Comme prévu, Robert Zoellick a été élu à l’unanimité président de la Banque mondiale. L’ancien numéro 2 du Département d’Etat remplace l’ancien numéro 2 du Pentagone, Paul Wolfowitz, débarqué pour avoir favorisé sa petite amie.
Robert Zoellick s’est surtout rendu célèbre comme représentant spécial américain pour le commerce, dans les négociations de l’OMC. Il a été l’architecte du « cycle de Doha », avec son alter ego européen Pascal Lamy, les deux hommes s’entendant comme larrons en foire pour libéraliser le commerce mondial au profit des Etats-Unis et contre les principes mêmes de l’Union européenne que Pascal Lamy était censé défendre.
Pascal Lamy est aujourd’hui à la tête de l’OMC... Et son ami « Bob » président de la Banque mondiale. Les deux ténors du mondialisme sans frein vont pouvoir mettre les bouchées doubles.
Commentaires
La mondialisation du commerce mondial ne peut se concevoir qu'avec la mondialisation du droit du travail et, plus largement la mondialisation du respect des droits de l'homme.