Le président de la CFTC annonce que sa confédération va soumettre 14 questions économiques et sociales aux candidats à la présidentielle. Voici comment elle va procéder : « Parmi les candidats ayant les 500 signatures nécessaires fin février, nous comptons rencontrer les principaux favoris et envoyer aux autres nos questions écrites. Nous n’avons pas l’intention d’aller voir M. Le Pen. »
Aucun candidat n’aura ses 500 parrainages fin février, pour la bonne raison que les formulaires ne seront envoyés aux élus que début mars.
On rencontre les « principaux favoris », mais pas Le Pen. Donc on ne rencontre pas les principaux favoris, puisqu’il en fait évidemment partie.
Quand le sectarisme antidémocratique rencontre l’incompétence électorale, ça donne ça…