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  • L’islam enseigné à l’école laïque

    Le JDD fait écho à une étude du Haut Conseil à l’Intégration, sur les Elco : les enseignements de langue et culture d’origine, qui concernent aujourd’hui plus de 92.000 élèves, en progression de 16% sur les cinq dernières années. Il s’agit surtout de l’enseignement de l’arabe : plus de 57.000 élèves, suivi loin derrière par le turc : 16.500.

    La particularité de ces enseignements est qu’ils sont dispensés par des ressortissants étrangers, sous l’autorité de l’académie, mais payés par les ambassades.

    Extrait :

    « Susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des ‘catéchismes islamiques’ », écrivent les rapporteurs. Les auteurs se sont en effet étonnés du contenu du guide de l'enseignant édité en 2010 par le ministère de l'Éducation turc et en usage auprès de certains enseignants de langue et culture d'origine. "Ainsi le chapitre V de cet ouvrage intitulé "Foi, islam et morale" insiste sur l'importance de croire en Allah, un des principes de la foi, et sur la nécessaire acquisition par les élèves d'une bonne connaissance de la vie du prophète Mahomet dont l'importance doit être mise en valeur. » Assez loin de la laïcité, française ou turque.

    On remarquera la contradiction flagrante entre la mention de la « laïcité turque » et le fait que l’ouvrage islamiste dont on parle est édité par le gouvernement turc…

    C’est là qu’on voit à quel point nos journalistes (et nos politiciens, etc.) refusent de voir la réalité. Une étude dénonce un livre du gouvernement turc qui sous couvert d’apprendre la langue turque est un catéchisme islamique, et l’on commente que c’est assez loin de la laïcité turque…

    Ils n’accepteront donc jamais de considérer l’islam tel qu’il est. L’islam ne peut pas faire la distinction entre l’enseignement de la langue et l’enseignement de la religion. Pour un musulman il n’y a pas de langue laïque. Jusqu’à quand les journalistes vont-ils accepter et répercuter ce mensonge absurde d’un islam républicain ?

  • Quelques assyriens libérés

    L’Etat islamique a libéré 19 assyriens, 17 hommes et deux femmes, tous du village de Tel Goran.

    Selon certaines sources ces libérations auraient été décidées par un tribunal islamique en échange du paiement de la jizya.

    Selon l’agence AINA, entre 262 et 373 assyriens ont été enlevés.

    Les négociations se poursuivent, par l'intermédiaire de chefs tribaux sunnites…

    Revoilà le temps du rachat des captifs.

  • Le clan Kasper à la manœuvre

    Puisque François a fait du cardinal Kasper le grand prophète de la « miséricorde » pour les divorcés « remariés », et comme la manœuvre a échoué au premier synode, on met les bouchées doubles pour le prochain synode.

    Le 28 février, pour les anglophones, Radio Vatican a diffusé un reportage sur Mgr Thomas Dabre, évêque de Pune, en Inde, qui s’exprimait devant la conférence des prêtres diocésains de l’Inde. Citation : « J’ai entendu parler de tant de catholiques à qui l'on refuse brutalement la communion eucharistique parce qu’ils sont divorcés et se sont remariés. Nous devons être gentils et avoir de la compassion lorsque nous transmettons la doctrine et le dogme de l’Eglise. Nous devons avoir un dialogue poli avec les fidèles au lieu de les renvoyer brutalement. » Sic.

    Et aujourd’hui, pour les francophones, La Croix publie un entretien avec Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, qui publie un livre intitulé Tout amour véritable est indissoluble, où il « affirme que l’Église peut changer la discipline sur les divorcés remariés sans remettre en cause la doctrine de l’indissolubilité du mariage, mais au contraire pour l’honorer davantage ». Sic.

    Heureusement, de l’autre côté on tient bon. Témoin le cardinal Burke dans une interview à Rorate Caeli :

    « A ce sujet, je pense qu’il est très important de s’occuper de cette fausse dichotomie que font certains qui disent : “Oh non, nous changeons seulement la discipline, nous ne touchons pas à la doctrine.” Mais si vous changez la discipline de l’Eglise en ce qui concerne l’accès à la sainte communion pour ceux qui vivent dans l’adultère, alors assurément vous changez la doctrine catholique sur l’adultère. Vous dites que, dans certaines circonstances, l’adultère est permis et même bon, si les gens peuvent vivre dans l’adultère et toujours recevoir les sacrements. Ceci est une question très grave, et les catholiques doivent insister pour que la discipline de l’Eglise ne soit pas changée d’une façon qui, en fait, affaiblirait notre enseignement de l’une des vérités les plus fondamentales, la vérité sur le mariage et sur la famille. »

    Interview que liront avec intérêt tous ceux qui lisent un peu l’anglais. Car le cardinal Burke répond clairement et fermement à des questions que je n’aurais pas osé lui poser pour ne pas le mettre dans l’embarras. Or il n’est pas embarrassé du tout…

    Addendum

    Traduction intégrale de l'interview du cardinal Burke chez Benoît et moi.

  • Aux Lucs le 15 mars

  • Annulation

    9782213686103-X.jpgEn raison de la rencontre avec le cardinal Sarah organisée en l’église Saint-Eugène jeudi soir (20h), Bernard Antony annule sa conférence prévue au Centre Charlier et annonce qu’il ira voir et entendre le cardinal.

    Addendum

    Finalement la conférence est maintenue...

  • Lundi de la deuxième semaine de carême

    Les deux lectures de la messe de ce jour sont terribles. On est bel et bien redescendu de la montagne de la Transfiguration, pour être plongé dans l’affliction de l’Eglise pour les péchés de ses membres (la sombre supplication de Daniel), dans la perspective de la Passion.

    « Je m’en vais », dit Jésus au début de l’évangile. « Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. » C’est un passage d’une longue discussion, d’une longue dispute, avec les juifs. Dispute dont on voit tout de suite qu’il n’en sortira pas vainqueur à vue humaine, et il dit lui-même de façon mystérieuse qu’ils vont le crucifier : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez que Je Suis… » Et l’on voit qu’en même temps il proclame sa divinité, et il le fait de façon très appuyée par ces « Je Suis » qui parsèment tout le discours (le plus souvent très mal traduits par des gens qui ne croient pas vraiment que Jésus est le Dieu du Sinaï), par le « Principium » : Je Suis le Principe (ce que l’on ne veut plus traduire ainsi non plus), discours qui culminera (mais l’évangile de ce jour ne va pas jusque-là) avec l’affirmation prodigieuse : « Avant qu’Abraham vînt à l’existence, Je Suis. » Ce qui clôt le débat : les juifs prennent des pierres pour le lapider.

    Mais ceci est l’évangile du dimanche de la Passion, et l’on y va…