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Québec : la spectaculaire percée de l’ADQ

L’ADQ (Action démocratique Québec) est venu troubler le jeu politique québécois, dominé jusqu’ici par le parti libéral et le parti québécois. ADQ crée la surprise en remportant 41 sièges (contre 5 dans le parlement précédent), entre le parti libéral (48 contre 72) et le parti québécois (36 contre 45). Le chef d’ADQ, Mario Dumont, a été contre l’indépendance du Québec quand il était le chef des jeunes libéraux, puis partisan de l’indépendance lors du dernier référendum. Aujourd’hui l’ADQ prône l’autonomie renforcée, avec reconnaissance de la citoyenneté québécoise, mais sans sortir de la fédération. Le parti insiste sur l’identité québécoise et sur la défense de la famille, mais son discours est très politiquement correct et soigneusement lissé (dans le chapitre sur la famille, il n’y a pas un mot sur l’avortement ou sur le mariage, a fortiori homosexuel). Mario Dumont est parfois catalogué de « populiste », mais il a menacé de procès un adversaire qui le comparait à Le Pen...

Commentaires

  • Critiqué d'être populiste, M. Dumont s'est exclamé à la radio quand on le décrivait ainsi : ce qualificatif m'intriguait et je me suis demandé longtemps ce qu'il fallait entendre par là. J'ai enfin compris que mes adversaires me nommaient ainsi chaque fois que parlais clairement et disais les choses simplement.

  • Dommage que Dumont soit incapable d'avoir du contenu; le monde verrait à quel point ses idées sont vieillotes et rétrogrades...

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