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  • L’Université d'été du Centre Charlier et de Chrétienté Solidarité

    Logo+Centre+Charlier.JPGL’Université d'été 2015 aura lieu du mardi 28 juillet au mardi 4 août, au domaine de la Castille, près de Toulon, comme l’an dernier.

    Sur le thème :

    Les religions et la politique

    Les inscriptions sont ouvertes.

  • Un certain président Muhammadu Buhari…

    Goodluck Jonathan n’a pas eu de chance cette fois-ci malgré son prénom : l’élection présidentielle du Nigeria a été remportée par son rival Muhammadu Buhari.

    On ne peut pas dire que ce soit une bonne nouvelle, même si l’homme assure avoir changé…

    Muhammadu Buhari est un homme du nord islamiste, né à Daura, à la frontière du Niger. Il est de l’ethnie Fulani, celle de ces « bergers » musulmans qui massacrent régulièrement les paysans chrétiens. En 2001 il avait souligné son « engagement total à la charia qui déferle sur tout le Nigeria ». En 2013 il demande au gouvernement d’arrêter de massacrer les gens de Boko Haram et déclare que ce qui est responsable des problèmes de sécurité du pays, c’est… « l’activité militante du Delta du Niger », autrement dit des ethnies chrétiennes du sud. Faut oser… Toutefois il avait plus récemment élevé la voix contre Boko Haram et avait même échappé à un attentat jihadiste.

    Le général Muhammadu Buhari a 72 ans. Dès 1966 il avait participé à un coup d’Etat militaire qui s’était notamment soldé par l’assassinat de la plupart des officiers Ibo (ethnie chrétienne du Delta). En 1976 il est ministre du Pétrole et, en même temps, directeur de la Nigerian National Petroleum Corporation. C’est alors que 2,8 millions de dollars ont disparu des comptes de la dite NNPC.

    En 1983 il est le commandant de la division blindée de Jos. Il fomente un coup d’Etat, prend le pouvoir et instaure une dictature.

    Mais en 1985 il est renversé par un autre coup d’Etat mené par un autre général.

    Il s’était présenté aux présidentielles de 2003, 2007 et 2011. Les trois fois il avait violemment contesté le résultat, alors qu’en 2003 il avait eu 32% des voix, et en 2007 moins de 19%. En 2011 il avait de nouveau frôlé les 32%, et il dira: « Si ce qui est arrivé en 2011 se produit à nouveau en 2015, par la grâce de Dieu, le chien et le babouin seront tous trempés de sang. »

    Ouf… (pour le moment).

  • En Tanzanie

    Un référendum sur la nouvelle Constitution devait être organisé le 30 avril prochain. Il pourrait être repoussé, d’une part pour des raisons d’organisation, d’autre part en raison de l’opposition de l’Eglise catholique.

    Le projet de Constitution étend en effet à tout le pays les tribunaux de la charia qui fonctionnent jusqu’ici dans le seul archipel de Zanzibar à large majorité musulmane.

    La conférence épiscopale dit seulement que certains articles peuvent porter la société dans la mauvaise direction. Certains ecclésiastiques sont plus explicites et rappellent que la Tanzanie est un Etat laïque. Et il y a eu un appel à boycotter le référendum.

  • En Syrie

    La ville d’Idlib, entre Alep et Lattaquié, non loin de la Turquie, a été prise le 28 mars par les jihadistes d’al-Nosra (Al-Qaida). Il y avait un bon millier de chrétiens dans la ville avant la guerre civile. La majeure partie d’entre eux avait fui. Plusieurs orthodoxes ont été arrêtés par al-Nosrah, dont le curé, selon les sources de Fides. Une contre-offensive de l’armée syrienne est en cours.

  • L’église des 21 martyrs

    Ce matin a eu lieu, dans le village d’al Awar, dans les environs de Samalot, la pose de la première pierre de l’église dédiée aux Martyrs de Libye, les 21 coptes égyptiens égorgés en territoire libyen par des jihadistes en janvier dernier.

    Le village d’al Awar se trouve à 25 km de Minya, sur le territoire de la province dont était originaire la majeure partie des victimes de la barbarie jihadiste. A l’initiative ont également pris part des représentants des communautés islamiques locales.

    Le gouverneur de Minya avait tenu une réunion du comité de conciliation avec des représentants anciens et influents des clans familiaux chrétiens et musulmans de la zone. A la rencontre, avaient également participé de hauts représentants de l’armée et des forces de sécurité. Les rencontres de conciliation et l’intervention d’autorités judiciaires et militaires ont servi également à surmonter les protestations et les résistances de groupes islamistes locaux ayant tenté de bloquer le projet de construction de l’église, appuyé par le gouvernement.

    (Fides)

  • Vaduz, capitale de la reconquête liturgique

    Pour la troisième année consécutive, Mgr Wolfgang Haas, archevêque de Vaduz (Liechtenstein), va célébrer demain en sa cathédrale la messe chrismale dans la « forme extraordinaire du rite romain » (qui devient donc ordinaire), avec son clergé, et en compagnie de ses amis du séminaire de la FSSP de Wigratzbad.

    Nombreuses photos de l’an dernier ici. (Via Rorate Caeli.)

  • La chanson du pape

    La chansonnette de « Jorge Bergoglio et Odino Faccia », interprétée par celui-ci place Saint-Pierre à l’issue de la messe du deuxième dimanche de la Passion ouvrant la Semaine Sainte, est sur YouTube. Chacun peut donc apprécier la qualité spirituelle tant des paroles quasi débiles quasi divines que de la musique de supermarché superlative du « nouvel hymne pour la Paix du Pape François » intitulé Para que todos sean Uno : Pour que tous soient Un.

    Odino Faccia  explique lui-même que c’est le pape en personne qui l’a chargé du travail de composition, d’interprétation et de diffusion de la chanson.

    Il rappelle qu’il a été élu en 2009 "Voix pour la paix dans le monde" par 23 organismes internationaux, et qu’il est ambassadeur de la Paix pour l’Unesco, qu’il est à la tête du « Réseau des artistes (sic) pour la Paix », etc.

    Voici une traduction de l’intégralité du chef-d’œuvre bergoglien, sur lequel Benoît et moi a attiré notre attention :

    Ce message est de lumière et d'espérance,
    Lumière qui traverse l'obscurité.
    Ne laisse jamais le passé déterminer ta vie,
    Regarde toujours en avant.

    L'avenir est dans ton esprit,
    Dans tes mains, et dans ton cœur.

    Refrain

    Pour que tous soient Un
    Les murs ont disparu,
    Seulement la valeur de la rencontre
    Qui est le pont vers la Paix.

    Pour que tous soient Un
    L’unité est le chemin,
    Une alliance toujours ouverte
    A l'amour et à la vérité.

    Quand tu te trouves face à la douleur
    Tu dois faire ce que le cœur demande
    Parce que les gestes les plus authentiques
    Sont les seuls qui conviennent.

    L'avenir est dans ton esprit,
    Dans tes mains, et dans ton cœur.

    Refrain

    Pour que tous soient Un
    Les murs ont disparu,
    Seulement la valeur de la rencontre
    Qui est le pont vers la Paix.

    Ne renonce pas à l’identité
    Pour vivre en harmonie.

    Pour que tous soient Un,
    L’unité est le chemin,
    Une alliance toujours ouverte
    A l’amour et à la vérité.

    Refrain

    Pour que tous soient Un,
    Les murs ont disparu,
    Seulement la valeur de la rencontre
    Qui est le pont vers la Paix.

    N.B. - Ce n'est (hélas) pas un poisson d'avril. Je ne fais pas de poissons d'avril pendant la Semaine Sainte.

  • Mercredi Saint

    La liturgie du temps de la Passion chante, comme son nom l’indique, les souffrances du Christ, que lui infligent les hommes. La plainte du Seigneur est omniprésente. Toutefois, la lumière de la Résurrection n’est jamais complètement absente, comme l’espérance ne doit jamais quitter l’âme du chrétien.

    Ainsi déjà hier l’introït de la messe, avec saint Paul, soulignait que c’est dans la Croix même que se trouve « notre salut, notre vie et notre résurrection »:

    Nos autem gloriári oportet in Cruce Dómini nostri Jesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.

    Pour nous, il faut nous glorifier dans la croix de Notre Seigneur Jésus-Christ ; c’est en lui qu’est notre salut, notre vie et notre résurrection ; c’est par lui que nous avons été sauvés et délivrés.

    Aujourd’hui, l’introït est encore tiré de saint Paul, et souligne que c’est par son abaissement même jusqu’au supplice de la Croix que le Christ règne dans la gloire.

    In nómine Jesu omne genu flectátur, cæléstium, terréstrium et infernórum : quia Dóminus factus est obœdiens usque ad mortem, mortem autem crucis : ideo Dóminus Jesus Christus in glória est Dei Patris.

    Qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ; car le Seigneur s’est fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix : c’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père.

    D’autre part, on a pu remarquer que depuis le Jeudi de la Passion les antiennes du Benedictus et du Magnificat ne sont pas reprises, comme c’est le cas habituellement lorsqu’il y a un évangile propre, de cet évangile.

    Il s’agit d’une des préparations rapprochées de la liturgie du triduum pascal. La messe du Jeudi de la Passion annonce celle du Jeudi Saint, et les antiennes du Jeudi de la Passion sont déjà reprises de l’évangile du Jeudi Saint.

    Voici ces antiennes, depuis le Jeudi de la Passion jusqu’au Mercredi Saint (au Benedictus, puis au Magnificat) :

    Jeudi

    Magíster dicit : Tempus meum prope est, apud te fácio Pascha cum discípulis meis.

    Le Maître dit : Mon temps est proche, je veux faire chez toi la Pâque avec mes disciples.

    Desidério desiderávi hoc Pascha manducáre vobíscum, ántequam pátiar.

    J’ai désiré d’un grand désir de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir.

    Vendredi

    Appropinquábat autem dies festus Iudæórum : et quærébant príncipes sacerdótum quómodo Jesum interfícerent, sed timébant plebem.

    Cependant ils étaient proches, les jours de la fête des Juifs : et les princes des prêtres cherchaient comment ils pourraient faire mourir Jésus ; mais ils craignaient le peuple.

    Príncipes sacerdótum consílium fecérunt ut Jesum occíderent : dicébant autem : Non in die festo, ne forte tumúltus fíeret in pópulo.

    Les princes des prêtres tinrent conseil pour faire mourir Jésus : mais ils disaient : Non pas un jour de fête, de peur qu’il ne s’élevât du tumulte parmi le peuple.

    Samedi

    Clarífica me, Pater, apud temetípsum claritáte, quam hábui priúsquam mundus fíeret.

    Glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’ai eue avant que le monde fût.

    Pater iuste, mundus te non cognóvit : ego autem novi te, quia tu me misísti.

    Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais, moi, je te connais parce que tu m’as envoyé.

    Dimanche

    Turba multa, quæ convénerat ad diem festum, clamábat Dómino : Benedíctus qui venit in nómine Dómini : Hosánna in excélsis.

    Une foule nombreuse, qui s’était rassemblée pour le jour de la fête, acclamait le Seigneur : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur : Hosanna au plus haut des cieux.

    (Il s’agit d’un mystère du jour, mais pas de l’évangile de la messe de ce jour.)

    Scriptum est enim : Percútiam pastórem, et dispergéntur oves gregis : postquam autem resurréxero, præcédam vos in Galilǽam : ibi me vidébitis, dicit Dóminus

    Il est écrit : Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées : mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée, c’est là que vous me verrez, dit le Seigneur.

    Lundi

    L’antienne de Benedictus est la même que celle de samedi. Au Magnificat:

    Non habéres in me potestátem, nisi désuper tibi datum fuísset.

    Tu n’aurais * pas de pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut

    Mardi

    Ante diem festum Paschæ, sciens Jesus quia venit hora ejus, cum dilexísset suos, in finem diléxit eos.

    Avant le jour de la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin.

    Potestátem hábeo ponéndi ánimam meam, et íterum suméndi eam.

    J’ai le pouvoir de donner ma vie, et j’ai le pouvoir de la reprendre

    Mercredi

    Simon, dormis ? Non potuísti una hora vigiláre mecum ?

    Simon, tu dors ? Tu n’as pu veiller une heure avec moi ?

    Ancílla dixit Petro : Vere tu ex illis es : nam et loquéla tua maniféstum te facit.

    Une servante dit à Pierre : Certainement, toi aussi, tu es de ces gens-là : car ton langage le révèle.