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  • Jeudi de la deuxième semaine de carême

    L’évangile est la parabole « du mauvais riche et du pauvre Lazare ».

    Ce mauvais riche peut conduire à de mauvaises interprétations moralisantes. Car rien ne dit que ce riche ait acquis ses richesses de façon malhonnête. Rien ne dit non plus qu’il soit méchant.

    De même, rien ne dit que le pauvre Lazare soit vertueux, et qu’il ne soit pas responsable de sa misère.

    Pourtant leur sort éternel est bien celui d’un riche méchant et d’un pauvre vertueux.

    L’explication est que le riche ne peut même pas être méchant avec Lazare, parce que tout simplement il ne le voit pas. Il vit tellement dans ses richesses qu’il est enfermé en lui-même, coupé des autres, coupé de Dieu.

    L’épître l’illustre : « Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme, qui met sa force en la chair, et dont le cœur s'éloigne du Seigneur. » Le sort de cet homme est celui du riche de la parabole : « Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée, solitaire. »

    En revanche, « heureux est l'homme qui se confie dans le Seigneur, et dont le Seigneur est l'espoir. Il est comme un arbre planté au bord des eaux. »

    Cette parabole est la seule qui présente un personnage qui ait un nom : Lazare.

    Or le nom de Lazare veut dire : Dieu aide, Dieu a secouru, Dieu est mon secours. Le pauvre Lazare est un vrai pauvre selon les béatitudes, qui met son espérance dans le seul secours de Dieu.

    La parabole se termine par cette réponse d'Abraham au riche : « S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, même si quelqu'un ressuscite des morts, ils ne croiront pas. »

    Or, à Béthanie, « maison du pauvre », quelqu'un est ressuscité des morts : Lazare...

    Et ils n'ont pas cru.