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  • Toujours Viktor Orban

    La Hongrie doit prendre des mesures législatives pour enrayer l'afflux d'immigrés, même si elles sont contraires au droit européen, a déclaré Victor Orban hier soir à Echo TV. « Nous ne voulons pas d'immigrés en Hongrie. Si (d'autres Etats membres) veulent recevoir des immigrés, libre à eux, mais ils ne doivent pas les renvoyer ici ni les faire passer par chez nous. »

    Après la Suède, la Hongrie est le pays européen qui accueille le plus grand nombre d'immigrés par rapport à sa population, elle doit donc soulever la question des règles européennes trop laxistes, dit Orban. Le débat sur l’immigration, lancé par la vaste consultation populaire de ce mois, conduira probablement à l’adoption de lois qui mettront Bruxelles en colère : « Il y aura une grande bataille, un grand combat. »

    A propos de la peine de mort, Viktor Orban a souligné qu’il n’avait pas manifesté l’intention de la rétablir, mais d’ouvrir un débat. Et il s’en est pris au président du Parlement européen Martin Schulz : « Il est possible qu’au terme du débat nous soyons d’accord avec Martin Schulz. Mais nous ne serons jamais d’accord sur le fait qu’il veuille nous interdire d’avoir un débat. »

  • L’"antiracisme", en Suisse aussi

    Le secrétaire général de l’UDC (le parti qui a le plus de députés), Martin Baltisser, et la secrétaire générale adjointe Silvia Bär, ont été condamnés pour discrimination raciale à Berne pour une affiche contre l’immigration qui relatait une agression de Suisses par des immigrés.

    L’affaire était vraie et s’était déroulée telle qu’elle était décrite.

    Mais c'est raciste de le dire, parce que les victimes sont suisses et les agresseurs kosovars.

    Dans le cas inverse, l’UDC aurait donc gagné un prix pour avoir dénoncé une ignoble agression raciste…

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  • Népal casher

    Les Israéliens ont, comme tout le monde, dépêché des avions au Népal pour récupérer leurs ressortissants. Mais la particularité des avions israéliens est qu’ils avaient pour mission d’évacuer en priorité… les (au moins) 25 bébés que venaient d’acheter des couples israéliens à des mères porteuses, et un certain nombre de mères porteuses elles-mêmes, qui n’ont pas encore accouché.

    « Avoir accepté de donner naissance à un enfant qui n'est pas le leur s'avère être pour ces Népalaises un billet pour une nouvelle vie », écrit le correspondant de la Stampa à Jérusalem. Alors que, non juives, elles seront évidemment renvoyées au Népal dès la naissance des enfants.

    Dans la Nuova Bussola, Luigi Santambrogio commente opportunément :

    Bienvenue dans «la nouvelle vie»: dans cette petite phrase, rhétorique et stupide, il y a toute l'arrogance et la violence de l'exploitation coloniale. Dites merci, malheureuses femmes du Népal, au tremblement de terre et à la société civilisée du marché des ovules et des ventres, si vous avez vu la chance inespérée de quitter vos huttes de boue malodorante et misérables et vous embarquer vers le futur.

    Les pauvres du Népal ne méritent pas que leur dignité soit ainsi fracassée: derrière le nouveau droit à la fécondation hétérologue, se cache seulement une nouvelle forme d'esclavage. Celles des femmes dans les pays de la faim et de la pauvreté et la transformation définitive de leurs enfants dans la catégorie des marchandises, avec ventres à louer et achat et vente de gamètes. Comment peut-on appeler «nouvelle vie» cette déportation des ventres maternels de femmes devenues précieuses et digne d'être sauvées uniquement parce qu'elles «produiront» sur ordre des enfants pour de riches couples de Tel-Aviv? Elles ressemblent à ces malheureux utilisés par les trafiquants de drogue colombiens pour transporter de la cocaïne dissimulée dans leurs intestins: les mères de Katmandou ont elles aussi obtenu une place sur les Hercules du gouvernement juste parce qu'elles avaient dans le ventre "quelque chose" qui ne lui appartenait plus: une vie acheté à des milliers kilomètres de distance et devenue un passeport pour fuir l'enfer de la poussière et des pierres. Pauvre Népal, et pauvres de nous.

  • Et maintenant Helder Camara…

    Vous avez aimé l’annonce de la béatification de Mgr Romero (ce sera le 23 mai), vous adorerez l’annonce de l’ouverture du procès en béatification de Mgr Helder Camara…

    Demain dimanche 3 mai, l’archevêque d’Olinda et Recife, Mgr Fernando Saburido, ouvrira en effet officiellement, en la cathédrale d’Olinda, la phase diocésaine de l’enquête en vue de la béatification de Dom Helder Camara.

    La demande date de juin 2014. Rome a donné son accord dans un document signé le 25 février dernier, arrivé à Recife le 6 avril.

    De Mgr Romero il n’y a pas grand-chose à dire. C’était un évêque de gauche, comme il y en a tellement, dont le discours était essentiellement social, comme c’est si souvent le cas. Sa dernière « homélie » était dépourvue de toute allusion à la religion. On ne voit pas en quoi il pourrait être un martyr de la foi, mais il n’était pas directement lié à la soi-disant théologie de la libération.

    En revanche Dom Helder Camara, l’« évêque rouge », était l’icône même de la « théologie de la libération » téléguidée par les Soviétiques via des intellectuels européens (surtout allemands et français).

    On rappellera seulement que, pour le remplacer à la tête du diocèse de Recife, Jean-Paul II avait écarté les deux poulains de l’archevêque pour nommer Mgr José Cardoso Sobrinho, lequel fut chargé d’éradiquer la propagande de la soi-disant théologie de la libération : fermeture de l’Institut de théologie de Recife et du séminaire régional, renvoi des prêtres étrangers, mise sous le boisseau des travaux de la « commission Justice et Paix »…

    Ainsi la béatification de Helder Camara sonnera-t-elle comme un désaveu de Mgr Sobrinho (histoire de lui faire payer aussi ses propos lors de l’affaire de l’avortement d’une fillette en 2009), de Jean-Paul II, et de Joseph Ratzinger qui était l’homme du combat contre la « théologie » de la libération. Bref, d’une pierre au moins trois coups… Et qui fera une méchante tache sur l’histoire de l’Eglise.

    Addendum

    Pour en savoir plus sur dom Helder, voir par ici.

  • Saint Athanase

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    Saint Athanase, église Saint-Athanase, Thessalonique

    Tu enduras les persécutions et supportas les périls, vénérable Athanase, divin prédicateur, jusqu'au moment où tu chassas l'erreur impie d'Arius; et tu sauvas l'Eglise de l'hérésie, bienheureux Pontife, en déclarant selon la vraie foi consubstantiels au Père le Fils et l'Esprit.

    Sous les éclairs de tes enseignements tu as illuminé ceux qui gisaient dans les ténèbres et chassé toute erreur, t'exposant aux périls pour la foi, Athanase, avec le courage d'un vrai Pasteur, tel une base inébranlable de l'Eglise du Christ; c'est pourquoi réunis en assemblée, nous te vénérons dans l'allégresse de nos chants.

    Tu pratiquas toute vertu avec persévérance, divinement inspiré; et consacré par l'onction de l'Esprit, aux yeux de tous tu devins un très-saint Pontife et un vrai Pasteur, un défenseur de la foi; aussi l'Eglise entière glorifie ta mémoire sacrée, en cette fête rendant gloire au Sauveur.

    Liturgie byzantine (lucernaire)