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  • Nouvelles surréalistes d’Israël

    « Tsahal », comme ils disent, a abattu un avion de l’armée syrienne « qui s'était infiltré dans l'espace aérien sur le plateau du Golan ». Qui était donc passé au-dessus de la zone du Golan occupée par Israël et qui n’est reconnue comme israélienne par personne. « Tsahal » a donc abattu un avion syrien au-dessus du territoire syrien, un avion qui combattait les islamistes qui sont désormais à la frontière d’Israël. Quand Gribouille devient suicidaire…

    « Tsahal » a tué à Hébron deux Palestiniens tenus comme responsables de l’enlèvement et de l’assassinat de trois jeunes Israéliens en juin. « Nous avons ouvert le feu, ils ont riposté et ont été tués dans l'échange de tirs. » Les deux Palestiniens sont ipso facto des « martyrs » dont on vengera la mort au cours d’un nouveau cycle de violences. Ainsi va la justice israélienne…

    Les services israéliens de la population et de l’immigration ont publié la liste des prénoms les plus donnés dans le pays en 5774 (septembre 2013 – septembre 2014). Le quotidien Haaretz fait observer que seule la liste des prénoms juifs ont été publiée. Les statistiques portant sur l’ensemble des prénoms fait apparaître que le plus donné a été Mohammed (compte non tenu de Ahmed, en neuvième position).

  • Ils ont détruit le mémorial arménien de Deir el-Zor

    Les jihadistes de l’Etat islamique ont détruit l’église arménienne de Deir el-Zor, en Syrie.

    Cette église, construite en 1989-90, a été consacrée par le patriarche arménien Garéguine II (ou Karekin) en 1991 comme Mémorial du génocide arménien. Elle comprenait un musée conservant les restes de victimes arméniennes.

    Deir el-Zor avait été la destination finale d’au moins 150.000 arméniens (certains disent jusqu’à 400.000) qui n’avaient pas été massacrés sur place et qui, au bout d’une longue marche forcée avaient été parqués dans des camps où il manquaient de tout et subissaient la cruauté des gardiens. Quelques-uns réussirent à s’enfuir, la plupart moururent dans ces camps.

    La destruction de ce lieu de mémoire est « une horrible barbarie », comme le dit le ministre arménien des Affaires étrangères, une barbarie supplémentaire et particulièrement ignoble. L’Etat islamique veut sans doute montrer qu’il contrôle désormais toute la zone et qu’il peut donc en supprimer la mémoire.

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  • Saint Lin

    Saint Irénée, Contre les hérésies, livre 3, préliminaire :

    Comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles, l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes : car avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s'accorder toute Église, c'est-à-dire les fidèles de partout, — elle en qui toujours, au bénéfice de ces gens de partout, a été conservée la Tradition qui vient des apôtres.

    Donc, après avoir fondé et édifié l'Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est de ce Lin que Paul fait mention dans les épîtres à Timothée (1). Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres, l'épiscopat échoit à Clément. Il avait vu les apôtres eux-mêmes et avait été en relations avec eux : leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leur Tradition était encore devant ses yeux. Il n'était d'ailleurs pas le seul, car il restait encore à cette époque beaucoup de gens qui avaient été instruits par les apôtres. Sous ce Clément, donc, un grave dissentiment se produisit chez les frères de Corinthe ; l'Eglise de Rome adressa alors aux Corinthiens une très importante lettre pour les réconcilier dans la paix, renouveler leur foi et leur annoncer la Tradition qu'elle avait naguère reçue des apôtres, à savoir : un seul Dieu tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, qui a modelé l'homme, fait venir le déluge, appelé Abraham, fait sortir son peuple de la terre d'Egypte, conversé avec Moïse, donné la Loi, envoyé les prophètes, préparé un feu pour le diable et ses anges. Que ce Dieu-là même soit annoncé par les Eglises comme étant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, tous ceux qui le veulent peuvent l'apprendre par cet écrit, tout comme ils peuvent connaître par lui la Tradition apostolique de l'Église, puisque cette lettre est plus ancienne que les actuels fauteurs d'erreur qui imaginent faussement un autre Dieu au-dessus du Créateur et de l'Auteur de tout ce qui existe. A ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Eleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Eglise à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l'Église, depuis les apôtres jusqu'à maintenant, s'est conservée et transmise dans la vérité.

    (1) 2 Tim. 4, 21 : « Tâche de venir [à Rome] avant l'hiver. Eubule, Pudens, Lin, Claudia, et tous les frères te saluent. »