Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La dictature homosexualiste en Irlande du Nord

    L’Irlande du Nord résiste encore sur l’avortement, mais elle baisse pavillon devant le lobby homosexualiste.

    En décembre dernier, la Haute Cour de Belfast, rejetant un recours du ministre de la Santé, avait donné raison à une paire d’homosexuels qui se plaignaient de ne pas pouvoir adopter des enfants. Pour la justice, c’est une « discrimination ».

    La conséquence fut que les évêques catholiques décidèrent « avec regret » de couper leurs liens avec la Family Care Society qu’ils avaient eux-mêmes créée et qui s’occupait de l’adoption.

    Un député protestant unioniste, Paul Givan, était monté le premier au créneau pour défendre l’Eglise catholique et annoncer qu’il allait déposer une proposition de loi instituant un droit à l’objection de conscience.

    Paul Givan a en effet élaboré cette proposition de loi (amendant la « loi sur l’égalité ») et l’a rendue publique le mois dernier. Citant les condamnations d’une propriétaire de Bed and Breakfast qui avait refusé un couple homosexuel, et d’un pâtissier qui avait refusé de confectionner un gâteau de « mariage », Paul Givan souligne que la loi contre les discriminations doit être « équilibrée », entre le droit à ne pas être discriminé et le droit des croyants au respect de leur conscience. Et donc qu’il doit être permis à un prestataire de services de refuser « une situation qui approuve, promeut ou facilite une relation homosexuelle en violation de son identité religieuse ». « Par exemple, une agence catholique d’adoption doit pouvoir refuser de placer un enfant chez un couple homosexuel, un imprimeur musulman doit pouvoir refuser d’imprimer un livre promouvant des relations homosexuelles, et un photographe évangélique ne doit pas avoir à choisir entre prendre des photographies d’une cérémonie de partenariat civil et perdre ses moyens d’existence. Mais un épicier évangélique ne peut pas refuser de vendre une pomme à un homosexuel, ou un imprimeur musulman ne peut pas refuser d’imprimer une brochure publicitaire pour des tables de café faites par une fabricante lesbienne. »

    Cela paraît être simplement le bon sens. Une délégation catholique, conduite par l’évêque de Down et Connor, Mgr Noel Treanor, a rencontré le parti unioniste au Parlement, et ils sont une fois de plus tombés d’accord. (Faut-il rappeler que ce sont des ennemis historiques ?)

    Mais le lobby homosexualiste a aussitôt monté une campagne mondiale contre le projet, pilotée par All Out Action, basé à New York, qui a lancé une pétition recueillant plus de 100.000 signatures les deux premiers jours contre ce qui est carrément décrit comme une « loi anti-homosexuels », sous le titre : « Les homosexuels ne sont pas admis en Irlande du Nord ? » Sic.

    Hélas, la proposition de Paul Givan ne passera pas. Car le système législatif d’Irlande du Nord permet de faire tomber une proposition de loi si 30 députés signent une « petition of concern » (pétition d’inquiétude, de préoccupation). Or le Sinn Fein a déclaré qu’il voterait cette pétition. Et à lui seul le Sinn Fein a 28 députés…

    Les nationalistes irlandais sont devenus des moutons de la pensée unique…

  • Un nouvelle icône myroblite

    La vidéo ci dessous montre la visite de l’évêque de Corinthe, le métropolite Denys, le 16 février dernier, en l’église Saint-Nicolas d’Asprokampos, près de Corinthe, pour voir l’icône du Christ crucifié qui suinte de l’huile depuis le 25 janvier.

    L’évêque reste très prudent et a demandé qu’on enlève l’icône pour faire des analyses. Mais les habitants ont refusé tout net et montent la garde nuit et jour pour qu’on n’enlève pas leur icône miraculeuse…

    Il existe déjà un certain nombre d’icônes (et même de simples reproductions) qui suintent de l’huile : on les appelle « myroblites », à savoir « d’où jaillit (sic) un baume parfumé », le myron étant le saint chrême (et les myrophores les saintes femmes qui vont embaumer le Christ). Aussi, normalement, l’huile que ces icônes exsudent a une odeur de parfum. Mais celle-ci n’a aucune odeur.

    Généralement ce sont des icônes de la Sainte Vierge, ou de divers saints. Je n’avais encore pas entendu parler de ce phénomène pour une icône du Christ.

    Les médias, y compris grecs, parlent d’une icône qui « pleure ». Mais, à en juger par la vidéo, l’huile ne vient pas spécifiquement des yeux. Contamination avec les statues de la Vierge qui pleurent… dans l’Eglise latine.

    Le phénomène ayant commencé le 25 janvier, jour de la victoire de Syriza, on parle du « miracle Syriza » ou du « miracle Tsipras », pour dire que le Christ pleure sur la Grèce… Mais il y en a qui ne craignent pas de dire que le miracle salue l’arrivée au pouvoir de Tsipras… l’homme qui se proclame athée et qui est le premier dirigeant grec de l’histoire à avoir refusé la bénédiction de l’Eglise lors de sa prestation de serment…

  • Mardi de la deuxième semaine de carême

    Les antiennes du lever et du coucher du soleil sont les suivantes : « Vous n’avez qu’un docteur qui est dans le ciel, le Christ, le Seigneur » (Ant. Benedictus). « Quant à vous, vous êtes tous frères ; et n’appelez personne père sur la terre, car vous n’avez qu’un Père qui est dans le ciel ; ne vous faites pas appeler docteurs, car vous n’avez qu’un docteur, le Christ » (Ant. Magnificat). Dans ces deux antiennes, la liturgie a, en trois pensées, caractérisé toute la vie avec l’Église : Dieu notre Père, le Christ notre docteur, nous tous frères entre nous.

    Dom Pius Parsch