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  • Pakistan : des familles chrétiennes chassées de leur village

    Eglises d’Asie :

    Toutes les familles chrétiennes d'un village du district de Sahiwal ont été contraintes à abandonner leurs maisons, sous la menace des musulmans qui reprochait à l’un d’entre eux d’avoir épousé une jeune fille de leur communauté.

    « Ils se sont mariés en octobre dernier, rapporte Abid Masih, un ami du couple, au Press Trust of India du 13 novembre. [Dès qu’ils ont appris la nouvelle], les musulmans du village nous ont ordonné de « rendre la fille » ou de devoir en subir les conséquences. »

    Les nouveaux mariés n’habitent pourtant pas le village d’où la jeune femme, Rukhsana Kausar, âgée d’une vingtaine d’années, est originaire, mais se sont installés dans un autre district, celui de Khanewal où vivait déjà le jeune chrétien Shahab Masih. Les deux futurs époux s’étaient rencontrés et fréquentés dans le village de Sahiwal, où Shahab venait régulièrement voir ses parents.

    Mais à la nouvelle du mariage entre les deux jeunes gens, c’est à la famille de Shahab et aux autres foyers chrétiens du village, que les musulmans de Sahiwal s’en sont pris, exigeant le retour immédiat de la jeune fille, selon la loi islamique qui interdit à une femme musulmane d’épouser un homme d’une autre religion.

    « Nous leur avons dit que Shahab vivait maintenant à Khanewal avec sa femme, et que ce serait mieux d’aller en discuter avec lui sur place, mais en vain », explique encore Abid. Le père de la jeune musulmane, Jamil Hussain, a alors porté plainte pour enlèvement auprès de la police de Shahkot, accusant Shahab et deux autres membres de sa famille, tandis que l’ensemble de la communauté musulmane menaçait de tuer les parents de Shahab et tous les chrétiens du village.

    Craignant pour leur vie, et n’ayant reçu aucune aide de la police qu’elles avaient pourtant sollicitée, les neuf familles chrétiennes résidant à Sahiwal, soit 25 personnes, ont finalement dû fuir, en abandonnant leurs maisons et leurs commerces.

    C'est la troisième fois en quelques semaines que des familles chrétiennes au Pendjab sont contraintes par les musulmans à quitter leur village. Les cas précédents se sont produits dans les districts de Sargodha et de Narowal.

  • Une grande honte française

    Le 26 novembre prochain sera votée une résolution réaffirmant le « droit fondamental » à l’avortement. La proposition, a souligné le Salon Beige, est signée par tous les chefs de groupes de l’Assemblée nationale.

    Gènéthique publie le texte de cette proposition.

    On constate que dans les attendus, les textes de la Convention des Nations Unies de 1979, de la Conférence du Caire de 1994 et de celle de Pékin de 1995 sont interprétés comme étant des justifications d’un droit à l’avortement, ce qui est tout simplement un mensonge. (A la conférence du Caire, l’avortement fut même explicitement exclu.)

    On constate surtout le terrible mensonge du « rappel » que « le droit universel des femmes à disposer librement de leurs corps est une condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et d’une société de progrès ».

    Oui, les femmes ont le droit de disposer, dans certaines limites, comme les hommes, de leurs corps. Mais elles n’ont pas le droit de disposer du corps des autres. Or le fœtus n’est pas leur corps, c’est le corps d’un autre être vivant, d’une autre personne humaine.

    C’est pourquoi l’avortement, qui n’est reconnu par aucun texte international, est et restera un meurtre.

    C’est pourquoi cette résolution sera une honte pour la France, et d’autant plus odieuse qu’elle aura été votée par une immense majorité (l’unanimité ?) de la représentation nationale.

    Eh bien non, ces gens-là ne me représentent pas.

  • Dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul

    « Pour célébrer les saints Apôtres, dit malicieusement L’Année liturgique, il nous plaît d’emprunter aux bibliothèques de nos frères séparés d’Angleterre cette Séquence que la vénérable Église d’York chantait encore, il y a quatre siècles, en leur honneur. »

    In sollemni memoria
    Apostolorum principis,
    Piæ laudis harmonia
    Lætis resonet canticis.

    En cette mémoire solennelle du Prince des Apôtres, que l’harmonie de notre louange, inspirée par l’amour, se fasse jour en cantiques joyeux.

    Veneremur simul pari
    Dignum laude venerari
    Apostolum gentium;
    Ut quos amor vita junxit,
    Nec mors ipsa post disjunxit
    Jungat et præconium.

    Avec lui vénérons, digne comme lui de nos chants, l’Apôtre des nations ; ainsi la louange réunira ceux que l’amour unit dans la vie et que la mort elle-même n’a pu séparer.

    Horum laus est quod destructa
    Romanæ potentiæ idolatria,
    Jam fundata et firmata
    Ibidem orbem gubernat Ecclesia.

    Leur louange, c’est que dans Rome, siège de l’empire, ils renversèrent l’idolâtrie ; que dans cette Rome, l’Église fondée et soutenue par eux gouverne l’univers.

    Fide Petri fundamentum
    Pauli tenet firmamentum
    Dogmate Ecclesia;
    Clavis huic potentiæ,
    Illi cessit scientiæ
    Juncta ad officia.

    Le fondement de l’Église, c’est la foi de Pierre, comme la doctrine de Paul en est le soutien ; au premier la clef signifiant la puissance, au second celle qui ouvre les horizons de la science : toutes deux concourent à l’œuvre commune.

    Petro namque sub pastore
    Gratulatur et rectore
    Inter fluctus sæculi;
    Pauli viget ex doctrina,
    Vitæ sumpta medicina
    Grex fidelis populi.

    Car c’est ainsi que le troupeau, que le peuple fidèle se félicite, au milieu des tempêtes de cette vie, d’avoir en Pierre un pasteur et un guide ; tandis que Paul par ses enseignements le fortifie, l’anime et le guérit dans ses maux.

    Iste verbo instruit,
    Ille cœlum aperit
    Verbo vitæ credulis,
    Et quod unus prædicat
    Alter verum comprobat
    Crebris hoc miraculis.

    L’un répand la parole de vie, l’autre aux croyants de cette parole ouvre les cieux ; ce que l’un prêche, l’autre en montre la vérité par des miracles sans nombre.

    Hic Judæos, ille gentes
    Viam vitæ nescientes
    Ad salutem convocat;
    Ambo præsunt convocatis,
    Ambo certant desolatis,
    Hostis ne prevaleat.

    Ils appellent au salut, celui-ci les Juifs, celui-là les nations ignorantes du chemin de la vie ; tous deux dirigent les appelés, tous deux combattent pour eux, repoussant l’assaut de l’ennemi,

    Contra summæ potentiæ
    Consurgunt imperium,
    Unus crucis, alter ensis
    Perpessus supplicium.

    Ne craignant pas de faire face à la force toute-puissante de l’empire, encourant l’un le supplice de la croix, l’autre celui du glaive.

    Sicque una urbe mortem
    Una die passi, sortem
    Ad justorum transmeant;
    Qui malorum nos exsortes
    Sua prece et consortes
    Beatorum faciant. Amen.

    En la même ville, en un même jour, ils souffrent la mort et passent aux cieux où sont récompensés les justes. Puissent-ils, priant pour nous, nous préserver de tout mal, et nous amener à partager leur bienheureux sort. Amen.