La grossière ingérence de Bernard Kouchner dans le référendum irlandais a été très mal prise en Irlande, souligne Le Figaro, qui cite notamment la réaction du ministre de la Santé Mary Harney : « Les propos de Bernard Kouchner sont contre-productifs. Il aurait dû se mêler de ses propres affaires. En Irlande, nous avons prouvé que nous savons prendre nos décisions tout seuls. »
Propos contre-productifs, en en effet, ou plutôt très productifs, car Bernard Kouchner galvanise ainsi les partisans du non et incite de nombreux hésitants à voter non, voire même de tièdes partisans du oui à voter non en réaction à cette insultante intrusion :
« Sur le web, on trouvait plusieurs commentaires d'électeurs courroucés, qui se disaient déterminés (ou du moins confirmés dans leur décision) à voter non après l'intervention de Bernard Kouchner. « Je dois admettre que les propos du type français m'ennuient vraiment, j'étais hésitant avant mais maintenant c'est non », proclame Petey sur le site de l'Irish Independent. « Tout ce que nous voyons maintenant ce sont des tactiques d'intimidation, désolé cher ministre je ne cède pas aux petites brutes, pour ça je voterai non », embraye Jeff Rudd. »
Superbe…
Commentaires
Oui, superbe est le mot !
Superbe, cette arrogance de notre gauche caviar LCRisée, totalement aveuglée, et qui croit encore qu'elle est le phare du monde ! et que ce monde l'écoute, deux doigts sur la couture !
La réalité ?
- Les élections américaines de 2004, où le candidat démocrate, John Kerry, cousin de Kouchner, veillait à masquer ce lien gênant...
- Comment, bien qu'annoncé par nos média, Hilary Clinton avait refusé de rencontrer S. Royal lors de la campagne présidentielle française...craignant pour sa propre image.
En attendant, on doit prier, du côté américain et républicain, pour qu'un voyage de Kouchner puisse intervenir avant les élections américaines, et qu'il puisse, à pleine voix, venir soutenir Obama, et expliquer pourquoi il faut voter pour lui... (perspective qui doit donner des cauchemars au susnommé Obama...)
En Irlande, et avec un peu de chance, Kouchner vient de sauver le Non.