenus au comportement « particulièrement digne d'intérêt » en vue de mesures de grâce individuelles.
Et c’est le Président qui jugera souverainement si ce comportement est ou non « particulièrement digne d'intérêt ».