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  • Charlotte

    Vu la saison, ce doit être Charlotte aux fraises.

    Strawberry fields forever…

    Ce qui m’étonne toujours autant, c’est de voir comment les médias républicains ont pu suivre minute par minute l’accouchement de la princesse et distiller l’insoutenable suspense du nom du nouveau-né… Avec émissions spéciales, reporters sur le qui-vive, commentaires de spécialistes aussi divers que variés, les écrans transformés en « Point de vue TV », avec de vrais « journalistes » de Point de vue

    Et c’est comme ça à chaque événement dans la famille royale britannique (ou espagnole, etc.).

    Bizarre, quand même, dans un pays qui est si fier d’être républicain et d’avoir tué son roi…

  • 5800 migrants en deux jours

    En tout, ce sont quelque 5.800 migrants clandestins qui ont été sauvés en Méditerranée ce week-end, essentiellement par les garde-côtes italiens, quelques-uns par la marine française.

    Autrefois, les garde-côtes avaient pour mission de protéger les côtes des invasions.

    Aujourd’hui ils vont chercher les envahisseurs pour leur faire gagner les côtes…

  • « Liberland »

    La « République libre de Liberland » a vu le jour le 13 avril dernier, selon son fondateur le Tchèque libertarien Vit Jedlicka.

    Il ne s’agit pas d’une république fantôme dans la mesure où elle a un territoire. Ce Tchèque a en effet découvert que parmi les territoires contestés du Danube, entre la Croatie et la Serbie, il y en a un de 7 km2, Gornja Siga, qui est théoriquement sous souveraineté serbe (dans la province autonome de Voïvodine), mais de l’autre côté du Danube, donc en territoire croate, mais que la Serbie ne revendique pas, et la Croatie non plus. Aucun habitant, un seul bâtiment : une petite maison délabrée.

    La devise du Liberland est « Vivre et laisser vivre ». On peut devenir citoyen du Liberland si l’on respecte l’idéologie antiraciste et la propriété privée…

    L’idéologie libertarienne du Liberland implique l’ouverture des frontières. Ce qui veut dire qu’une escouade de soldats serbes peut y bivouaquer. Ou une escouade de soldats croates. Ou les deux ensemble, avec les conséquences qu’on imagine.

    L’ONU ne semble pas avoir encore réagi. Ni la Serbie, ni la Croatie. Pour qu’il y ait un pays, il faut qu’il y ait des habitants.

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    Wikipedia

    Site officiel

    L’unique bâtiment du Liberland pour le moment :

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  • L’islam modéré

    Le Salon Beige a résumé des réponses à des questions posées sur le forum de la Grande Mosquée de Lyon. Soulignons d’emblée que la Grande Mosquée de Lyon est un symbole de l’islam modéré, de l’islam républicain patin-couffin, et que son recteur le très médiatique Kamel Kabtane est un grand ami du cardinal Barbarin.

    - Est-il haram [interdit] de faire des courses pour quelqu’un qui mange du porc ?

    Réponse : c’est interdit.

    Il me paraît intéressant de donner l’explication complète, par un musulman modéré :

    Il n'est pas permis d'aider quelqu'un à commettre un péché, à perpétuer le prohiber. Allah dit: [5:2] La table servie (Al-Maidah) :  "Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !"

    Même si cette personne est mécréante il faut savoir qu'elle est aussi concernée par les pratiques comportementales (secondaires). Aussi la consommation de la viande de porc leur est-il interdit comme pour  les musulmans. Allah le sait mieux.

    Prophète Mohammed (Prière et Bénédiction d'Allah sur lui) a dit: «Allah a maudit dix personnes qui traitent avec l'alcool. Celui qui le distille, celui pour qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui chez qui il est transporté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui profite de l'argent obtenu par sa vente, celui qui l'achète pour lui-même et celui qui l'achète pour quelqu'un d'autre». (Sounan Ibn-Majah)

    Ce hadith concerne le vin mais concerne aussi toutes les choses du même ordre qui sont interdites.

    - Un musulman peut-il manger avec un non-musulman ?

    Réponse : manger avec un non musulman n’est pas interdit quand cela se justifie par un intérêt légal ou par le besoin.

    (Il est intéressant de voir l’expression « intérêt légal », qui est omniprésente : il n’y a pas de morale en islam, seulement ce qui est permis, halal, et ce qui est interdit, haram, et seul Allah sait pourquoi ceci est halal ou haram. En l’occurrence, l’intérêt légal est de convertir le convive à l’islam.)

    - Peut-on assister au baptême du bébé d'une amie chrétienne ?

     Réponse : un musulman ne peut fréquenter une église que sous la contrainte.

    - Je suis convertie. Je voulais savoir si c'était haram d'avoir la Bible chez soi ?

    Réponse : il est conseillé de brûler la Bible et d'offrir une copie de la traduction du Coran à la personne qui a offert la bible.

    En voici davantage sur la réponse :

    Il est illicite pour le frère qui a posé la question de lire l’exemplaire de la Bible que lui a offert son ami et nous lui enjoignons de le brûler pour préserver les Noms d’Allah qui s’y trouvent et pour se mettre à l’abri de sa lecture.

    Le Compagnon Omar ibn Al Khattab, qu’Allah soit satisfait de lui, a ordonné de faire ainsi pour les livres romains que les musulmans ont trouvé lors de la conquête d’Alexandrie et il a ajouté : « Notre Livre (le Coran) nous suffit. »

    Il s’agit ici d’une justification (par l’intervenant qui donne les réponses les plus étayées) de la destruction de la célèbre Bibliothèque d’Alexandrie par les hordes musulmanes d’Omar ibn Al Khattab en 642… Donc de toute bibliothèque non strictement islamique. Sans aucune réaction d’un modérateur ou de l’administrateur.

    Ce forum est le forum officiel du site de la Grande Mosquée de Lyon. C'est "un forum pour l'ensemble de la communauté musulmane": "apprentissage de l'Islam dans le respect! Solidarité et Fraternité de la Oumma! Paix et Amour entre les peuples!".

    Sic.

  • Sainte Monique

    Sainte Monique, n'y tenant plus, résolut d'aller rejoindre son fils. Elle arrive à Rome; mais elle ne l'y trouve plus. Il était déjà parti pour Milan. Elle repartit donc aussitôt, pleine de la même ardeur, et soutenue, à travers les fatigues de ce second voyage, par cette même foi indomptable qu'elle reverrait son fils et qu'elle le convertirait.

    A peine arrivée à Milan, elle alla trouver saint Ambroise qui la reçut avec une joie attendrie. Il ne pouvait se lasser de contempler cette mère, sur le visage de laquelle l'amour de Dieu et la tendresse pour un fils égaré avaient creusé de si vénérables sillons. Leurs rapports furent fréquents et intimes. Monique, qui avait appris de saint Ambroise à ne pas entrer en discussion avec son fils, et qui était décidée à abandonner à un homme si sage le soin de le sauver, continuait à prier, à se taire, et à verser au pied des saints autels ses larmes toutes-puissantes.

    Enfin Monique vit arriver le moment après lequel elle soupirait depuis si longtemps. Augustin, après dix-sept années de résistance, se rendit. Sainte Monique ne contenait plus sa joie; elle couvrait son fils de son regard heureux elle l'arrosait de ses larmes. Ô moment heureux, où une mère retrouve son enfant qu'elle croyait mort, ou qu'elle voyait mourir. Mais, ô moment plus heureux encore, où une mère chrétienne voit renaître dans l'âme de son fils la foi, la pureté, le courage, la vertu et où, chrétienne affligée des douleurs de l'Eglise, elle prévoit que ce fils dégénéré en va devenir la lumière, la gloire et le vengeur !

    Dès que les vacances furent ouvertes, sainte Monique amena Augustin à la campagne. C'est là que l'un et l'autre vinrent cacher leur joie et préparer leurs âmes au grand jour du saint baptême. Quelques amis s'étaient joints à eux. Sainte Monique était l'apôtre de ce petit cénacle. Tout son esprit, tout son génie, tout son cœur, toute sa foi, toutes les ardeurs de son zèle, toutes les industries de sa charité, elle les employait à seconder en eux l'action de Dieu. Sainte Monique assistait à toutes les conférences de son fils avec ses jeunes amis; elle y prenait quelquefois la parole, et comme Dieu donne à la pureté et à l'amour un singulier don de lumière, elle laissait tomber, au milieu des entretiens, des mots qu'Augustin faisait transcrire aussitôt sur ses tablettes, et que nous allons recueillir à notre tour pour achever de connaître par eux la mère du Platon chrétien.

    «L'âme n'a qu'un seul aliment, c'est de connaître et d'aimer la vérité». – «Celui qui désire le bien et le possède, est heureux. Mais s'il veut le mal, quand même il l'obtiendrait, combien il est malheureux.» – «Celui qui aime et possède des choses périssables ne peut jamais être heureux; fut-il même sûr de ne jamais les perdre, je l'estimerais encore malheureux, parce que tout ce qui est passager, est sans rapport avec l'âme de l'homme. Et plus il le recherchera, plus il sera misérable et indigent; car toutes les choses de la terre ne rendraient jamais une âme heureuse.»

    Après six mois passés dans cette intime et délicieuse vie de Cassiacum, sainte Monique et son fils retournèrent à Milan. Le moment du baptême étant arrivé, Augustin se rendit à l'église de Saint-Jean-Baptiste, accompagné de sa mère et de ses amis. Monique, vêtue de la robe blanche bordée de pourpre des veuves, enveloppée de longs voiles, s'efforçait en vain de cacher à tous les regards la joie qui inondait son âme. Un rayon de paix, de sécurité toute divine, apparaissait sur son front et achevait de donner à sa physionomie quelque chose de céleste. Ce qui avait grandi le plus en sainte Monique, c'était l'amour, car son amour pour Jésus Christ et son amour pour Augustin ne faisaient qu'un. Ils avaient crû ensemble. Elle avait déjà eu quelques extases dans la prière; mais depuis le baptême elles devinrent plus fréquentes. Quelquefois elle était si enivrée de son bonheur qu'elle demeurait un jour entier absorbée, sans parole, sans préoccupation de ce qui l'entourait, jouissant intérieurement et seule avec Dieu. D'autres fois, elle perdait jusqu'à l'usage de ses sens. Depuis la conversion de son fils, elle ne pensait plus qu'au ciel, et il était facile d'entrevoir qu'on ne la retiendrait pas longtemps ici-bas.

    Extrait de la vie de sainte Monique dans les Petits Bollandistes