Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La dhimmitude s’installe

    Une exposition « Fémina ou la réinterprétation des modèles » s’est ouverte samedi dernier à Clichy. Il y manquait l’une des « installations » vedettes de l’exposition, intitulée Silence, de la franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah.

    Cette « œuvre », constituée de 28 paires d’escarpins sur 28 tapis de prière, se veut un questionnement sur la place de la femme dans l’islam.

    Alors qu’elle a déjà été présentée dans plusieurs capitales, y compris à Paris, l’artiste a préféré la retirer, à cause d’un message des musulmans reçu par la mairie et ainsi présenté par un commissaire de l’exposition :

    « La mairie nous a fait part de l’inquiétude des représentants d’une fédération de citoyens clichois de confession musulmane sur d’éventuels incidents non maîtrisables liés à cette installation. »

    Voilà un propos remarquable…

    Des représentants, donc des gens responsables, d’une association de musulmans locaux (forcément modérés et républicains), sont inquiets. Ils sont inquiets de quoi ? De l’interprétation qui sera faite de l’œuvre ? Non. Ils sont inquiets d’éventuels incidents non maîtrisables. Qui ne seraient certainement pas de leur fait. Mais d’individus qu’ils ne connaissent pas et sur lesquels ils n’ont pas autorité mais dont ils savent qu’ils pourraient créer des incidents parce que, eux, auraient une interprétation de l’œuvre qui les conduirait à réagir de façon peu modérée…

    C’est le premier degré des menaces de la mafia.

    Zoulikha Bouabdellah écrit :

    « Suite à l’incompréhension dont est victime l’installation, j’ai pris la décision de la retirer. Je mets cette incompréhension sur le compte de l’émotion liée au drame qui a touché la France et ne souhaite en aucun cas que cette pièce soit le prétexte de quelques-uns pour nourrir davantage les amalgames à travers des interprétations erronées. »

    Quelles interprétations erronées ? Quels « amalgames » ? Chacun sait que l’on ne met pas des chaussures sur un tapis de prière. A plus forte raison des chaussures de femme. Et chacun sait que les femmes n’ont pas le droit de prier dans la grande salle de la mosquée, strictement réservée aux hommes.

    Zoulikha Bouabdellah disait qu’elle ne voulait « ni choquer ni provoquer, mais plutôt proposer une vision à partir de laquelle peut s’instaurer un dialogue ».

    Eh bien voilà le dialogue. Voilà la réponse au questionnement sur la place de la femme dans l’islam…

    Les jihadistes ont vraiment gagné. Et ce n'est qu'un début...

  • Ô : de nouveau zéro

    Le 25 octobre dernier, la chaîne publique France Ô avait fait 0% (zéro) de part de marché entre 18h30 et 20h, sur trois émissions : un magazine d’actualité, les informations, un magazine sportif.

    Dimanche, France Ô a récidivé : elle a fait 0% de part de marché sur trois émissions successives, mais cette fois à la mi-journée. Ensuite il y avait une série, qui a fait 0,1%...

  • La dhimmitude jusqu’au délire

    « Interrogés après l’attentat contre Charlie Hebdo, les responsables du Victoria & Albert Museum de Londres avaient assuré ne posséder aucune image représentant le prophète Mahomet dans leurs collections. Mais la semaine dernière, un expert américain a mis la main sur un dessin moderne iranien figurant à son catalogue sous la description «Mahomet, prophète de Dieu», qui a aussitôt disparu de sa base de données en ligne. »

    Le Figaro via Fdesouche

  • Au moins trois coptes tués

    Le bilan officiel des manifestations du 25 janvier en Egypte (quatrième anniversaire de la "révolution") est de 18 morts et une cinquantaine de blessés, au cours d’affrontements entre la police et les Frères musulmans.

    Mais parmi les morts il y a au moins trois coptes, dont un enfant de 10 ans. Qui ne manifestaient pas. Et des coups de feu ont été tirés contre l’église Saint-Raphaël du Caire, tandis que les forces de sécurité avaient bloqué les rues autour d’autres églises afin de prévenir d’éventuels assauts de la part de bandes islamistes.

  • Aux Philippines

    Au moins 43 policiers philippins ont été tués dimanche lors d’affrontements avec les miliciens du Front moro islamique de libération (MILF) et des Combattants islamiques pour la liberté de Bangsamoro (BIFF) dans la région de Mindanao.

    Après des décennies de combats, la rébellion avait pourtant pris fin l’an dernier avec la signature d’un accord sur l’autonomie du fief islamiste de Mindanao, qui fait l’objet d’un projet de loi actuellement en discussion au Parlement.

    Les policiers étaient à la recherche de deux jihadistes, Zulkifli bin Hir, de la Jemaah Islamiyah (proche d’al-Qaïda) et l’expert en explosifs Basit Usman. Mais ils ont pénétré dans un village sans prévenir le MILF, comme convenu dans les accords de paix…

  • L’insulte aux évêques des Philippines

    Le célèbre jésuite Pierre de Charentenay, président du Centre Sèvres, l'institut d’études supérieures de la Compagnie de Jésus, entre 1991 et 1997, directeur de la revue "Études" entre 2004 et 2014 et, depuis lors, membre de la rédaction de "La Civiltà Cattolica", la revue des jésuites de Rome (dirigée par Antonio Spadaro, un proche du pape), a publié un livre sur les Philippines, juste avant le voyage de François dans ce pays. Le père Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Vatican, a conseillé la lecture de ce livre aux journalistes qui s’apprêtaient à couvrir l’événement, nous dit Sandro Magister.

    Or ce livre contient de virulentes attaques contre les évêques des Philippines, particulièrement pour stigmatiser leur combat contre la loi dite de « santé reproductive » (bien qu’il ne s’agisse pas des lapins), essentiellement sur la contraception.

    Le P. de Charentenay, ajoute Sandro Magister, « fait des considérations du même genre à propos d’autres controverses qui sont sur le point d’éclater dans ce pays sur des sujets comme le divorce, ou l’avortement, ou encore les mariages homosexuels. Il accuse les évêques d’être fermés et arriérés, non seulement par rapport aux poussées de la modernité mais également par rapport aux sollicitations de François. »

    Malicieuse conclusion de Sandro Magister :

    À ce sujet il aurait été intéressant de comprendre comment le pape Bergoglio concilie le fait qu’il valorise haut et fort les conférences épiscopales avec la spectaculaire critique qui est adressée à la ligne de conduite des évêques par un rédacteur faisant autorité de la revue "La Civiltà Cattolica" qui fait elle aussi autorité.

    C’est qu’il y a les bonnes conférences épiscopales et les mauvaises conférences épiscopales. Les premières auront droit à tous les égards. Les autres on les mettra au pas. On leur enverra les commandos jésuites.

  • Le trans de François

    Diego Neria Lejárraga est un transsexuel espagnol de 48 ans, qui vit à Plasence, en Estrémadure. Fervent catholique, selon ses dires, il a écrit au pape, en novembre dernier, pour se plaindre de sa paroisse qui le rejetait.

    Le pape lui a téléphoné le 8 décembre, le jour de la fête de l’Immaculée Conception, pour prendre contact et lui dire qu’il le rappellerait pour lui donner un rendez-vous. Le 20 décembre, qui était autrefois le samedi des quatre temps de l’Avent, jour d’ordinations, il lui a de nouveau téléphoné, pour lui donner rendez-vous au Vatican le 24 janvier. Samedi dernier, donc, François a reçu le transsexuel, avec sa « fiancée ». On ne sait pas ce qu’ils se sont dits, mais François l’a embrassé, et désormais il se dit « en paix ».

    Naturellement, l’histoire fait le tour des sites et des lobbies LGBT.

    C’est évidemment une belle victoire de l’idéologie du genre.

    (Essayez donc, pour voir, d’écrire à François pour vous plaindre que dans votre paroisse tout est sous la coupe de gens qui bafouent le dogme et la liturgie, et que vous en avez été méchamment exclu parce que vous demandiez seulement qu’on respecte le catéchisme et le missel…)

  • Sur le chemin de l’apostasie

    Extrait (ou plutôt cœur) de l’homélie de François, lors des vêpres œcuméniques du 25 janvier :

    Beaucoup de controverses entre chrétiens, héritées du passé, peuvent se dépasser en mettant de côté toute attitude polémique ou apologétique, et en cherchant ensemble à accueillir en profondeur ce qui nous unit, c’est-à-dire l’appel à participer au mystère d’amour du Père révélé à nous par le Fils dans l’Esprit Saint. L’unité des chrétiens – nous en sommes convaincus – ne sera pas le fruit de discussions théoriques raffinées dans lesquelles chacun tentera de convaincre l’autre du bien-fondé de ses propres opinions. Le Fils de l’Homme viendra et il nous trouvera encore en discussions. Nous devons reconnaître que pour parvenir à la profondeur du mystère de Dieu, nous avons besoin les uns des autres, de nous rencontrer et de nous confronter sous la conduite de l’Esprit Saint, qui harmonise les diversités et dépasse les conflits, réconcilie les diversités.

    Donc, il faut abandonner l’apologétique, c’est-à-dire la défense argumentée de la foi catholique. Dans les discussions œcuméniques ! Car finalement il ne s’agit pas de la foi. Nous croyons tous au « même évangile », comme il dit dans la même homélie… Ce qui reste alors du dialogue œcuménique, ce sont des « discussions théoriques raffinées », où l’on ne défend pas la foi, mais ses « opinions ».

    Par exemple : moi je crois que le Christ est réellement présent, corps, âme, esprit, divinité, dans l’hostie, et toi tu n’y crois pas. Ce ne sont que des opinions. Nous n’allons pas discuter là-dessus. L’important est de se laisser conduire par le Saint-Esprit qui « harmonise les diversités et dépasse les conflits », mettant d’accord ceux qui croient en la présence réelle et ceux qui n’y croient pas. Dans une même « Eglise » qui transcende les diverses « opinions » ?

    Désolé, mais tant que je vivrai je ne pourrai pas dire que le Christ, le Fils de Dieu qui s'est fait chair, corps et sang pour se donner à moi afin que je devienne un avec lui, est une opinion.

  • Saint Jean Chrysostome

    Il est assez rare que les pères de l’Eglise parlent de la messe, du saint sacrifice, dans les textes publiés, parce que ce sont les « saints mystères » qui ne doivent pas être révélés aux profanes. A la fin de sa troisième homélie sur l’incompréhensibilité de Dieu, saint Jean Chrysostome l’évoque, quand il  se plaint de voir que les fidèles viennent en masse pour l’écouter prêcher, mais que beaucoup s’en vont après l’homélie :

    Cette multitude innombrable, maintenant réunie et écoutant avec la plus grande attention, je l'ai souvent cherchée des yeux au moment le plus solennel, et je ne l'ai point rencontrée. J'en gémis profondément. Un homme parle, on se hâte, on accourt, on se presse, et l'on demeure jusqu'à la fin de son discours. Jésus-Christ va paraître dans les saints mystères, l'église est vide et déserte ! Cette conduite est-elle pardonnable? Vous avez du zèle pour entendre la parole de Dieu, c'est bien, mais la conduite que vous tenez ensuite vous ravit tout le mérite de votre assiduité à la prédication. Qui, en vous voyant perdre sitôt le fruit de nos discours, ne nous condamnera nous-même? Si vous écoutez la parole divine avec un zèle sincère, montrez-le par les œuvres. Se retirer tout après l'homélie, c'est une preuve que l'on n'a pas été véritablement touché. Si votre âme conservait les enseignements de la chaire, vous resteriez pour assister pieusement à nos redoutables mystères.

    Mais ensuite, comme s’il en avait déjà trop dit, il ne parle plus que de la plus grande efficacité des prières publiques par rapport à la prière privée.

    A la fin de l’homélie suivante, il rappelle qu’il a blâmé ceux qui s’en vont, et il ajoute qu’il doit également réprimander ceux qui restent… Non pas parce qu’ils restent, mais parce qu’ils bavardent. Alors il évoque ce qui est le début du dialogue de la Préface (puis le Sanctus) dans la… liturgie de saint Jean Chrysostome. Le diacre commence par proclamer : « Stomen kalos : mettons-nous debout et tenons-nous bien, tenons-nous avec crainte, soyons attentifs à offrir en paix la sainte offrande. » Et le peuple répond : « Miséricorde de paix et sacrifice de louange » :

    Ce n'est pas inutilement et sans raison que le diacre dit à tous : Levons-nous et tenons-nous bien, c'est pour nous avertir, d'élever nos pensées qui rampent à terre, de bannir le souci des affaires temporelles, afin de pouvoir présenter à Dieu des âmes pures et droites. Tel est le véritable sens de cet avertissement en usage dans le rituel; il ne s'agit pas du corps, mais de l'âme, c'est elle qu'il faut relever. Ecoutons saint Paul; il se sert de cette même formule. Il écrit à des hommes tombés et accablés sous le poids des malheurs : Relevez vos mains languissantes et fortifiez vos genoux affaiblis. (Hébr. XII, 12.) Saint Paul parle-t-il des genoux et des mains du corps? Nullement. Car il ne s'adresse pas à des coureurs ni à des lutteurs. Mais il cherche par ces paroles à ranimer la vigueur de Pâme, abattue par les tentations. Pensez près de qui vous êtes, avec qui vous allez invoquer Dieu. C'est avec les chérubins. Examinez qui vous accompagne et vous serez vigilants, en voyant que, composés de chair et d'os, vous êtes admis avec les vertus incorporelles à louer le même Seigneur. Arrière donc les cœurs lâches ! le zèle est nécessaire pour prendre part aux saints mystères, et aux hymnes mystiques. Dans ce moment bannissez toute pensée mondaine, tout sentiment terrestre; montez au ciel; approchez-vous du trône de gloire, et chantez avec les séraphins l'hymne sacrée au Dieu plein de magnificence et de majesté. L'instant est grave et solennel, voilà pourquoi l'on nous commande de nous bien tenir, c'est-à-dire, comme il convient à des hommes de se tenir devant Dieu, avec crainte et tremblement, pleins de zèle et de vigilance. Qu'il s'agisse en effet de l'âme dans la formule en question, cette autre parole de saint Paul le prouve également : Mes bien-aimés, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur. (Philip. IV, 1.) Un archer qui veut frapper au but, commence par assurer sa pose; ensuite placé exactement en face du but, il lance la flèche. Ainsi pour atteindre la tête maudite du démon, occupez-vous d'abord d'affermir votre cœur, puis debout et libres de tout obstacle, vous lui lancerez des traits inévitables.