Le 10 novembre, le GISS (l’une des quatre références du GIEC) a annoncé que le mois d’octobre de cette année avait battu un record de chaleur.
Steve McIntyre, de Climate audit (l’un des principaux blogs « climat-sceptiques »), s’est penché sur les cartes. Et il a découvert que, notamment pour la Russie, elles reproduisaient les températures de… septembre.
Le GISS a révisé ses cartes en catastrophe… tout en voulant maintenir à peu près le résultat global d’une hausse des températures. Il n’a fait qu’aggraver son cas. Car pour compenser la baisse en Russie, il prétend, dans sa nouvelle carte publiée le 12 novembre, avoir tout à coup découvert un « point chaud » dans l’Arctique, alors que les images satellites montrent que la glace de l’Arctique, ce mois-là, avait une superficie de 30% supérieure à celle de l’année précédente…
En 2007, McIntyre et Watts avaient obligé le GISS à reconnaître que la décennie la plus chaude aux Etats-Unis n’avait pas été celle des années 90, mais celle des années 30.
Commentaires
Les chiffres des principaux capteurs mondiaux sont divergents pour le mois dernier
http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/last:12/offset:-0.15/plot/gistemp/last:12/offset:-0.24/plot/uah/last:12/plot/rss/last:12
via
http://www.pensee-unique.fr/indicateurs.html
Qu'est-ce que vous cherchez à prouver au juste ? Le réchauffement existe. La sixième extinction massive existe. La montée du niveau des mers existe. Ce n'est pas en chipotant sur des détails cryptés que vous prétendez comprendre que vous pourrez infirmer ce qu'avance la quasi-totalité des météorologues.
@Torp
L'unanimité ou la "quasi-totalité" n'est pas source de vérité.
Que le réchauffement existe ? Oui, peut-être. Et alors ?
Que l'homme serait responsable d'un réchauffement climatique de grande ampleur allant provoquer à terme si ce n'est la fin du monde, au moins la destruction de bon nombres d'espèces ; ça non. Ca n'est que pur fantasme de climatologue en manque d'argents ou de livres à vendre...
@Torp
L'unanimité ou la "quasi-totalité" n'est pas source de vérité.
Que le réchauffement existe ? Oui, peut-être. Et alors ?
Que l'homme serait responsable d'un réchauffement climatique de grande ampleur allant provoquer à terme si ce n'est la fin du monde, au moins la destruction de bon nombres d'espèces ; ça non. Ca n'est que pur fantasme de climatologue en manque d'argents ou de livres à vendre...
Torp tire argument de la « « quasi-totalité des météorologues » qui la soutiennent pour retenir la véracité de la thèse du GIEC.
Puis-je rappeler qu’il s’agit d’une façon de raisonner dont il faut vraiment essayer de se départir?
Alvan R. Feinstein, le célèbre épidémiologiste américain, décrivait dès 1991 les quatre principales fautes de raisonnement scientifique que ne cessent de faire les médias, et qui, on le voit, débordent le seul cadre médiatique :
1 : la « gloss-it-over approach», qui consiste à taire ce qui dérange,
2 : la « call-them-dumb approach », qui consiste à nier la compétence du ceux qui défendent la thèse qui dérange,
3 : la « impugn-their-integrity approach », qui consiste à mettre en doute leur intégrité,
4 : enfin la « vote-them-down approach », qui consiste à mettre les notions scientifiques aux voix, selon un processus ou « politique » ou électoral ».
Il est toujours utile de pointer ce qui est inexact, et de laisser s'exprimer ceux qui ne sont pas d'accord, même si ils sont très peu nombreux.
Le risque est cependant le suivant : en donnant à penser que la majorité des scientifiques se fourvoient sur le probleme climatique, on risque de favoriser l'immobilisme. En ne faisant rien aujourd'hui, nous saurons dans 20 à 100 ans si la très grande majorité des scienfiques avaient raison ou tort. Mais il sera très très tard pour inverser la tendance. Et il semble qu'à ce moment là, elle ne pourra pas s'inverser avant plusieurs milliers d'années (certains phénomènes tels que le dégazage du permafrost venant emballer le phénomène).
Il me semble donc qu'une facon responsable de dire les choses serait : tel point est controversé (...), mais cependant, la prudence face aux conséquences redoutées nous oblige urgemment à réagir dès aujourd'hui. De plus, les actions à mener vont dans le sens de moins de gaspillage des ressources limitées de la planète, ce qui est une bonne chose.
Une question : quelqu'un saurait-il dire pourquoi le Vatican est le seul état (avec Taiwan) qui soit membre de l'ONU, mais qui ne s'est pas fait représenter au GIEC?