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  • Petit mensonge

    Un petit mensonge, mais qui n’est pas sans portée, et qui est révélateur de la passion partisane du site EUobserver, censé informer de façon factuelle sur l’actualité de l’Union européenne, mais qui est de plus en plus agressivement européiste et anti-russe.

    EUobserver (dont les articles sont payants depuis peu) fait savoir aujourd’hui (12h28) que « Des allégations de ventes d’armes à la Russie sont accueillies par le silence à Prague » : le journal polonais Rzeczpospolita affirme que deux fabricants tchèques ont exporté des armes en Russie tout au long de l’année dernière malgré l’embargo européen mis en place le 1er août, et ces allégations sont accueillies « par un étrange silence à Prague ».

    Or c’est faux.

    Le ministre tchèque des Affaires étrangères a aussitôt réagi à l’article, lundi 3 mars, par l’intermédiaire d’un porte-parole qui a publié un ferme démenti, amplement répercuté par la presse tchèque : en résumé, la République tchèque n’a délivré aucune licence d’exportation d’armes depuis l’embargo, qu’elle respecte.

    Ce n’est pas tout.

    Car de quelles armes parle-t-on ?

    De fusils de chasse.

    Mais, dit, le journal polonais, rien ne prouve que ces fusils de chasse ne puissent pas être livrés aux Ukrainiens pro-russes et servir contre l'armée ukrainienne…

    Pierre-Arnaud Lotton, le président du groupe du Conseil de l’UE pour les exportations d’armes conventionnelles, dit quant à lui – et le journal polonais a l’honnêteté de le citer – que ces fusils de chasse, si armes il y a, ont pu tout bonnement être commandés avant l’entrée en vigueur de l’embargo.

    EUobserver devrait écouter davantage ses maîtres bruxellois…

  • Provocation ?

    Voilà deux ou trois jours qu’on nous bassine avec le « meilleur apprenti de France » qui est un clandestin, ira ou n’ira pas au Sénat recevoir sa médaille… Finalement il ira, parce que Gérard Larcher considère que sa réussite « mérite d’être saluée ».

    Il s’agit évidemment d’une opération de propagande immigrationniste, dans laquelle Gérard Larcher lui-même joue un rôle d’idiot utile.

    Apparemment, il ne se rappelle pas qu’en 2011 il avait accueilli au Sénat une jeune Rom clandestine, « meilleure apprentie de France », sans que ça fasse la une des médias.

    Mais cette foi il fallait que ça fasse la une des médias… car on ne sait pas assez que les clandestins sont des gens brillants, et qu’il faut donc les régulariser, et qu’il faut de plus en plus d’immigrés.

    En 2012 et en 2013 aussi, il y avait eu un clandestin « meilleur apprenti de France ». (Mais pas en 2014, curieusement.)

    Bref, ou bien les jeunes clandestins sont vraiment extraordinaires, ou bien il y a vraiment énormément de clandestins, ou bien on se fout vraiment de nous.

  • En Syrie

    Toutes les organisations de rebelles d’Alep ont rejeté la trêve humanitaire proposée par un envoyé de l’ONU avec l’accord du gouvernement syrien. Aucun chef rebelle ("modéré" ou non) n’a même accepté de recevoir l’envoyé.

    Réaction de Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique d’Alep pour les catholiques de rite latin :

    « La netteté du refus confirme à sa manière le fait que nous tous avons sous les yeux depuis longtemps : la guerre se poursuivra tant que les puissances étrangères voudront l’alimenter. Américains et Turcs viennent de déclarer avoir un plan de soutien et d’entraînement des groupes rebelles pour les trois prochaines années. Ils ont donc déjà prévu que la guerre durera encore trois ans et la population, ici, continuera à souffrir et à mourir pendant encore trois ans… Avant les révoltes, les 900 Km de frontière de frontière avec la Turquie étaient gardés et si par hasard un berger passait la frontière pour récupérer une brebis lui ayant échappé, ils tiraient et le tuaient. Maintenant, des milliers de miliciens entre par là en Syrie avec des armes lourdes alors que les réfugiés qui, de Syrie, tentent d’aller de l’autre côté pour fuir les violences des jihadistes, sont refoulés. »

    Il ajoute :

    « Comme saint Paul, nous espérons contre toute espérance parce que nous savons par expérience que Notre Seigneur est grand et bon. Notre destin est entre Ses mains et non pas dans les manœuvres intéressées de l’un ou l’autre des puissances du monde, aussi grande qu’elle soit ».

  • La Slovénie (ex-)catholique aussi…

    Le Parlement slovène a adopté hier, par 51 voix contre 28 et 5 abstentions, une proposition de loi qui définit le mariage comme l’union de deux personnes (ce qui permet ipso facto aux homosexuels non seulement de se « marier », mais d’adopter des enfants).

    La proposition de loi émanait du parti le plus à gauche, qui a 6 députés, et elle a été soutenue par le parti centriste du Premier ministre et par les sociaux-démocrates.

    En 2012 il y avait eu un référendum sur le sujet : la dénaturation du mariage avait été rejetée par 55% des votants. Mais la participation avait été trop faible pour que le référendum soit contraignant.

  • Chronique des cinglés

    En Angleterre, une femme voudrait faire siens les ovocytes de sa fille, décédée il y a quatre ans, dans le cadre d’un « projet de grossesse » impliquant une FIV et un donneur de sperme. Selon elle, sa fille avait accepté que ses ovocytes soient utilisés si elle ne survivait pas au cancer dont elle était atteinte.

    Mais voilà : bien que ce soit en Angleterre, où l’on en est à légiférer sur les bébés à trois parents, aucune clinique n’a accepté de réaliser ce que le Dr Mohammed Taranissi, vedette britannique de la FIV, décrit comme une « première mondiale ». Et l’autorité ad hoc a refusé l’exportation des ovocytes à New York où une clinique est disposée à mettre en œuvre le « projet de grossesse » pour la modeste somme de 83.000 €.

    C’est la troisième fois que cette femme voit sa demande d’exportation rejetée ; elle envisage désormais d’en appeler à la Cour suprême…

  • Encore un copte décapité en Libye

    Le corps sans tête de Mansour Saad Awad, copte égyptien qui travaillait en Libye dans un élevage de volailles, a été retrouvé près de Mechili en Cyrénaïque.

  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    Au début de l’évangile de ce jour Jésus annonce sa Passion. C’est la troisième fois qu’il dit à ses apôtres ce qui va se passer, selon saint Matthieu. L’Eglise en a repris l’essentiel dans les antiennes du Benedictus, aux Laudes, et du Magnificat, aux vêpres :

    Ecce ascéndimus Jerosólymam, et Fílius hóminis tradétur ad crucifigéndum.

    Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré pour être cricifié.

    Tradétur enim Géntibus ad illudéndum, et flagellándum, et crucifigéndum.

    Il sera livré aux païens pour être moqué, et flagellé, et crucifié.

    C’est l’essentiel concernant la Passion. Mais il manque la mention finale : « et tértia die resúrget » : et le troisième jour il ressuscitera.

    Mais nous sommes encore au début du carême, et nous allons vers la Croix, avant de pouvoir goûter à la Résurrection.

    L’évangile se poursuit par l’épisode de la mère de Jacques et Jean qui vient réclamer les plus hautes places pour ses fils quand Jésus régnera. Précisément, ce n’est pas le moment. Jésus en profite donc pour rappeler que l’actualité est la Passion (« Pouvez-vous boire le calice que je dois boire ? »). Puis il tire la leçon d’humilité qui s’impose, laquelle se termine par un nouvel éclairage de la Passion : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie comme la rançon d’un grand nombre ». Comme rachat pour beaucoup. Le mot latin est « redemptio ».