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Incertitude libanaise

La séance du Parlement destinée à élire le nouveau président libanais a été reportée pour la cinquième fois, à vendredi prochain, avec le commentaire habituel : « pour permettre plus de discussions et afin de parvenir à un accord ».

La différence est cette fois que le mandat du président Emile Lahoud expire ce vendredi à minuit.

Selon la Constitution , ses pouvoirs sont transférés automatiquement au gouvernement. Mais Lahoud considère le gouvernement de Fouad Siniora comme illégitime. Il y a quelques jours il avait annoncé qu’il confierait l’intérim au commandant en chef de l’armée...

S’il ne s’agissait pas du Liban, une telle incertitude n’aurait rien de dramatique. Mais cette absence obstinée de consensus sur un nouveau président est révélatrice du fossé qui existe entre la majorité anti-syrienne et l’opposition pro-syrienne, ce qui est très lourd de menaces. Les mesures de sécurité ont été renforcées...

C’est aussi, mais sans surprise, un échec diplomatique de la France de Sarkozy et Kouchner.

Commentaires

  • Quel bordel dans ce pays. C'est à se demander s'ils s'en tireront un jour. Honnêtement un bon régime militaire pourrait peut être faire du bien et restabiliser le pays, comme cela s'est produit avec la Corée du Sud dans les années 50 - 60. Le système démocratique est visiblement en panne là et y'a plus d'essence pour refaire le plein. Un Chef d'Etat Major à la tête de l'Etat libanais pourrait juguler les oppositions entre pro et anti-syriens en interdisant toute manif, quitte à faire intervenir l'armée, et pourrait être uen garantie pour Israel contre le Hezbollah. Enfin moi je ne vois que cette solution...

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