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  • Reconquête N° 317

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    Reconquête

    70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris

    Téléphone 01 40 51 74 07

    Courriel chretientesolidarite.fr@gmail.com

  • Les Vrais Finlandais deuxièmes

    Aux élections du 19 avril en Finlande, le Centre est arrivé en tête et a remporté 49 sièges, devant, non pas les conservateurs qui étaient au pouvoir, mais les « Vrais Finlandais », le parti « populiste » et « europhobe », qui a 38 sièges. Les conservateurs en ont 37, et les sociaux-démocrates 34.

    On attend avec intérêt la constitution du gouvernement. Les Vrais Finlandais aimeraient que leur chef, Timo Soini, devienne ministre des Affaires étrangères. Moi aussi : ce pourrait être amusant…

  • Les dernières (bonnes) nouvelles de Viktor Orban

    Mardi dernier, répondant à des questions de journalistes concernant un horrible assassinat, Viktor Orban a déclaré tout à trac : « La question de la peine de mort devrait être examinée en Hongrie », car il est nécessaire de « dire clairement aux criminels que la Hongrie ne recule devant rien quand il s'agit de protéger ses citoyens ».

    Un porte-parole de l’UE a d’abord rappelé que « l'interdiction de la peine de mort est un des piliers des droits fondamentaux de l'UE ».

    Et ce matin Jean-Claude Juncker a déclaré : « La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne interdit la peine de mort, et M. Orban devrait immédiatement dire clairement que ce n'est pas son intention, et si c'est son intention, il y aura une bataille. »

    De son côté, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muižnieks, avait déjà déclaré : « L'idée de réintroduire la peine de mort, défendue par Viktor Orban, est incompatible avec les obligations de la Hongrie en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme, et va à l'encontre des valeurs défendues par l'Europe. »

    Nils Muižnieks a également réagi à la « consultation nationale sur l'immigration et le terrorisme » prévue en Hongrie, qu'il a qualifiée de « preuve supplémentaire de la vision négative du gouvernement hongrois vis-à-vis des droits de l'homme » Car si « les consultations publiques sont bien sûr un aspect important d'une société démocratique », celle-là est « inacceptable », bien sûr, car elle pose les mauvaises questions et suggère les mauvaises réponses... Voici une traduction des 12 questions qui vont être posées aux 8 millions de citoyens hongrois :

    1 – On entend beaucoup parler de l’augmentation des actes de terrorisme. Quelle importance accordez-vous à ce développement du terrorisme ?

    2 – Selon vous, la Hongrie pourrait-elle devenir une cible d’attaques terroristes dans les années qui viennent ?

    3 - Selon certains, l’immigration, qui est mal gérée par Bruxelles, a un lien avec le développement du terrorisme. Etes-vous d’accord avec cette opinion ?

    4 – Saviez-vous que des immigrants économiques franchissent illégalement la frontière, et que récemment le nombre des immigrants a été multiplié par 20 en Hongrie ?

    5 – On entend de nombreuses opinions à propos de l’immigration. Selon certains, les immigrants économiques mettent en danger les emplois et moyens d’existence du peuple hongrois. Etes-vous d’accord avec ces opinions ?

    6 - Selon certains, la politique de Bruxelles concernant l’immigration et le terrorisme a échoué et une nouvelle approche est nécessaire pour gérer ces questions. Etes-vous d’accord avec cette opinion ?

    7 - Soutiendriez-vous des mesures plus restrictives du gouvernement hongrois s’opposant à la politique permissive de Bruxelles ?

    8 - Soutiendriez-vous le gouvernement hongrois s’il édicte de nouvelles lois plus restrictives sur la base desquelles ceux qui franchissent illégalement la frontière pourraient être mis en détention ?

    9 - Etes-vous d’accord que ceux qui franchissent illégalement la frontière devraient être renvoyés dans leurs pays dans les plus brefs délais ?

    10 - Etes-vous d’accord que, puisqu’il y a des migrants économiques en Hongrie, ils devraient subvenir eux-mêmes à leurs propres besoins ?

    11 - Etes-vous d’accord que le meilleur instrument possible pour combattre l’immigration est que l’Union européenne aide au développement de ces pays d’où viennent les migrants ?

    12 - Êtes-vous d’accord avec le gouvernement hongrois qu’au lieu de soutenir les immigrants il est nécessaire de soutenir les familles hongroises, et que nous avons besoin de plus de naissances ?

    Lors du sommet européen extraordinaire du 23 avril, Viktor Orban a notamment déclaré : « Nous estimons que si on nous confie la tâche de légiférer sur la situation des réfugiés qui viennent en Hongrie, nous sommes en mesure de le faire. Le problème est que nous sommes liés par les règlements de l’UE, qui compromettent l’efficacité du traitement par la Hongrie du problème des migrations. »

    Lors du sommet du 16 janvier, il avait dit : « L’immigration économique est mauvaise pour l’Europe. Nous ne devrions pas la considérer comme utile, parce qu’elle est uniquement source de troubles et de danger pour les Européens. Elle devrait être stoppée, c’est l’opinion de la Hongrie. (…) Nous ne voulons pas intégrer de minorités dont la culture serait différente de la nôtre. Nous voulons que la Hongrie reste la Hongrie. »

    Et l’on rappellera qu’en octobre, le porte-parole du Parlement hongrois, László Kövér, avait déclaré que « si l'Union compte dicter le comportement des gouvernements nationaux, Bruxelles ressemblera au bout du compte à Moscou au temps de l’ère soviétique », et que si c’est la direction que prend l’UE « la Hongrie ferait peut-être mieux d'en sortir ».

  • L’Eglise et l’islam au Bénin

    L’agence Fides a profité de la visite ad limina des évêques du Bénin pour poser des questions à Mgr Pascal N’Koue, archevêque de Parakou et secrétaire général de la conférence épiscopale (et très bienveillant envers la liturgie traditionnelle). Extrait :

    L’Eglise au Bénin est pleine de vitalité, comme le démontre le grand nombre de baptisés. Nombreux sont ceux qui frappent à la porte de l’Eglise catholique pour y entrer. Nos salles de catéchisme sont pleines. Nous rendons grâce au Seigneur pour la vitalité de nos jeunes. Nous le remercions également pour les écoles catholiques qui continuent à s’ouvrir. Nous savons que différents cadres du Bénin se sont formés dans les écoles catholiques. Nous remercions le Seigneur pour l’unité ecclésiale. Il n’existe pas de différences entre le nord et le sud, comme cela a lieu dans d’autres pays. Nous sommes 10 évêques, 2 au nord et 8 au sud, mais nous n’avons pas de problèmes entre nous.

    Nous disposons en outre de nombreuses vocations. Le problème est de former un clergé qui soit à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. Parmi ceux-ci se trouve le relativisme éthique et spirituel. Il y a aussi l’infiltration d’un islam qui n’est plus l’islam traditionnel africain qui fait qu’au sein de la même famille peuvent coexister tranquillement des musulmans et des non musulmans. Ceci devient désormais plus difficile parce qu’il existe des groupes arabisés qui viennent de l’étranger, bien financés, qui, sous le couvert d’ONG et sous le prétexte d’aider les plus pauvres, commencent à introduire des discours toujours plus violents à l’encontre des chrétiens. Il s’agit d’un phénomène encore limité mais nous devons demeurer vigilants pour porter la flamme de l’amour, de la fraternité et de l’entente réciproque.

  • Hassaké assiégée

    Témoignage de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique de Hassaké (de l’agence Fides, aujourd’hui) :

    Nous vivons actuellement un moment terrible. Pendant deux jours, les miliciens du Daesh ont attaqué Hassaké à partir de trois directions. Ils ont été repoussés par l’armée et les milices kurdes. Mais nous demeurons isolés, comme une île entourée par les djihadistes de toutes parts.

    Cette nuit nous avons appris que l’armée a bombardé la ville d’al-Shaddadi, place forte du Daesh sise à 60 km de Hassaké. On nous dit que les muezzin des mosquées demandaient aux gens d’aller donner leur sang pour sauver les nombreux blessés et, selon les informations en notre possession, il est presque certain que les 232 chrétiens assyriens que les jihadistes ont pris en otage lorsqu’ils ont attaqué les villages de la vallée du Khabour se trouvent retenus à al-Shaddadi.

  • François a viré Mgr Finn

    Le pape a « accepté la démission » de Mgr Robert Finn, évêque de Kansas City-Saint Joseph, en conformité avec le canon 401-2. Ce canon est celui qui dit qu’un évêque « est instamment prié de présenter la renonciation à cet office » s’il ne peut plus le remplir « convenablement ».

    Or Mgr Finn était un excellent évêque, qui remettait de l’ordre dans son diocèse et lui donnait une orientation plus… catholique, et qui était un intrépide militant de la culture de vie.

    Il y a donc eu contre lui une intense campagne menée par les progressistes et les médias, à commencer par le célèbre National Catholic Reporter, qui a ses bureaux dans le diocèse.

    L’affaire Ratigan leur permit de passer à la vitesse supérieure et de trouver l’argument décisif. En 2012, Mgr Finn fut condamné pour ne pas avoir dénoncé le P. Ratigan, lequel avait des centaines de photos dites pédopornographiques dans son ordinateur.

    Bill Donohue, le président de la Ligue catholique, défend avec ardeur Mgr Finn depuis le début. Il souligne que l’évêque avait sévi une première fois contre le prêtre, y compris sur le plan judiciaire, mais qu’alors il n’y avait pas eu de suites (il s’agissait de nombreuses photos d’enfants habillés, et d’une photo de nu). Et que le P. Ratigan, après une tentative de suicide, avait récidivé, avec des centaines de photos beaucoup plus explicites. Il souligne aussi que le prêtre n’a jamais touché un enfant, et qu’il n’y a d’ailleurs pas eu de plainte pour abus sexuel sur mineur. Et que, en bref, il n’y aurait pas eu d’affaire Ratigan si l’évêque avait fermé les yeux…

    Une fois de plus, le pape élimine un bon évêque en se servant d’un prétexte. On comparera avec, par exemple, la promotion de Mgr Barros

  • Les Franciscains de l’Immaculée

    Chez Benoît et moi, un bouleversant témoignage sur les Franciscains de l’Immaculée, avant qu’ils ne soient détruits par François, et qui est l’explication même de la volonté de les détruire dont a fait preuve le pape de la fausse pauvreté et de la fausse miséricorde.

  • Ce ne sont pas des "icônes"

    Après l’icône des martyrs égyptiens, circule sur la toile l’icône des martyrs éthiopiens.

    Ce ne sont pas des icônes, et il est nécessaire de le dire clairement, pour l’honneur de l’art iconographique qui est un art sacré.

    La première, vue sur un écran d’ordinateur, pouvait passer pour une icône. J’avais alors fait une recherche, dans le but de saluer cette initiative. Or j’avais fini par trouver une interview de l’artiste, Tony Rezk, lequel expliquait qu’il avait réalisé l’image par ordinateur. Or le processus d’écriture de l’icône, et son symbolisme, rendent impossible la réalisation d’une icône par ordinateur. Cela frise même le sacrilège.

    La connaissance des techniques de l’icône, et de l’art copte actuel, que manifeste Tony Rezk, peut induire en erreur. Mais ce n’est certainement pas le cas de la deuxième image, celle des 30 martyrs éthiopiens : on n’est plus du tout dans le domaine de l’icône, mais dans celui de la bande dessinée…

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  • Grotesque

    « Comme je voudrais que les communautés paroissiales en prière, quand un pauvre entre dans l’église, se mettent à genoux en vénération, de la même manière que quand c’est le Seigneur qui entre ! »

    François, message vidéo à la Caritas du diocèse de Rome.

    Difficile d’aller plus loin dans la démagogie de bas étage. J’imagine le fou rire du clodo que je retrouvais chaque dimanche à Saint-Julien… le Pauvre… si je lui avais rapporté ce propos…

    C'est moins drôle si l'on se souvient que le prêtre qui profère ces propos n'esquisse jamais la moindre génuflexion quand il fait venir le Christ sur l'autel.

  • Déprimant

    Reprenant un de ses refrains préférés, François a exhorté les fidèles, mardi, à prendre le « risque » de se laisser bousculer par « la nouveauté » et « les surprises » de l'Esprit-Saint.

    Malheureusement, revenant d’un voyage qui m’a conduit notamment au sanctuaire de la Divine Miséricorde près de la tombe de sainte Faustine, je constate qu’en fait de surprise et de nouveauté le Saint-Siège et son chef (dont je n’ai aperçu en Pologne qu’une seule petite photo, car le pape là-bas, omniprésent, est toujours Jean-Paul II et c’est reposant) s’alignent de façon désormais caricaturale sur la pensée unique. Sur l’idéologie du monde.

    Ainsi y a-t-il eu mardi au Vatican une réunion sur le « changement climatique », non pas pour dénoncer la superstition du moment ou au moins ses excès, mais pour y participer plein pot. Avec le secrétaire général de l’ONU en personne, grand défenseur – notamment - du « droit à l’avortement », ainsi que le professeur Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la Terre, idéologue extrémiste de la culture de mort et du genre, et le lobby mélangeur « Religions pour la paix », invité nommément par le Vatican. Le tout dans la perspective de la prochaine encyclique de François.

    Ban Ki-Moon a d’ailleurs exprimé son « impatience » à découvrir l’encyclique, dont il sait déjà qu’elle « permettra de transmettre au monde entier que la protection de l'environnement est un impératif moral urgent et un devoir sacré pour toutes les personnes de foi et les personnes de conscience ». Et il a « applaudi » le « leadership » du pape qui est « l’une des voix morales les plus passionnées du monde sur ces questions ».

    A savoir les questions climatiques, et aussi celles de la pauvreté et des migrations.

    Et sur le sujet de l’invasion de l’Europe par les masses musulmanes qui tentent de passer la Méditerranée par tous les moyens, les voix du Saint-Siège, galvanisées par l’engagement de François à Lampedusa, sont au diapason, non pas de l’ONU, mais du magistère européiste. « Tout chrétien doit être un prophète qui dénonce... Celui qui n’intervient pas sur cette question n’est pas chrétien ! », clame le cardinal Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Il faut absolument accueillir tous ceux qui se présentent et crier contre les méchants qui ne le veulent pas. D’ailleurs, « l’Europe a besoin de main-d’œuvre et dans l’histoire, les émigrés ont apporté un bien-être aux pays d’accueil et à leurs pays d’origine », déclare Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, ce qui est mot pour mot ce que dit Mgr Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, mais aussi Sophia in’t Veld, idéologue fanatique de la culture de mort et frénétique lobbyiste LGBT au Parlement européen. Tandis que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dit benoîtement : « Il faut ouvrir les portes pour éviter que les gens entrent par les fenêtres. »

    Pendant ce temps-là, les Australiens font la preuve que si l’on ne veut pas accueillir toute la misère du monde (et surtout les forces de destruction qui l’accompagnent), il suffit de prendre les mesures qui s’imposent. 303 bateaux de migrants en 2013, un seul en 2014, aucun en 2015. Tout simplement parce que le nouveau gouvernement a développé une grande campagne pour signifier que l’Australie n’accepterait plus aucun immigré clandestin, et a joint le geste à la parole. Il n’y a plus de bateaux, donc il n’y a plus de naufrages. Mais les Australiens sont très méchants…

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