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  • Palliums de province…

    Burke_Pallium[1].jpgDésormais, a décidé François, les archevêques recevront leur pallium des mains du pape « en privé », et c’est le nonce qui le leur remettra publiquement au cours d’une cérémonie dans leurs diocèses respectifs.

    Il paraît que cela exprime mieux « la synodalité ». Ah bon. J’aimerais qu’on m’explique…

    Ce qu’on voit surtout, c’est que le pape supprime un beau symbole de communion catholique.

    Mais ça permettra aux nonces de se promener un peu…

    (Photo: Mgr Raymond Burke, archevêque de Saint-Louis, recevant le pallium des mains de saint Jean-Paul II.)

  • La Cour de cassation viole le droit international

    L’idéologie homosexualiste est au-dessus des lois, y compris du droit international. Ainsi en a décidé la Cour de cassation, qui a validé le « mariage » d’un Marocain et d’un Français, alors qu’une convention franco-marocaine stipule qu'en cas de mariage chacun des deux membres du couple doit se conformer aux lois de son pays.

    L’argument de la Cour de cassation (institution qui déshonore la France une fois de plus) est que l'article 4 de la convention prévoit que la loi d'un des deux pays peut être écartée lorsqu'elle est « manifestement incompatible avec l'ordre public ».

    Autrement dit, la reconnaissance du seul mariage naturel par le Maroc est incompatible avec l’ordre public en France. Ce qu’on appelle ordre public est donc désormais, plus encore que jusqu’ici, le désordre institutionnalisé.

  • La propagande semble avoir un certain résultat

    Selon un sondage Ipsos/Sopra-Steria pour Le Monde et Europe 1, 66% des Français penseraient que l’islam est « une religion aussi pacifiste que les autres » et que « le jihadisme est une perversion de cette religion »…

    J’en vois qui se marrent dans les mosquées…

  • Pourtant l’Eglise interdit le suicide

    Interdiction de prêcher et de parler au nom de l’Eglise : telle est la sanction décidée par l’évêque de Munster à l’encontre du Père Paul Spätling.

    Quel est son crime ?

    Avoir participé à un rassemblement de Pegida à Munster, et y avoir pris la parole pour dire :

    - Je suis là pour la première fois, parce que, quand on a éteint les lumières de la cathédrale de Cologne, cela a été très triste ;

    - Il y a 1.400 ans que l’Europe lutte contre l’islam ;

    - Il n’est pas possible que Mme Merkel dise que l’islam fait partie de l’Allemagne.

    Le porte-parole du diocèse a indiqué que « la vision historique simpliste » du père Paul n’était « pas compatible avec le message chrétien d’amour, de bonté et d’inclusion ».

    Il va falloir mettre un certain nombre de saints à l’index…

    (Via Novopress)

     

     

    Addendum

     

    La paroisse de l’Assomption de Clèves (dont on a dit que c’était celle du P. Spätling) s’est empressée de faire savoir qu’elle n’a aucune sympathie pour Pegida et qu’au contraire elle est active dans l’aide aux réfugiés… Et elle souligne que ce prêtre ne fait pas partie de « l’équipe pastorale » de l’église de l’Assomption, mais qu’il célèbre seulement la messe le dimanche en l’église du Sacré-Cœur… « dans le rite extraordinaire en latin et le dos aux fidèles ».

     

    Ah, voilà…

     

  • En Inde

    L’église protestante du village de Tadur, district de Mahabubnagar, dans le nouvel Etat indien de Telangana, a été incendiée et complètement rasée. Des objets de culte, des livres et des bibles ont disparu.

    « Avant cet incident, dit le pasteur Srinivas, les extrémistes hindous m’ont menacé à différentes occasions, m’intimant l’ordre de ne plus venir dans le village et de ne pas construire d’église ».

    Dans ce district ont été enregistrés, ces derniers mois, plus d’une douzaine d’attaques antichrétiennes.

  • Les croix d’Arabie saoudite

    Intéressant article sur les croix gravées d’un « taille ostentatoire », datant du Ve siècle, avec de nombreuses inscriptions, en Arabie saoudite.

  • Un cadeau aux coptes

    Le ministre égyptien de la reconstruction, des services et des communautés urbaines, Mostafa Madbouly, a annoncé en personne que l’Etat donnait trois terrains pour la construction de deux églises coptes et d’une église copte évangélique, et mettait à la disposition du patriarcat copte un terrain de 30 ha pour des bureaux et diverses structures.

    En octobre dernier, les représentants des principales Eglises et communautés chrétiennes avaient envoyé au gouvernement une ébauche de proposition de loi portant sur la construction des églises, dans le but de définir des procédures légales simples et claires pour en finir avec l’arbitraire.

    La réponse, pour le moment, n’est pas celle qui était souhaitée. Le geste est néanmoins appréciable.

  • Saint François de Sales

    François de Sales adresse à Philotée, le destinataire imaginaire de son Introduction à la vie dévote (1607) une invitation qui, à l’époque, dut sembler révolutionnaire. Il s’agit de l’invitation à appartenir complètement à Dieu, en vivant en plénitude la présence dans le monde et les devoirs de son propre état. « Mon intention est d’instruire ceux qui vivent en villes, en ménages, en la cour... » Le document par lequel le Pape Pie ix, plus de deux siècles après, le proclamera docteur de l’Église insistera sur cet élargissement de l’appel à la perfection, à la sainteté. Il y est écrit : « (la véritable piété) a pénétré jusqu’au trône des rois, dans la tente des chefs des armées, dans le prétoire des juges, dans les bureaux, dans les boutiques et même dans les cabanes de pasteurs... » C’est ainsi que naissait cet appel aux laïcs, ce soin pour la consécration des choses temporelles et pour la sanctification du quotidien sur lesquels insisteront le Concile Vatican ii et la spiritualité de notre temps. L’idéal d’une humanité réconciliée se manifestait, dans l’harmonie entre action dans le monde et prière, entre condition séculière et recherche de perfection, avec l’aide de la grâce de Dieu qui imprègne l’homme et, sans le détruire, le purifie, en l’élevant aux hauteurs divines. Saint François de Sales offre une leçon plus complexe à Théotime, le chrétien adulte, spirituellement mûr, auquel il adresse quelques années plus tard son Traité de l’amour de Dieu (1616). Cette leçon suppose, au début, une vision précise de l’être humain, une anthropologie : la « raison » de l’homme, ou plutôt l’« âme raisonnable », y est vue comme une architecture harmonieuse, un temple, articulé en plusieurs espaces, autour d’un centre, qu’il appelle, avec les grands mystiques, « cime », « pointe » de l’esprit, ou « fond » de l’âme. C’est le point où la raison, une fois parcourus tous ses degrés, « ferme les yeux » et la connaissance ne fait plus qu’un avec l’amour. Que l’amour, dans sa dimension théologale, divine, soit la raison d’être de toutes les choses, selon une échelle ascendante qui ne semble pas connaître de fractures et d’abîmes. Saint François de Sales l’a résumé dans une phrase célèbre : « L’homme est la perfection de l’univers ; l’esprit est la perfection de l’homme ; l’amour, celle de l’esprit ; et la charité, celle de l’amour ».

    Benoît XVI