Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Ce qui est choquant

    On nous montre en boucle la photo d’un petit garçon mort noyé sur une plage turque. Et une armée de moralistes (tous politicards sans convictions et sans scrupules) entend nous tirer des larmes. Cette image « montre notre inhumanité », paraît-il.

    Ce que je comprends, c’est que c’est l’image qui est censée faire accepter l’invasion musulmane aux opinions publiques européenne qui y sont réfractaires, comme viennent de le montrer des sondages.

    Certes la mort d’un enfant est tragique. Mais…

    1 – On tue légalement des enfants par dizaines chaque jour dans nos hôpitaux. Et il paraît que c’est un droit des femmes.

    2 – En quoi la mort d’un enfant syrien sur une plage turque doit-elle nous émouvoir davantage que la mort d’un enfant péruvien sur la rive bolivienne du lac Titicaca ?

    3 – Pourquoi les parents de cet enfant n’ont-ils pas demandé l’asile à la Turquie ?

    4 – Comment se fait-il qu’aucun de nos moralistes politico-médiatiques ne se demande pourquoi les « réfugiés » musulmans – qui crient Allahou Akbar au moindre problème et dont toutes les femmes sont voilées - se précipitent tous en Europe et non dans les pays musulmans richissimes qui longent le Golfe persique et où l'on parle arabe ?

  • la "conversion écologique" de la liturgie

    La nouvelle religion laudatosienne a déjà sa liturgie, et même le rite de vénération épiscopale de Mère Terre.

    CNo-0ieWcAAzYLS.jpg

    eve-5be99.jpg

  • Saint Pie X

    Le moins qu’on puisse dire est que la messe de la fête de saint Pie X est « datée » (comme celle de saint Joseph le 1er mai). Le prêtre ou le fidèle qui connaît les psaumes n’est plus chez lui – on lui a changé la liturgie. Déjà. Eh oui. C’est une sorte de malédiction. Saint Pie X avait bouleversé le bréviaire de fond en comble, ce qui fut la première révolution liturgique de l’histoire chrétienne, qui ouvrait la voie à d’autres révolutions… Et saint Pie X lui-même allait « réformer » le missel, mais il mourut avant… Pie XII quant à lui avait entrepris de réformer le psautier, sans la moindre considération pour la tradition d’interprétation des psaumes par les pères et les docteurs (mentionnée comme une objection sans importance dans le Motu Proprio In cotidianis Precibus), ni pour le chant ecclésiastique qui ornait la version traditionnelle et ne pourrait pas, dans nombre de cas, s’adapter à la nouvelle version (objection même pas mentionnée dans le Motu Proprio).

    En 1945, Pie XII publia donc son nouveau psautier, élaboré par une commission d’experts (déjà) que dirigeait le cardinal Bea. Psautier établi selon les principes de la « critique textuelle », comme disait le pape lui-même, et qui était censé supprimer les obscurités de l’ancien et dérouler un beau latin classique. L’un des soucis de Pie XII était aussi le rythme. Or il est flagrant que par rapport au vieux psautier le nouveau est heurté, chaotique, et, comme l’ont immédiatement vu les bénédictins, proprement inchantable. Il ne fut accepté à peu près par personne, mais c’est lui qui fut imprimé dans tous les bréviaires jusqu’à… la réforme de Jean XXIII qui ne supportait pas non plus cette version et rétablit (de facto) l’ancienne.

    C’est donc ce psautier aussi qui servit aux messes et offices fabriqués en ce temps-là, dont la messe de saint Pie X.

    Ainsi l’antienne d’introït fait-elle immédiatement dresser l’oreille, car elle commence par une expression qui n’existait pas dans la prière de l’Eglise :

    Extuli electum de populo.

    J’ai élevé celui que j’ai choisi du milieu du peuple.

    Alors que l’on a toujours dit :

    Exaltavi electum de plebe mea.

    J’ai élevé, exalté, celui que j’ai choisi du milieu de mon peuple.

    Tous les textes de la messe sont ainsi, entrecoupés d’expressions traditionnelles qui ont été laissées, pour ne perturber les clercs qu’à moitié ou aux trois quarts…

    Mais toujours dans l’introït le début du psaume 88, tellement connu, tellement utilisé par les auteurs spirituels et les mystiques : Misericordias Domini in aeternum cantabo, est devenu : Gratias Domini in aeternum cantabo. Alors que dans le texte hébreu il s’agit de hesed, toujours traduit en latin par miséricorde. La soi-disant Néo-Vulgate a d’ailleurs rétabli « Misericordias »…

    Un autre exemple, le verset de l’Alléluia, pris du célèbre psaume 22 :

    Paras mihi mensam, inúngis óleo caput meum, calix meus ubérrimus est.

    Tu me prépares une table, tu oins d’huile ma tête, mon calice est très abondant.

    Alors que le psautier traditionnel chante :

    Parasti in conspectu meo mensam ; impinguasti in oleo caput meum : et calix meus inebrians, quam præclarus est !

    Tu as préparé devant moi une table, tu as graissé ma tête avec de l’huile, et mon calice enivrant, comme il est beau !

    « Enivrant » ne figure pas dans le texte hébreu massorétique. Mais il se trouve dans le texte grec, et aussi dans la version de saint Jérôme, donc il se trouvait et dans le texte hébreu des Septante et dans le texte hébreu qu’avait saint Jérôme. Il est donc illégitime de supprimer ce mot, comme l’a fait également la soi-disant Néo-Vulgate. Sauf à considérer que les Massorètes sont l’autorité suprême, même quand ils falsifient le texte pour le rendre moins chrétien. Car c’est bien le cas ici. Cette table c’est la table eucharistique. Et ce calice est enivrant parce que le sang du Christ procure l’ivresse du Saint-Esprit.

    Pas sûr que saint Pie X, le pape de l’eucharistie, eût apprécié cette censure…