« Marine : 42%. » C’est la preuve que le FN n’est pas mort. Dans sa revue de presse, Topoline attire justement l’attention sur une importante analyse de G. Tabard dans Le Figaro de samedi dernier : au premier tour des législatives, le Front national et le parti communiste ont fait le même nombre de voix. On peut en conclure à une « rémission » pour le PC et à un « acte de décès » pour le FN. Mais il montre que les deux conclusions sont fausses. Le PC est mort, même s’il a des députés (qui sont des notables locaux), et le FN a un électorat plus homogène. « Un FN affaibli a plus de perspectives qu’un PC moribond », car il y a toujours la place pour une formation à vocation tribunitienne, à gauche comme à droite, or à gauche cette place a été prise par les trotskistes. Preuve en est que de toutes les « petites » formations, seul le PC aurait tout à perdre de la proportionnelle, quand les autres auraient tout à y gagner.
Béatrice Pereire examine l’enterrement, dans la plus stricte intimité, de Jacques Chirac. « Un peu comme s’il n’avait jamais existé ».
Michel Limier s’intéresse au parcours d’Eric Besson, un « véritable personnage de roman », qui eut Alexandre Vialatte comme parrain...
Alexandre Martin se penche sur le gâchis de la « formation » : escroqueries permanentes, formations inutiles, détournements politiques, gestion dispendieuse...
Marie-Claire Roy détaille le nouveau scandale des « grands travaux » mitterrandiens : après l’Opéra Bastille, la Grande Arche , la Bibliothèque de France, c’est au tour de la Cité de la musique de révéler, devant la justice, ses énormes malfaçons.