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  • Angela Merkel tout miel

    Suite à son entretien avec David Cameron, Angela Merkel a déclaré qu’on pourrait aller jusqu’à modifier le traité s’il le fallait pour garder le Royaume-Uni dans l’UE. Ça ne va pas plaire à tout le monde…

    « Là où il y a une volonté, il y a un chemin », a-t-elle dit, sachant manifestement qu’elle reprenait là un vieux proverbe anglais (et non une citation de Lénine, comme on dit souvent chez nous).

    Elle a exprimé « l'espoir évident de voir la Grande-Bretagne rester dans l'Union européenne» et son plein accord pour coopérer avec Cameron dans le processus qu’il souhaite. Au point même d’envisager une modification du traité, à condition que des propositions concrètes l’exigent :

    « Cela vaut la peine de parler du contenu, du fond. Nous devons aussi parler de ce qui doit être changé. Est-il nécessaire de modifier le traité, peut-il être modifié via un processus auxiliaire ? Mais, bien sûr, si nous sommes convaincus sur le contenu, sur le fond, alors nous n’allons pas dire  Eh bien, changer le traité, c’est totalement impossible. »

    Elle a également exprimé la volonté d'accorder au Royaume-Uni l’exemption du principe d’une « Union toujours plus étroite ». L’expression se trouve dans le Traité de Rome, mais Angela Merkel a déclaré qu'elle ne reflète pas la réalité contemporaine. « Une Europe à deux vitesses est de fait notre réalité d'aujourd'hui... Nous avons déjà des vitesses différentes et je n’ai absolument aucun problème pour qu’il y ait à l’avenir ce principe de vitesses différentes. »

  • Le nouveau nom de l’UMP

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    Photo de l’installation de la tribune du congrès, par Cédric Faiche (BFMTV) sur Twitter.

  • Une nouvelle mosquée, une !

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    « Toute blanche, avec une majestueuse coupole de verre, deux salles de prière aux soubassements de marbre d’Italie, et un petit minaret. » (Le Parisien)

    La mosquée de Villeneuve-la-Garenne (92) a été inaugurée hier par le préfet de la République, le maire UMP, et le président de l’association de l’Unification islamique, Abdelkhalek Khallouki.

    On attendait des « représentants d’autres religions », selon Le Parisien, mais l’article sur l’inauguration n’en dit rien.

    Le journal en profitait pour faire le point :

    Le département compte à ce jour 52 mosquées et salles de prière, selon la préfecture. La plus grande d’entre elles, inaugurée en 2009, est la mosquée de Gennevilliers (2 500 places), située rue Paul-Vaillant- Couturier. A Nanterre, deux mosquées sont actuellement en chantier : l’une des plus vastes d’Ile-de-France, le long de l’A86, et une plus petite, couplée avec une école musulmane, boulevard Clemenceau. Plusieurs autres mosquées sont en cours de construction à Puteaux, Clamart, Asnières et Gennevilliers, dans le quartier des Grésillons. Enfin, d’autres lieux de cultes sont en attente de terrain, d’autorisation ou de financements à Courbevoie, Levallois et Suresnes.

  • Islam : nouvelle étape

    Une quarantaine d’imams, de théologiens et d’acteurs de terrain ont lancé discrètement, lundi dernier à Bobigny, un « Conseil théologique musulman de France » (CMTF). Autrement dit un conseil de la fatwa. Cela aurait dû se faire sous l’égide du CFCM, mais comme chacun le sait le CFCM ne fait strictement rien. Alors les représentants des Frères musulmans en France sont passés à l’action.

    Le bureau exécutif de ce conseil français de la fatwa comprend neuf membres.

    Le premier nommé est Ahmed Jaballah, directeur de l’IESH Paris (le soi-disant « Institut Européen des Sciences Humaines », qui est le centre de formation de l’UOIF), secrétaire général adjoint du Conseil européen de la fatwa (CEFR, Frères musulmans), membre de l’Union internationale des savants musulmans (UISM, Frères musulmans).

    Deux autres spécimens intéressants sont Cheikh Larbi Becheri, diplômé en charia de l’université de Médine, membre du CEFR et de l’UISM, responsable le l’IESH de Château-Chinon, le premier établissement ouvert par l’UOIF ; et Cheikh Ounis Guergah, diplômé en charia de l'Université de Médine, membre du CEFR et de l’UISM, professeur de théologie musulmane et directeur des études à l’IESH de Paris.

    Il y a aussi Mohamed Mosadek, docteur en fiqh hanafite de l’Université d’Al-Azhar, professeur de théologie musulmane à l’Université d’Al-Azhar et chargé de cours à la faculté de droit de Strasbourg au master d’islamologie, ou Nawel Zine, professeur de théologie à l’IESH de Paris…

  • Toujours Kasper

    Excellente analyse et remarquables commentaires de propos du cardinal Kasper (et de quelques autres) par Jeanne Smits sur son blog. En rapport avec le référendum irlandais qui entre sataniquement dans le schéma de la manipulation synodale en cours.

    Jeanne Smits n’emploie pas le mot mais elle met bien en lumière le mensonge, les mensonges éhontés du cardinal Kasper, son négationnisme, particulièrement de l’enseignement de Jean-Paul II.

    Et ce qui devient vraiment étouffant, oppressant, c’est cette obsession homosexuelle. Comme si l’Eglise était composée de deux tiers d’homosexuels (et d’un quart de « divorcés remariés »).

    Plus tard, les historiens de l’Eglise se pencheront avec effarement sur ce temps où des cardinaux et des théologiens ne parlaient plus que du bien de l’homosexualité…

    Il va vraiment falloir mettre un coup d’arrêt, brutal, à cette folie. Par un pape d’Afrique noire. Où l’on appelle un chat un chat, un homosexuel un inverti, et « une forme d’hérésie », « une dangereuse pathologie schizophrène », l’idée selon laquelle on peut détacher la pastorale de la doctrine.

    Oui, la citation est du cardinal Robert Sarah. Le cardinal qui par ailleurs a « accueilli Summorum Pontificum avec confiance, joie et action de grâce ». Papa subito ! Ça urge !

  • Derrière le lapsus

    Dans son interview au journal argentin La Voz del Pueblo, François disait qu’il lisait un seul journal, La Repubblica (pendant seulement dix minutes).

    La confidence a fait sursauter au Vatican. Au point que certains ont même osé demander à Sa Sainteté s’il était bien vrai qu’il lise quotidiennement ce journal qui milite contre le christianisme et la loi naturelle. Et le pape leur a répondu que « c’était un lapsus ». Sic. En fait, a-t-il ajouté, c’est Il Messagero qu’il lit.

    Ce qui à vrai dire ne change pas grand-chose, mais a suffi à calmer le jeu.

    Cela souligne pourtant que le pape ne lit jamais l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, ni le quotidien catholique italien L’Avvenire. Ce qui n’est pas très « miséricordieux » ni « caressant » pour les gens qui y travaillent…

    Mieux encore, comme le souligne Marco Tosatti, cela veut dire que le pape ne lit jamais la revue de presse qui lui est préparée chaque matin par la Secrétairerie d’Etat… Continuez à vous échiner, braves gens, et à vous lever pour moi à des heures indues, tous les matins je mets le produit de votre travail à la poubelle sans y jeter un œil…

    (NB. A propos de l'article de Marco Tosatti: la phrase sur la lecture du journal comme prière du matin de l'homme moderne n'est pas de Kant mais de Hegel.)

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    Cáritas Dei diffúsa est in córdibus nostris, allelúia : per inhabitántem Spíritum ejus in nobis, allelúia, allelúia.

    « L’amour de Dieu a été versé dans nos cœurs, Alléluia, par le Saint-Esprit qui demeure en nous, Alléluia, Alléluia. »

    Cette belle parole de saint Paul est, pour ainsi dire, l’ite missa est de l’octave de la Pentecôte (Introït, Épître, Antienne du Benedictus). La liturgie résume ainsi tout ce qu’elle a à dire sur le Saint-Esprit. L’amour de Dieu est la filiation divine, la grâce sanctifiante, la gloire ; c’est la participation à la vie glorifiée du Christ. C’est l’essence de notre religion. Croître de plus en plus dans cet « amour de Dieu » est la tâche de notre vie, et le but de la sainte liturgie est de produire cet accroissement. « Répandu » est un mot de prédilection de la liturgie quand elle parle du Saint-Esprit (dans notre messe : diffusa, infunde, effundam). C’est donc le Saint-Esprit qui nous confère la grâce de la filiation divine ; mais, en même temps que la grâce, il vient lui-même et demeure en nous ; Et c’est aussi, pour le temps qui vient, notre grande consolation et notre force : nous sommes les temples de l’Esprit du Christ. Ce sera la tâche et ce sera notre tâche, pendant le temps qui suit la Pentecôte, de parer ce temple.

    C’est avec reconnaissance que nous prenons congé du temps pascal, pendant lequel nous avons reçu tant de grâces. Ce n’est pas sans mélancolie, cependant, que nous retournons aux difficultés de la vie quotidienne, aux rudes combats de l’existence.

    Dom Pius Parsch