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  • Des coptes assassinés en Libye

    Un couple de médecins coptes égyptiens, Magdi et Sahar Sobhi Tawfik, ont été assassinés mardi à leur domicile du centre médical de Syrte, en Libye. Le médecin avait les mains bandées et a été tué par balles. Le corps de sa femme a été trouvé dans une chambre d’enfants. Deux petites filles ont été laissées en vie. La fille aînée, Catherine, 18 ans, a été enlevée. On a retrouvé son corps hier soir à 17 km de Syrte.

    Le motif religieux ne fait aucun doute : l’argent et les bijoux n’ont pas été touchés.

    Cela faisait 15 ans que ces médecins exerçaient en Libye.

  • Saint Etienne

    Chaque année, le lendemain de la nativité du Seigneur, la liturgie nous fait célébrer la fête de saint Etienne, diacre et premier martyr. Le livre des Actes des apôtres nous le présente comme un homme rempli de grâce et de l’Esprit Saint (cf. Ac 6, 8-10 ; 7, 55) ; en lui se vérifie pleinement la promesse de Jésus rapportée par le texte de l’évangile de ce jour, selon laquelle les croyants appelés à rendre témoignage dans des circonstances difficiles et dangereuses ne seront pas abandonnés et laissés sans défense : l’Esprit de Dieu parlera en eux (cf. Mt 10, 20). Le diacre Etienne, en effet, a agi, a parlé, est mort, animé par l’Esprit-Saint, en témoignant de l’amour du Christ jusqu’au sacrifice extrême. Le premier martyr est décrit, dans sa souffrance, comme étant l’imitation parfaite du Christ, dont la passion se répète jusque dans les moindres détails. La vie de saint Etienne est entièrement façonnée par Dieu, conformée au Christ dont la passion se répète en lui ; au moment final de la mort, à genoux, il reprend la prière de Jésus sur la croix en se confiant au Seigneur (cf. Ac 7, 59) et en pardonnant à ses ennemis : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (v. 60). Rempli de l’Esprit-Saint, au moment où ses yeux vont se fermer, il fixe son regard sur « Jésus debout à la droite de Dieu » (v. 55), le Seigneur de l’univers qui attire tous les hommes à lui.

    En la fête de saint Etienne, nous sommes nous aussi appelés à fixer notre regard sur le Fils de Dieu que, dans l’atmosphère joyeuse de Noël, nous contemplons dans le mystère de son Incarnation. Par le baptême et la Confirmation, avec le don précieux de la foi nourrie par les sacrements, en particulier l’Eucharistie, Jésus-Christ nous a liés à lui et veut continuer à opérer en nous, par l’action de l’Esprit-Saint, son œuvre de salut qui rachète, valorise, élève et conduit toute chose à son achèvement. Se laisser attirer par le Christ, comme l’a fait saint Etienne, signifie ouvrir sa vie à la lumière qui l’appelle, l’oriente et fait parcourir le chemin du bien, le chemin d’une humanité selon le dessein d’amour de Dieu.

    Enfin, saint Etienne est un modèle pour tous ceux qui veulent se mettre au service de la nouvelle évangélisation. Il montre que la nouveauté de l’annonce ne dépend pas tout d’abord de l’usage de méthodes ou de techniques originales, qui ont certes leur utilité, mais consiste à être rempli de l’Esprit-Saint et à se laisser guider par lui. La nouveauté de l’annonce se trouve dans la profondeur de l’immersion dans le mystère du Christ, de l’assimilation de sa parole et de sa présence dans l’Eucharistie, afin que Jésus vivant lui-même puisse parler et agir en celui qu’il envoie. Au fond, l’évangélisateur devient capable de porter le Christ aux autres de manière efficace quand il vit du Christ, quand la nouveauté de l’Evangile se manifeste dans sa vie. Prions la Vierge Marie afin qu’en cette Année de la foi l’Eglise voie se multiplier les hommes et les femmes qui, comme saint Etienne, savent donner un témoignage convaincu et courageux du Seigneur Jésus.

    Benoît XVI, 26 décembre 2012