Le commandement américain assure que cet ouvrage de béton de plusieurs mètres de haut doit prévenir les tirs de roquettes vers la Zone verte, enclave fortifiée qui abrite le « gouvernement irakien » et l'ambassade des Etats-Unis.
En milieu de journée, des fusillades pouvaient être entendues dans le secteur où les travaux de construction du mur ont été entrepris. Mais les photographes et les journalistes qui ont essayé de s'approcher ont dû faire demi-tour. Des soldats américains ont notamment ordonné à un correspondant de l'AFP de rebrousser chemin, en le mettant en joue.
Des centaines de murs de béton ont été érigés à Bagdad depuis l'invasion américaine en mars 2003. Ces constructions ont souvent provoqué la colère des habitants qui y voient une volonté de morceler la capitale irakienne, pour la diviser en secteurs homogènes et mieux la contrôler.